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Save the last dance for me
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Save the last dance for me
Livre électronique238 pages2 heuresCafé Grenadine

Save the last dance for me

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À propos de ce livre électronique

Rosa n’a qu’un but, qu’un seul objectif pour cette dernière rentrée au lycée : intégrer le célèbre Campus Canfield, établissement select qui mêle les traditions américaines à l’excellence française

La jolie Marseillaise va avoir la chance, avec quelques mois d'avance de réaliser son rêve, vivre comme dans ces teen movies qu’elle affectionne tant.

Même si ce n’est qu’un aperçu durant son temps libre, la jeune femme va fréquenter les étudiants, les soirées, les bals, boire de la bière, danser, flirter, se sentir libre.

Mais la liberté a un prix, est-elle prête à le payer ?

À PROPOS DE L'AUTRICE

Je suis Chiaraa Valentin, j’aime passionnément écrire, je suis marseillaise (ça c'est important, je le revendique !), et je vois les livres comme des moments de vie puissants, non pas à lire mais à vivre, à chaque page.








LangueFrançais
ÉditeurErato Editions
Date de sortie31 oct. 2025
ISBN9782374474380
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    Aperçu du livre

    Save the last dance for me - Chiaraa Valentin

    Save The Last Dance

    For Me

    Café Grenadine 1

    Romance

    Chiaraa VALENTIN

    Save The Last Dance

    For Me

    Romance

    Erato-Eitions

    Avertissements

    Ceci est une œuvre de fiction.

    Les noms, les personnages et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ne serait que le fruit d’une coïncidence.

    Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat.

    Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs

    ISBN format papier 978-2-37447-439-7

    ISBN numérique : 978-2-37447-438-0

    Mars 2020 - Imprimé en France

    © Erato–Editions - Tous droits réservés

    Couverture : © Erato–Editions - LK Scarlette

    Correction : K. Lasan - Suivi éditorial : E. Saracino

    Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales

    Erato-Editions est une marque commerciale de Devah.fr

    « Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n’y a pas de signalisation. »

    Ernest Hemingway

    « Je n’aime pas ce qui est écrit à l’avance, je préfère que la vie s’improvise. »

    Jacques Dor

    Prologue

    Ce matin, au courrier, il y avait une nouvelle brochure de l’Université. Une de celles que reçoivent tous les élèves en terminale au lycée. Ces derniers mois, j’ai été noyée par une foule de dossiers du même genre, parfois venus d’endroits que je ne saurais même pas situer sur la carte.

    Par acquis de conscience, j’en ai sélectionné plusieurs et parmi celle-ci, la fac qui se trouve à moins de deux kilomètres de chez moi.

    Distraitement, je consulte les pages, reconnaissant les allées, la bibliothèque, la roseraie et les différents bâtiments. Mais là, à la troisième page, je m’arrête net, le souffle coupé : c’est lui, j’en suis sure !

    Ce garçon peut être n’importe qui, mais sa silhouette a quelque chose de tellement familier que les larmes me montent aux yeux. L’étudiant est photographié de dos, marchant dans le couloir qui mène au Café Grenadine. Il a une épaule plus basse que l’autre en raison des livres qu’il porte. Il est vêtu d’un jean et d’un tee-shirt, comme des centaines d’autres étudiants, mais j’étais certaine que c’était lui.

    Liam était ainsi, quand il traversait le campus

    Chapitre 1

    Plus qu’une dizaine de mètres… Encore quelques foulées… Bientôt… Dans pas longtemps… Un ultime effort…

    En puisant dans mes dernières forces, mes jambes me propulsent enfin en haut de la colline. Non mais… quelle idée ! Parce que j’ai couru un peu avec Calvin, mon « crush » de cet été, je me suis prise pour une sportive aguerrie !

