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Je t'écris de Fontainebleau
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Livre électronique261 pages3 heures

Je t'écris de Fontainebleau

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À propos de ce livre électronique

Août 2022, Marie, fille d’agriculteurs de la région de Perpignan, monte à la capitale étudier les sciences politiques.

Parcours Sup lui a attribué une place dans la toute nouvelle antenne universitaire de Fontainebleau. La jeune femme a laissé derrière elle la ferme de ses parents et son frère jumeau, Marc, coincé dans un fauteuil roulant, à qui elle a promis d’écrire tous les jours, ou presque.

Avec son oeil de provinciale souvent en colère, elle observe d’un oeil critique la Cité Impériale, ses atouts, et ses travers.

Elle a trouvé une chambre chez l’habitant, une octogénaire, Madelaine, qui se révèlera être pleine de secrets. Au cours de ses pérégrinations, Marie découvrira les aspects cachés de la ville, et ceux de sa logeuse, ancienne danseuse, expatriée en Amérique du Sud. Abandonnée par son mari, elle avait fui Cuba avec sa fille dans les années 1960…


LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie18 oct. 2025
ISBN9782387131126
Je t'écris de Fontainebleau

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    Aperçu du livre

    Je t'écris de Fontainebleau - Daniel Raymond

    Prologue

    — T’y comprends quelque chose toi à ce foutu Parcours-Sup ?

    — Tu sais Marie, ton Parcours-Sup n’existait pas à mon époque. De toute façon, je n’ai pas mon bac, alors tout ça très peu pour nous, ici, à la ferme… Ça ne va pas m’aider à la moisson, ni à traire les bêtes !

    — M’man, j’ai eu mon bac avec mention, ce n’est pas pour continuer à labourer les champs dans la vallée.

    — Et voilà, mademoiselle a fait des études et on n’est plus assez chics pour elle. Je l’avais dit à ton père que ta cervelle qui tourne trop vite ne nous amènerait que des tracas. Va plutôt aider ton frère, il est coincé avec son fauteuil.

    Pour toute réponse, Charlotte, sa mère, n’eut droit qu’à un claquement de porte qui ne devait rien au courant d’air. La mention du bac n’avait en rien amélioré le caractère entier de Marie.

    — Finalement, c’est peut-être mieux qu’elle parte, sinon elle va me faire tourner chèvre, on en a assez à l’étable, Charlotte marmonnait en poursuivant sa cuisine.

    — Je t’ai entendu m’man. Ne lui en veux pas, elle a besoin de sa liberté. Viens m’aider au lieu de ronchonner, tu avais raison, mon fauteuil est coincé.

    Marc, frère jumeau de Marie, se débattait comme il pouvait avec un fauteuil roulant qui avait connu des jours meilleurs. Une ferme dans les Corbières avec ses pierres, ses poutres apparentes et son sol en vieilles tomettes inégales n’avait jamais été conçue pour la circulation des fauteuils roulants. Marc, lui aussi, avait eu son bac — et avec mention également s’il vous plait — mais une infirmité gagnée à la loterie de la vie ne lui ouvrait pas toutes grandes les portes des études supérieures. Pour lui, ce serait une formation à distance ; vive les cours en visio ! Au moins, le confinement avait servi à améliorer certaines choses… dont la vie à la ferme.

    Les chromosomes X et Y avaient décidé que Marc serait un homme et une paire de X avait décidé que Marie serait une femme. Mais les chromosomes sexuels ne font pas tout dans la vie. Le reste du patrimoine génétique des jumeaux avait induit d’autres spécificités. Marc affichait une silhouette filiforme se déplaçant avec grâce — avant que la maladie ne le cloue dans un fauteuil — et des traits d’une parfaite finesse. Alors qu’à l’opposé, Marie faisait porter à son ample stature des formes musclées et généreuses. Le même constat s’affichait avec autant de contraste concernant leurs tignasses fournies d’adolescents. Quand Marc arborait fièrement une chevelure châtain frisée, à faire baver les filles d’envie, Marie n’avait sur la tête que de fines et longues baguettes de tambour, noir comme le jais.

    Mais il suffisait de croiser les regards des deux jeunes gens pour savoir qu’ils étaient frère et sœur. Quand le noir profond de leurs iris vous attrapait, il était bien difficile de s’en détacher. Leurs yeux proposaient un dessin quasiment identique, légèrement bridés, coiffés de sourcils comme tracés d’un trait rageur, ils s’agrémentaient de cils que l’on croyait faux au premier coup d’œil, tellement ils étaient longs et fournis.

