Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Carnet de vers: Poèmes ordinaires
Carnet de vers: Poèmes ordinaires
Carnet de vers: Poèmes ordinaires
Livre électronique130 pages39 minutes

Carnet de vers: Poèmes ordinaires

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

"Carnet de vers – Poèmes ordinaires" vous raconte le parcours poétique d’une tranche d’existence. Invitations à contempler les mots et lire les paysages, ses poèmes sont parfois doux, râpeux, douloureux ou victorieux, mais toujours sensibles et imagés. Ce recueil de poésie se présente comme un tout qui sublime, qui dépasse et qui réconcilie.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Après avoir publié "Brèves nouvelles d’Amérique" et "Californium pop-corn", respectivement en 2020 et 2023 chez Le Lys Bleu Éditions, Buron Scapla revient avec "Carnet de vers – Poèmes ordinaires". Il y a soigneusement sélectionné et consigné plus d’une centaine de textes qu’il a écrits tout au long de sa vie.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie15 janv. 2025
ISBN9791042219321
Carnet de vers: Poèmes ordinaires

En savoir plus sur Buron Scapla

Auteurs associés

Lié à Carnet de vers

Livres électroniques liés

Poésie pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Carnet de vers

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Carnet de vers - Buron Scapla

    Chronique poétique

    Empreintes

    Flash

    Lisse et citronnée au soleil rude

    Elle entre dans mes nuits

    Comme un rêve infini

    Qui me transporte loin sur place

    L’orée dans l’aube mon elfe s’élude

    Faisant jour aux débris

    Comme c’est absurde

    Je ne vis plus que de ses traces

    Abnégation

    Exquise fleur éclose au confluent de deux fleuves

    Sa graine dans un terreau vierge de tout danger

    L’adorable a grandi tellement protégée

    Qu’elle fut privée de lâcher prise à toute épreuve

    La jeune pousse étouffée d’amour exigeant

    Rêvant de trésors encore cachés sous la terre

    Ne sut que se cloîtrer dans un vase indulgent

    Écrin de sa personne qu’elle s’efforça de taire

    Voici donc que la belle en âge de féconder

    Charmée par un brin d’herbe d’un printemps son cadet

    Accepta cette bague qui la mettait sous cloche

    Ayant du mal à procréer il est bien vrai

    Les protagonistes ont finalement engendré

    L’unique semence qui aujourd’hui les raccroche

    Emportée

    Poussée par le voyage en son cœur si distrait

    Contre son mal qu’elle se cachait comme un secret

    Tout se révéla aux heures nocturnes d’un dîner

    Sous le poids léger d’un regard échangé

    Prisonnière d’elle-même, elle s’offre alors un grand saut

    Mais emportée profond tel du plomb sous les vagues

    Et naufrage doux des jours qui divaguent

    À la même place elle retomba de tout là-haut

    Depuis les vents violents l’emportent et la bousculent

    Comme une feuille morte ballottée de mistral

    Qui se dépose en eaux calmes le temps d’un répit

    Courts instants car ses tourments battant fortes pluies

    Trop souvent subissant les assauts des courants

    Elle voudrait tant savoir nager dans les torrents

    Regain

    Émancipée à l’heure de sa résurrection

    Aux ciseaux de sa propre réincarnation

    La mignonne de son chignon débarrassé

    Enfin coupa court au visage de son passé

    Plongée dans l’instant prête à cueillir chaque jour

    Elle récupère ce qu’avait pris le temps qui court

    En offrant son image parfois entièrement nue

    Pour vivre tout ce qu’elle n’avait pas encore vécu

    Croisant un élégant aux ongles incrustés d’or

    Joaillier des espérances égarées de son cœur

    Elle rêve alors d’un destin qui prend tout son sens

    Éclaboussée d’attentions pénétrant son corps

    Mais projetée vers un futur sans évidence

    Elle craint d’être conquise d’un terrible bonheur

    Désillusion

    Aux prémices pressenties d’un été redoutable

    Les amants circonspects pourtant jadis affables

    Séparés de silence et c’est bien là le pire

    Se sont laissés partir sans jamais rien se dire

    Bercée de tristes illusions qui la consignent

    Attentive et tremblante au moindre de ses signes

    La fébrile se retient d’affronter le tragique

    Préférant s’enrober de blessures narcissiques

    Depuis sans être rassurée souvent elle pleure

    Car il lui semble n’avoir jamais autant aimé

    Que depuis qu’elle le sent lentement s’éloigner

    Alors aux obscurs doutes de ses premières peurs

    Ignorant si l’objet est un leurre elle se dit

    Suis-je plus amoureuse de l’amour que de

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1