À propos de ce livre électronique
Une collision dans un marché de Brooklyn. C'est tout ce qu'il a fallu pour que la vie de Hannah Rossi, artisane pragmatique, bascule. Lorsqu'elle touche la main de l'héritière glaciale, Rachel Clarke, ce n'est pas seulement de l'électricité qu'elle ressent. C'est l'odeur de la fumée, du foin, et d'une mort violente vieille de plusieurs décennies.
Hannah vit pour son art et son projet de "Forge", un atelier pour jeunes en difficulté. Elle n'a pas de temps pour les héritières de Park Avenue qui la regardent de haut. Mais Rachel, piégée par une mère tyrannique et un secret de famille, est inexplicablement attirée par cette femme qui sent le bois et la vérité. Un simple contrat pour des présentoirs de gala les force à se revoir, mais chaque contact ravive des visions terrifiantes.
Elles ne sont pas seulement deux femmes de mondes opposés. Elles sont Amelia et Lilo, deux amantes assassinées dans une grange en 1943. Alors qu'elles déterrent un passé de haine et de passion interdite, une menace bien réelle les traque dans le présent. La mère de Rachel est prête à tout pour détruire cette connexion, et elle a les moyens de le faire. Entre une attirance brûlante qu'aucune des deux ne comprend et un ennemi qui les observe, Hannah et Rachel doivent décider si leur amour vaut la peine de tout sacrifier... encore une fois.
Plongez dans une romance paranormale intense où l'amour défie le temps, les classes sociales et la mort elle-même. Si vous aimez les héroïnes fortes, les passés mystérieux et les scènes steamy qui vous coupent le souffle, vous adorerez De Cendre et de Bois.
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Avis sur De Cendre et de Bois
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Aperçu du livre
De Cendre et de Bois - Lena Lang
CHAPITRE 1 : LA RENCONTRE
La chaleur était une agression.
Nous étions fin août, et New York retenait son souffle, piégée dans une brume de diesel et d’humidité stagnante. Pour Hannah Rossi, le marché fermier de Grand Army Plaza était à la fois un refuge et un champ de bataille. Un refuge parce que c’était l’un des rares endroits où la ville semblait encore réelle – un lieu de terre, de sueur et de travail manuel. Un champ de bataille parce que la foule, épaisse et impatiente, était une mer d’épaules contre laquelle il fallait jouer des coudes.
Hannah, en débardeur gris usé par le travail et en short de jean coupé révélant des traces de sciure sur ses cuisses, se frayait un chemin avec une efficacité pragmatique. Elle avait une mission : des pêches, le dernier lot décent de la saison, et du pain de seigle de chez She Wolf. Elle n’était pas là pour flâner. La flânerie était un luxe pour les gens qui n’avaient pas une demande de subvention municipale de quarante pages à rédiger avant la fin de la semaine.
Elle aimait cette cacophonie. Le cri d’un vendeur vantant ses tomates (On dirait des bonbons !
), le sifflement d’un pressoir à cidre, le rire aigu d’un enfant échappant à ses parents. Elle s’arrêta au stand de pain, humant l’odeur riche de la croûte carbonisée. Elle était une spectatrice, comme toujours. Elle observait un jeune couple se disputant joyeusement une miche, une famille de quatre personnes essayant de gérer une poussette et trois sacs en toile.
Hannah était une île. Elle avait passé sa vie à l’être. Depuis ses quatorze ans, depuis que le système l’avait officiellement étiquetée difficile à placer
, elle avait cultivé son indépendance comme une forteresse. On ne peut compter que sur soi-même. C’était son credo, son mensonge, son armure. C’était ce qui l’avait poussée à maîtriser le bois, un matériau honnête qui ne mentait jamais et ne partait pas sans prévenir.
Elle paya son pain, le glissa dans son sac à dos, et se tourna vers les fruits. Sa mission finale.
Le stand de pêches était le plus populaire. Une file d’attente s’était formée, serpentant à côté d’un camion de cidre. Hannah s’y inséra avec un soupir résigné. Elle détestait attendre. Elle vérifia sa montre. Onze minutes. Onze minutes qu’elle aurait pu passer à poncer. Elle observait les gens devant elle, son regard d’artisane analysant le monde : un homme indécis, une touriste prenant trop de photos, un couple se disputant à voix basse.