    Les engueulades, le ton qui monte, les mots sévères qui fusent étaient monnaie courante dans la ferme de la famille Cathala. Comme souvent à la campagne c’était plutôt un signe de bonne santé. Au moins, on se parlait. Le soir au dîner, tradition oblige, Thierry le père était le premier à lancer la conversation. Ici, pas de télévision dans la salle à manger pour faire les questions et les réponses, il fallait se débrouiller pour trouver les sujets. Avec la moisson, les bêtes, l’Europe, la banque, ils ne manquaient pas. Thierry était à la manœuvre, Charlotte relançait, Marc et Marie attendaient leur tour. Et personne n’y trouvait à redire. Même si Marie bouillait souvent de ne pas être à la manœuvre.

    — Alors ma Grande, tu vas où en septembre ? À Toulouse ou à Narbonne ? On m’a dit qu’il y avait de bonnes universités là-bas…

    Charlotte et Marc avaient plongé le nez dans leur soupe, la partie de ping-pong entre la fille et le père allait pouvoir ­commencer.

    — Papaaaaaaa ! Tout l’amour d’une fille pour son père et la lassitude d’une fin d’adolescence difficile étaient concentrés dans ces « a » qui tiraient en longueur avec une infinie variété de modulations.

    — Quoiiiiii ! En parfait écho au mal-être de la fille, l’amour et l’incompréhension du père s’exprimaient dans cette fin de mot qui claquait en même temps que sa main s’abattait sur la table. Thierry, ancien militaire avant de se reconvertir dans l’agriculture n’était guère habitué à l’insoumission ou la répartie.

    Il avait fallu deux mots, pas un de plus, pour que le dîner parte en Vaudeville. Marc et sa mère Charlotte tentèrent bien des diversions à coups de réflexions sur la qualité des blés, le poil des bêtes, les dernières règlementations européennes… rien n’y fit, les protagonistes étaient lancés.

    — Tu as entendu parler de Parcours-Sup ? Non bien sûr, t’es comme maman.

    Les yeux ronds d’incompréhension du père perdu dans cet affrontement de générations — en trente ans le monde avait bien changé — cherchaient ceux de la mère qui faisait tout son possible pour rester étrangère à l’échange en cours.

    — Et ton Parcours-Sup il décide si c’est Toulouse ou Narbonne ? Depuis quand on ne décide plus soi-même ? C’est bien la peine d’avoir son bac pour se soumettre. De mon temps…

    — Tais-toi papa ! On le sait que de ton temps tout était bien, tout était mieux. Mais tu vois, aujourd’hui, c’est notre temps. À nous !

    — Il s’est sacrément réchauffé ton temps avec le dérèglement climatique, tenta de plaisanter le père pour faire descendre la pression.

    Des yeux levés au ciel furent la première réponse à laquelle il eut droit, avant que Marie annonce comme un défi et avec une certaine fierté !

    — Ce ne sera pas Toulouse, pas plus Narbonne, encore moins Bordeaux, mais Paris ! Et tu n’y pourras rien, c’est Parcours-Sup qui décide. Je monte à la capitale étudier les Sciences Politiques !

    — À Paris ! Il doit y avoir beaucoup d’ignares là-bas vu l’abstention aux élections, je comprends qu’ils aient besoin de transformer la politique en sciences et de l’enseigner dans les universités.

    Après les yeux au ciel, Marie offrit un haussement d’épaules, un rien méprisant.

    — Je pars dans dix jours, il faut que je trouve à me loger et du travail. La bourse que j’ai obtenue ne me suffira pas.

    — Je t’aurais bien aidée encore un peu plus ma fille, mais l’exploitation ne donne plus autant qu’avant, tu sais dans ce bon vieux temps qui était le mien…

    Marie déjà debout pour quitter la table, en compagnie de cette colère qui ne la quittait guère, n’entendit pas la suite des paroles bienveillantes de son père qui se perdirent dans sa barbe et la soupe à laquelle il n’avait pas encore touché. Plus tard, cloîtrée dans sa chambre, pour fuir ces parents qui décidément ne comprenaient rien à la jeunesse d’aujourd’hui, elle ouvrit son ordinateur et se replongea dans les formalités d’inscription.

    Les mystères de Parcours-Sup et de ses algorithmes sont insondables. Tous les usagers de l’application vous le diront. Marie la première. Oui, elle était bien prise en Sciences Politiques de Paris. Non, les cours n’avaient pas lieu à Paris, comme elle l’apprit plus tard dans la soirée en se connectant au site Internet de l’Éducation nationale.

    — Et où donc ? pesta la future étudiante alors qu’en surfant d’un site à l’autre elle réfléchissait aux problèmes de logement et de financements pour cette première année qu’elle allait passer loin de ses parents, loin de la ferme, loin de son frère.