    Affalée sur le banc, épuisée et en sueur, je repense à ce garçon qui m’a permis de passer de superbes vacances, malgré un travail de jeune fille au pair éreintant. Peut-être parce qu’il était ma bouée de sauvetage, ma clef de sortie, je le trouvais magnifique. Brun, les cheveux très courts, des yeux sombres – ou du moins d’une couleur que je n’ai jamais réellement su déterminer – il m’a prise par la main, dans tous les sens qu’on donne à l’expression, et m’a fait découvrir son pays : l’Écosse.

    Pourquoi l’Écosse ? Pour une simple et unique raison : je veux intégrer le campus Canfield à côté de chez moi. C’est un établissement d’enseignement supérieur, une sorte d’université française, mais agrémentée à la sauce américaine. D’ailleurs, les élèves sont issus aussi bien des pays anglophones que francophones. Pour pouvoir poser sa candidature, au-delà de notes exceptionnelles, il faut être parfaitement bilingue, et je me suis fais fort d’apprendre tous les accents possibles afin de ne pas me laisser piéger lors de l’entretien de présélection.

    Perfectionniste ? Sûrement ! Mais cette faculté est prestigieuse. Seuls les meilleurs peuvent s’y inscrire et, au-delà de sa proximité, je la trouve carrément hors du commun, extraordinaire ; comme si toute la vie était différente au sein de ses murs. En plus, mes « parents » m’ont autorisée, si j’ai la chance d’être retenue, à rester sur le campus en tant qu’interne, pour me plonger vraiment dans l’ambiance et ne rien perdre de cette « expérience ».

    Mon regard balaie les bâtiments étalés à mes pieds, qu’on peut distinguer à travers la végétation. Je reconnais certains de mes repères : là, c’est l’accueil, ici, la roseraie, là-bas, la cafétéria, et enfin, la bibliothèque.

    J’ai la chance de connaître la bibliothécaire – ma voisine en réalité – et elle m’a donné une carte pour accéder à cet endroit à ma guise. J’y traîne donc dès que j’ai un moment de libre. Je connais les rangées par cœur et malgré le nombre d’heures passées dans ce sanctuaire, je n’ai lu qu’une infime partie de leur rayon littérature tant il est immense.

    En plus, l’an dernier, j’ai découvert le magazine du campus. Grâce à lui, je remonte le temps à chaque lecture.

    Tous les articles sont intéressants, bien écrits. Néanmoins, un des rédacteurs sort inexorablement du lot. Des petits poèmes aux grands articles, je peux reconnaître sa « patte » entre toutes, et me fais un plaisir de dévorer ses textes. Ils sont aussi drôles, pertinents, pointus, que caustiques ou piquants et, pour ne rien gâcher, l’auteur est doté d’un humour noir comme j’apprécie.

    Découvrir son nom en bas de ses mots me donne toujours un délicieux frisson de plaisir. Liam Lockley. Je ne sais pas à quoi il ressemble, ni qui il est, mais pour moi, il représente un idéal, un fantasme ! Il a la liberté que je désire avoir, le boulot que je souhaite obtenir, le ton que j’aimerais proposer…

    D’après mes calculs, s’il est encore là en septembre, ce sera probablement sa dernière année et grâce à ma cousine qui doit débarquer dans quelques jours, je vais avoir l’opportunité de le rencontrer et même de discuter avec lui.

    Ah ! Mais je ne vous ai pas dit ! Même si je suis encore en terminale au lycée cette année, je vais avoir la chance de fréquenter le campus plus que de raison : ma cousine, ma meilleure amie, ma sœur de cœur, arrive pour faire sa première année. Entre la chance de l’avoir près de moi et l’espoir d’une année exceptionnelle, je n’ai plus qu’une hâte : que le temps passe plus vite !

    Comment vous présenter ma cousine ? Vous me voyez… moi ? C’est la même, mais en blonde avec des yeux bleus, donc pas du tout comme moi. Il paraît que les duos blonde-brune sont détonants et le nôtre l’est, c’est certain, et ce, depuis notre plus tendre enfance.