Elle arriva enfin au but. Le vendeur, un homme buriné avec un tablier couvert de jus, lui fit un signe de tête.
« Qu’est-ce que ce sera ? »
« Un cageot de celles-ci, » dit Hannah, montrant les pêches mûres.
« Les dernières de la... »
« ...Mère, je ne peux pas en discuter maintenant ! Le gala est dans trois semaines, tout est sous contrôle. »
La voix, tranchante comme du verre pilé, ne venait pas de la file d’attente. Elle venait du côté.
Une femme venait de fendre la foule, se dirigeant non pas vers la fin de la file, mais directement vers le vendeur. Elle semblait avoir été téléportée depuis la Cinquième Avenue. Grande, vêtue d’un pantalon en lin blanc impeccable et d’un chemisier en soie bleu marine. Les ongles enfoncés dans sa paume libre, elle écoutait, captivée par une conversation qui semblait lui vriller l’âme à travers l’appareil. Ses cheveux blonds étaient relevés en un chignon si parfait qu’il semblait douloureux. Elle dégageait une aura de perfection réfrigérée.
Elle s’adressa au vendeur, ignorant complètement Hannah qui se tenait juste là, son argent à la main.
« Pardon, » dit Rachel, sa voix de gala s’adressant au vendeur, « J’ai besoin de six caisses de ces pêches. Immédiatement. C’est pour un événement. »
Puis, dans son téléphone : « Non, je n’ai pas... Bien sûr que j’ai confirmé le traiteur. »
Le vendeur, impressionné par son aplomb (et probablement par son sac à main), cligna des yeux.
Hannah resta figée une seconde. L’audace. Le privilège à l’état pur.
Ce n’était même pas de la méchanceté ; c’était l’hypothèse inconsciente que la file d’attente ne s’appliquait pas à elle.
« Excusez-moi, » dit Hannah. Sa voix était basse, mais elle avait le grain de la sciure.
Rachel ne l’entendit pas, trop absorbée par le combat sur deux fronts.
« Mère, je te dis que je ne peux pas... »
« Excusez-moi, » répéta Hannah, plus fort cette fois, en se plaçant directement entre Rachel et le vendeur. « Il y a une file. J’étais la suivante. »
La confrontation fut un arrêt brutal.
Rachel, interrompue au milieu de sa phrase, leva les yeux de son téléphone, surprise, presque offensée d’être interpellée. Elle se tourna vers Hannah, une réplique agacée sur les lèvres.
La collision fut inévitable.
Ce ne fut pas un simple heurt. Prise par surprise par la confrontation et son propre mouvement brusque, Rachel, perchée sur des sandales délicates, perdit l’équilibre. Elle lâcha son téléphone pour se rattraper. L’appareil, un rectangle de verre noir et fin, heurta le sol en asphalte avec un bruit sourd et inquiétant.
« Merde ! » siffla la femme, oubliant sa mère.
Elle se pencha, mais son sac à main, un fourre-tout structuré qui valait probablement plus que le loyer mensuel de Hannah, bascula de son épaule. Il se vida sur le trottoir poussiéreux. Un rouge à lèvres siglé, un porte-cartes en cuir verni, des clés... et un petit portefeuille en cuir brun, usé et familier.
Le portefeuille de Hannah.
Il avait dû glisser de la poche arrière de son short lors de la collision.
La femme blonde leva les yeux de son téléphone – dont l’écran était miraculeusement intact – et vit le désordre, puis le portefeuille. L’agacement de son visage fut remplacé par une honte soudaine.
« Oh, mon Dieu. C’est... c’est à vous ? Je suis tellement navrée. Je... je n’ai même pas vu la file. J’étais au téléphone... »
Elle commença à ramasser les objets. Hannah s’accroupit pour l’aider, ignorant l’excuse, son regard rivé sur son portefeuille.
C’était la seule chose que sa mère lui avait laissée.
« Je m’en occupe, » dit Hannah, sa voix toujours rêche, maintenant chargée d’adrénaline.
Leurs doigts se frôlèrent sur le cuir usé du portefeuille, et un silence se fit soudain, plus bruyant que tout le reste du monde. Le souffle coupé, Hannah sentit un courant parcourir son bras, lui hérisser la peau. Ce n’était pas une pensée, mais une vague sourde qui submergea tout : l’odeur âcre du pain de seigle et du diesel fut balayée, remplacée par un soudain parfum de foin sec, de fumée de bois et de cendre froide. Derrière ses paupières, une image jaillit, nette et brutale : une botte lourde de boue écrasant une braise incandescente dans la poussière.