    La réponse tomba avec les formulaires d’inscription définitive, la première année se tiendrait à Fontainebleau où allait ouvrir en cette rentrée 2022, l’Institut d’Études Politiques dépendant de l’UPEC (Université de Paris-Est Créteil).

    « Va pour Fontainebleau », se dit Marie sans avoir la moindre idée d’où se trouvait la ville, « sans doute à quelques stations de métro de la Tour Eiffel ». Du fin fond d’une ferme d’un hameau isolé de l’Aude, la vision que l’on peut avoir de Paris est souvent loin de la réalité. Celle de Fontainebleau encore plus. Même à dix-huit ans, même avec Internet, encore moins avec Parcours-Sup !

    Restait à fixer les règles de la séparation, pas forcément l’étape la plus facile dans une telle famille. Marie avait hérité de la force et de l’énergie de son père, qualités indispensables pour survivre quand on est agriculteur et de la résilience et la détermination de sa mère, dispositions indispensables pour survivre comme femme d’agriculteur. Elle avait aussi hérité du caractère emporté, ce marqueur géographique de cette région où l’on peut attendre des mois une ondée pour éteindre les incendies. Quand l’esprit de Marie s’embrasait, il fallait du temps pour éteindre l’incendie.

    Les derniers jours avant son départ avaient été houleux.

    Les voix fortes et les paroles fleuries du père et de la fille proposaient une bande-son haute en couleur avec laquelle personne n’aurait osé rivaliser, principalement Marc et Charlotte qui depuis longtemps avaient décidé de laisser les deux Stentors à leurs affrontements verbaux.

    Préoccupés par les problèmes de sécheresse, ses parents n’avaient plus en magasin suffisamment de diplomatie pour faire face à la fougue de leur fille. Le ton était monté plus d’une fois et quand Marie quitta le cocon familial, celui-ci était ravagé par les engueulades et tous ces mots outranciers qui sont lâchés lors des conflits familiaux.

    — Ça va nous faire du bien un peu de calme, pensait son père en attendant son départ. À l’armée, j’appréciais déjà ce calme après les affrontements.

    — Heureusement, on aura des nouvelles par son frère, se racontait sa mère.

    Charlotte, sans en dire un mot à son époux, tremblait à l’idée que sa fille emporte là-haut près de Paris son accent et son verbe haut. Heureusement, elle ne « montait » pas directement à la capitale, elle ferait une halte à Bordeaux pour voir la famille avant de se lancer dans le grand bain.

    — La vie va être bien terne quand je serai seul, disait Marc à sa sœur. Promis, tu m’écriras, pour me raconter ta vie là-haut ?

    — Frérot, je t’écrirai tous les jours. Mon forfait téléphone n’est pas au top, mais dès que j’ai le Wi-Fi je t’envoie des courriels et des photos.

    — T’as intérêt, sinon je monte à Paris en fauteuil roulant.

    — Pas à Paris, je te l’ai déjà dit, c’est à Fontainebleau, chez les rois et les empereurs !

    — Ne va pas faire ta princesse, toi.

    — T’inquiète, je ne vais pas vous oublier et je reviendrai pour Noël.

    1

    Train

    Quelques clics sur Internet, un saut chez Wikipédia, des discussions en ligne… le lendemain matin, Marie avait les idées un peu plus claires sur ce qui l’attendait à la rentrée. Fontainebleau n’était pas Paris ! Loin de là, et finalement ce n’était pas plus mal. Elle avait beau faire la fière devant ses parents, « monter à la capitale » ce n’était pas rien. La vérité c’est qu’elle craignait fichtrement de s’aventurer seule dans la grande ville, sans repères, avec pour tout bagage son insouciance provinciale.

    Quinze mille habitants, un surnom de « belle endormie », cette ville de banlieue faisait moins peur que Paris. Une forêt et un château, ça rassure, ça fait sérieux. Il devait sans doute y régner une ambiance vieille France, pas comme ces banlieues où les trafics règnent en maître. À en croire le journal de vingt heures en tout cas.

    Fin août, au cœur d’un été une nouvelle fois caniculaire, Marie Cathala, dix-huit ans, le bac en poche, à peine débarquée en TGV Gare d’Austerlitz, en provenance de Bordeaux, était prête à conquérir le monde. Enfin dès qu’elle aurait découvert comment se rendre Gare de Lyon et trouver un train pour Fontainebleau.