    Élevées par nos grands-parents, les paroles les plus utilisées étaient : « Rosa ! Où est Pascale ? », ou encore : « Pascale ! Qu’est-ce que vous faites encore, avec Rosa ? »

    Ah, oui… Rosa c’est moi ! Si je devais me décrire ? Je suis « moi », une fille de terminale, brune avec des yeux marron très clair, hazel diront les experts. Taille moyenne, poids normal.

    En fait, je me trouve quelconque. Même pas en avance scolairement, parce que, dans la mesure où Pascale et moi avons le même âge, j’aurais dû faire ma rentrée à la fac cette année avec elle. Et même si mes résultats sont excellents désormais, j’ai planté ma sixième à cause de la mort de mon père et du remariage de ma mère. Finalement, ce n’est pas grave, ça me permettra d’observer la vie estudiantine avant de plonger dans le grand bain.

    En attendant, je suis épuisée et je dois redescendre retrouver mes parents. Je maudis une dernière fois Calvin de m’avoir fait croire que je pouvais être sportive, qu’à un moment ça serait comme une drogue, et que je ne pourrais plus m’en passer. Pour l’instant, je crache mes poumons ! C’est en traînant les pieds et en pensant à lui que je retourne au bercail. Il a été – il est – mon premier baiser, mes premiers souvenirs. Alors, je lui pardonne volontiers !

    Chapitre 2

    Enfin, la maison est en vue. Comme toujours, le salon est rempli d’inconnus ; alors, sans saluer personne, je grimpe les marches pour rejoindre ma chambre et, une fois arrivée, claque la porte. Mes baskets volent à travers la pièce et je m’affale sur mon grand lit.

    Des pas énervés se font entendre dans le couloir. Je me redresse : je vais encore y avoir droit… « Gnagnagna… on ne claque pas les portes… », « gnagnagnagna… ton père ne t’a donc rien appris ? »

    Et ça ne manque pas, mon « adorable » beau-père hurle à qui veut bien l’entendre :

    — Rosaaa ! Je t’ai déjà dit de ne pas claquer les portes ! Tu es chez moi, ici ! Je ne fais que te tolérer ! Ton bon à rien de père ne t’a donc rien appris ?

    Pour la première fois, je ne peux m’empêcher de répliquer sur le même ton :

    — Non ! Mon père était un alcoolique doublé d’un connard, qui n’a rien trouvé de mieux que mourir et m’obliger à vivre avec un abruti se pensant tout permis parce qu’il baise ma mère ! Rappelle-moi… C’est grâce à quel argent que tu peux « charlataniser » et escroquer tous les vieux du quartier ? Mon paternel, ce bon à rien comme tu dis, a laissé suffisamment de pognon pour qu’un gigolo comme toi puisse se la couler douce à la maison et faire croire que ses mains sont miraculeuses… et que tous ces pigeons te paient !

    La porte du rez-de-chaussée claque à plusieurs reprises. Je souris fielleusement et lui demande :

    — Et à eux ? Tu ne leur dis rien ?

    Son visage est écarlate. Il n’ose plus prononcer le moindre mot.

    Depuis qu’il s’est installé chez nous, jamais je n’ai répondu ou répliqué quoi que ce soit, le laissant me rabaisser. Mais la Rosa d’avant l’Écosse n’est plus la Rosa d’aujourd’hui ! J’ai appris à m’affirmer et à me faire respecter. Sans parler des longues heures d’apprentissage avec Calvin, les jumeaux dont je devais m’occuper étaient terribles. Pourtant, j’ai réussi à les apprivoiser, à me faire écouter et obéir. Je sais hausser le ton, me montrer sarcastique, ne plus me laisser faire, et cet abruti vient de l’apprendre à ses dépens.

    D’ailleurs, à propos de Calvin, j’ai très envie d’entendre sa voix. Une fois ma chambre verrouillée, je m’allonge sur le lit. Mon regard s’égare sur mes posters.