Pour Rachel, le contact fut un vertige. Un déjà-vu si puissant qu’il lui coupa le souffle. Le visage de cette inconnue accroupie devant elle – les yeux sombres et intenses, la petite cicatrice blanche traversant son sourcil gauche – était la chose la plus familière qu’elle ait jamais vue. Comme si elle la connaissait depuis toujours. Son estomac se vida d’un coup, comme si le plancher venait de se dérober sous ses pieds.
Le moment se brisa.
Hannah retira sa main comme si elle s’était brûlée et serra son portefeuille contre sa poitrine. Elle se releva d’un bloc.
Rachel se releva plus lentement, le visage pâle sous son maquillage, visiblement ébranlée par le contact, mais aussi par son propre faux pas social. « Vraiment, je... je suis mortifiée. J’ai complètement... »
« C’est bon, » dit Hannah. « Rien de cassé. » Elle voulait juste partir. L’odeur de fumée, le regard de la femme, tout la rendait nerveuse.
« Laissez-moi au moins... vous offrir un café, » dit Rachel, en remettant ses propres affaires dans son sac, ses mains tremblant légèrement. C’était une tentative de reprendre le contrôle, de réparer son impolitesse par l’argent.
Hannah secoua la tête. Elle n’avait que faire de ses excuses ou de son argent. « Pas la peine. Je dois y aller. »
« Attendez. » Rachel fouilla dans son porte-cartes et en sortit une carte de visite d’un blanc immaculé. Rachel Clarke.
« Si jamais... si votre portefeuille est endommagé. Ou quoi que ce soit. Je suis vraiment désolée. »
Hannah prit la carte. Le carton était si épais qu’il semblait indestructible. Sans un mot, ses doigts se refermèrent sur le papier pour le reléguer au fond de sa poche, un geste si expéditif qu’il en était presque impoli. Et s’enfonça dans la foule, son cœur battant contre ses côtes. Elle avait l’impression d’avoir échappé à un danger.
Rachel la regarda partir, la silhouette trapue et assurée disparaissant derrière un stand de confitures. Son téléphone vibrait toujours dans sa main. Sa mère. Elle appuya sur Ignorer
. Elle resta immobile un long moment, le déjà-vu s’accrochant à elle comme une toile d’araignée, n’entendant plus le vacarme du marché, seulement le silence assourdissant de la reconnaissance.
Deux heures plus tard, à l’autre bout du pont de Williamsburg, le monde de Hannah Rossi sentait le café fort et la térébenthine.
Son loft était un vaste espace ouvert au quatrième étage d’un ancien entrepôt de textile. C’était un chaos chaleureux
qu’elle avait construit de ses propres mains. Des bibliothèques en bois de récupération montaient jusqu’au plafond, des outils étaient soigneusement rangés sur un mur, et le centre de la pièce était dominé par une énorme table de travail en érable massif, actuellement recouverte de ce qu’Hannah détestait le plus au monde : de la paperasse.
« Tu l’as regardée sur Google, n’est-ce pas ? »
La voix d’Alex Rivera la fit sursauter. Il sortit de sa propre chambre – un coin du loft séparé par des paravents – en tenant deux tasses de café. Il portait un t-shirt délavé des Ramones et un short de basket, son uniforme habituel de développeur de jeux vidéo.
Hannah rougit. « Je ne vois pas de quoi tu parles. »
« Bien sûr que non, » dit Alex en posant une tasse à côté de son ordinateur portable.
« Tu rentres du marché comme si t’avais vu un fantôme, tu marmonnes un truc sur une femme en lin
, et la première chose que tu fais, c’est allumer l’ordi. Allez, crache le morceau. »
Alex était sa famille. Ils s’étaient rencontrés à dix-sept ans dans leur dernier foyer d’accueil commun, deux cas désespérés
qui avaient juré de s’en sortir. Il était le seul être humain à qui Hannah permettait de voir ses failles.
« Je n’ai rien marmonné, » dit-elle en buvant une gorgée. Le café était brûlant, parfait.
« Elle m’a bousculée. Elle