    Sa découverte de Paris débuta par un étonnant cheminement entre les échafaudages mis en place pour la réhabilitation de la gare d’Austerlitz et de sa charpente métallique du XIXe. Une fois sortie de ce labyrinthe, le large boulevard de l’Hôpital la mena sans encombre au Pont d’Austerlitz avec vue à gauche sur le pont du métro, et à droite sur ce qu’il restait de Notre-Dame après l’incendie, avec au loin la tour Montparnasse qui pointait sa tête au-dessus des toits. Une pause s’imposait pour profiter de cette première impression de la capitale, de son fleuve majestueux, de ces bâtiments immenses, de ses habitants pressés et de cette odeur pas vraiment plaisante, mélange de pollution et des eaux boueuses de la Seine. Délaissant les péniches amarrées le long des quais et l’institut médico-légal, Marie levant à peine les yeux de son téléphone transformé en GPS, suivit le quai de la Rapée, le boulevard Diderot pour déboucher devant la Gare de Lyon. Plus majestueuse encore que sa voisine de la rive gauche, avec sa grande tour surmontée d’une horloge !

    — On m’avait dit que les Parisiens étaient toujours pressés, mais de là à disposer d’une telle pendule !

    Après avoir tourné une heure pour tenter de déchiffrer la multitude de panneaux lumineux, évité les zombies quémandant un euro ou une cigarette, cherché où et comment acheter un billet et le composter, monter et descendre trois fois d’un train craignant de ne pas prendre le bon, elle finit par s’asseoir dans une rame alors qu’une voix enregistrée annonçait le départ. « Arrivée à Fontainebleau dans quarante-trois minutes », la voix métallique de la SNCF trouva un écho moqueur dans le wagon.

    — Si tout va bien !

    Ses voisins semblaient certains du contraire. S’ensuivirent des échanges entre connaisseurs sur la quantité, semble-t-il, infinie, de perturbations qui pouvaient survenir sur cette ligne. Le tout accompagné de ce qui se fait de mieux en matière de gros mots et d’insultes.

    — Le triste quotidien de la ligne « R », lui annonça un passager qui compatissait devant son air inquiet.

    À peine le train lancé sur les rails, Marie n’eut pas le temps de s’intéresser au paysage que les autres passagers ignoraient royalement. Chaque voyageur pendulaire — comme ils s’appelaient entre eux — y allait de son commentaire désobligeant sur ces heures de transports qu’ils passaient chaque jour dans ce qu’ils nommaient des cages à bestiaux. « Ils ne connaissent pas le camion de l’oncle Marcel, le frère de maman, avec lequel il emmène les bêtes à l’abattoir, c’est autre chose », se disait-elle en emmagasinant les informations sur ce quotidien dont elle ne voudrait pour rien au monde. Son regard se perdait sur ces murs anonymes défilant de plus en plus vite, couverts de tags vulgaires aux couleurs passées. Le temps de voyage annoncé étant de quarante-trois minutes — sans compter ces retards prédits par ses collègues de voyage — cela lui laissa le temps de sortir son bloc de papier et de livrer par écrit ses premières impressions à son frère. Depuis son départ, elle ne cessait de le chercher du regard, depuis maintenant dix-huit ans, les moments où ils avaient été séparés étaient bien peu nombreux.

    ***

    Fontainebleau, le 20 août 2022

    Mon p’tit Marc

    Ça y est, ta sœurette est Parisienne. Enfin ! Tu te souviens de ce livre que nous lisions il y a quelques années ; « Zazie dans le métro » ? Eh bien Zazie c’est moi ! Après des heures de train, je sentais comme les boucs de l’oncle Marcel quand ils reviennent des collines. On m’aurait attendu à la Gare d’Austerlitz comme la jeune provinciale de Raymond Queneau, on m’aurait dit « ­Doukipudonktan ! ».

    Pour en revenir à ma vie de Parisienne, je n’en ai eu qu’un échantillon, quelques hectomètres sur le macadam de la capitale et j’ai filé dans le train pour Fontainebleau.

    Crois-moi, si la ville a le surnom de Cité impériale, le carrosse qui y mène n’a rien, lui, d’impérial, pas même de royal. J’étais loin d’y être une princesse, nous sommes transportés comme les gueux que nous sommes, sans ménagement. Arrêts intempestifs, horaires aléatoires, climatisation dysfonctionnelle, contrôleurs de la race bulldog… tout ça pour terminer ma course à Melun. Tu sais comme dans le sketch qui te fait tant rire de Chevallier et Laspalès, quand ils se renseignent au syndicat d’initiative… « le syndicat est ouvert, mais les initiatives sont en congé ». Eh bien, à la gare de Melun au guichet des renseignements c’est pareil : le guichet est ouvert, mais les renseignements sont en grève !

    Pour faire court, contrairement au trajet, j’ai appris qu’il y avait des travaux sur la voie pendant tout l’été et j’ai fini mon parcours en bus pour enfin arriver… à la gare de Fontainebleau, où… il n’y avait pas de bus pour le centre-ville. Tu vois, toi

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