    — Ils ne me ressemblent plus ! râlé-je en les arrachant du mur.

    Même mon édredon en satin rose à frou-frou sur mon lit à baldaquin détonne avec mon short en jean effilé et mon débardeur noir. Je prends conscience que je ne suis plus une petite fille. Ça semble idiot dit comme ça, mais c’est la vérité. Mes rêves et mes projets ont évolué. Je suis toujours aussi maladivement timide, mais je m’efforce de corriger ce défaut. Et pour le gommer un peu plus, j’attrape mon smartphone dernière génération, cadeau de ma mère pour me faire oublier les lubies de mon beau-père, et appuie sur « Calvin ». Quelques sonneries passent avant que je ne bascule sur le répondeur.

    « Salut, Calvin, c’est Rosa. Je voulais juste savoir comment tu allais, bisous. »¹

    Complètement désœuvrée, j’attrape ma tablette et décide de mater une série sur le portail dédié. Le choix est vaste, mais rien ne m’inspire.

    Finalement mon choix se porte sur un film que j’aime. Morphée m’emporte alors que je bave sur le délicieux cul de Brad Pitt en jupette.

    Le son d’une cornemuse me sort de mon sommeil. Sans regarder, je décroche, n’ayant aucun doute sur mon interlocuteur… Qui, à part un Écossais, peut s’auto-attribuer une musique comme celle-là quand il confisque un téléphone qui n’est pas le sien ?

    Hi, Jolie Môme, me salue-t-il avec son accent à couper au couteau.

    — Salut, Calvin, réponds-je en français.

    Nous prenons des nouvelles l’un de l’autre et je m’enquiers de mes petits diablotins. Tout le monde va bien et tous se languissent de la rentrée des classes. J’avoue que moi également. Puis il me questionne longuement sur le campus Canfield. Nous en avions déjà discuté, mais son insistance d’aujourd’hui me fait sourire. Sans pour autant dévoiler ses projets, il m’interroge – et de façon très judicieuse – sur l’organisation et la vie dans cet établissement. Bien sûr, je réponds dans la limite de mes compétences. Pourtant il semble satisfait et, après quelques derniers échanges de banalités, nous raccrochons.

    Un soupir las s’échappe de ma bouche. Non, ce n’est pas lui qui fera battre mon cœur plus vite, comme dans les livres et les chansons d’amour !

    Ma mère toque à ma porte ; je déverrouille et immédiatement, me serre dans ses bras. Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que son cher et tendre époux a dû lui répéter notre échange délicat !

    — Juan-Carlo m’a raconté votre discussion. Tu es sûre que ça va ? Il pense que ton père te manque et que c’est pour ça que tu l’as envoyé se faire voir !

    Ma mère est adorable, mais naïve. Ne voulant pas lui faire de peine, je lui réponds juste que ça va passer et enchaîne rapidement sur la décoration de la chambre. Évidemment, elle est d’accord. Que ne ferait-elle pas pour se faire pardonner le bellâtre qui traîne dans notre maison ! Elle propose de me monter un plateau pour que je puisse continuer à regarder mes séries et je m’empresse d’accepter. Avant de sortir, avec un dernier regard, elle murmure sur un sourire triste :

    — Je t’aime, ma Rosa. J’espère qu’un jour tu sauras, pourras me comprendre.


    1 Pour plus de simplicité, le texte en anglais a été traduit par l’Auteur

    Chapitre 3

    Ma dernière semaine de vacances s’écoule lentement. Même si je décore ma chambre dans des tons moins froufrouteux, même si je m’efforce de courir chaque fois que j’en ai l’occasion, les heures sont des journées, les journées sont des mois, et je m’ennuie terriblement.

    Juan-Carlo ne m’adresse plus la parole et je l’entends souvent s’en prendre à ma mère. Il ne va jamais trop

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