La sorcière du château de Gilford : un thriller de Patricia Vanhelsing

Par Alfred Bekker

La haine de Lady Joanne ne pouvait pas être plus grande, et c'est ainsi qu'elle a maudit avec ferveur Sir Henry Gilford, l'assassin de son fiancé Sir Wilfried de Mornsley Castle. - Plus de six cents ans plus tard, Patricia Vanhelsing, journaliste au London Express News, se rend à Gilford Castle pour interviewer l'ancienne rock star Robert Clayton, désormais propriétaire de Gilford Castle. Outre l'excitation qu'elle ressent lorsqu'elle se retrouve face à son idole de jeunesse, elle sent également, grâce à ses dons psychiques, que quelque chose d'horrible va se produire dans le château ...

• Langue: Français
• Éditeur: Alfredbooks
• Date de sortie: 15 oct. 2024
• ISBN: 9783745240559

Aperçu du livre

Alfred Bekker

La sorcière du château de Gilford : un thriller de Patricia Vanhelsing

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La sorcière du château de Gilford : un thriller de Patricia Vanhelsing

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La sorcière du château de Gilford : un thriller de Patricia Vanhelsing

de Alfred Bekker

Le volume de ce livre correspond à 102 pages de livre de poche.

La haine de Lady Joanne ne pouvait pas être plus grande, et c'est ainsi qu'elle a maudit avec ferveur Sir Henry Gilford, l'assassin de son fiancé Sir Wilfried de Mornsley Castle. - Plus de six cents ans plus tard, Patricia Vanhelsing, journaliste au London Express News, se rend à Gilford Castle pour interviewer l'ancienne rock star Robert Clayton, désormais propriétaire de Gilford Castle. Outre l'excitation qu'elle ressent lorsqu'elle se retrouve face à son idole de jeunesse, elle sent également, grâce à ses dons psychiques, que quelque chose d'horrible va se produire dans le château ...

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Alfred Bekker

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Tout ce qui concerne la fiction !

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Une froide nuit d'automne en 1348.

Une nuit d'horreur et de malédiction ...

Les flammes jaillissaient des hautes fenêtres du château de Mornsley. Des cris retentissaient dans la nuit et les épées s'entrechoquaient.

Il n'y a pratiquement plus eu de combats.

Au milieu de la place du château, non loin de la fontaine, deux chevaliers suréquipés étaient engagés dans un combat acharné. Ils s'affrontaient avec de lourdes épées à deux mains. Leurs halètements s'entendaient sourdement sous les visières de leurs casques baissés.

Non !, a crié une voix de femme.

La jeune femme était blonde et portait une cape violette sur les épaules, ses yeux étaient grands ouverts. Ils reflétaient la lumière de la lune et la terreur, tandis que le vent frais soufflait dans ses cheveux.

L'un des chevaliers s'est arrêté.

Joanne !, s'est-il exclamé. Mets-toi en sécurité !

Wilfried !, cria-t-elle en désespoir de cause, car des cavaliers s'approchaient. Des cavaliers portant l'écusson aux trois roses jaunes sur leurs robes et leurs boucliers, ce qui les désignait comme des acolytes de Sir Henry de Gilford - l'homme responsable de cette terreur nocturne et dont les hommes avaient fait de Mornsley Castle une ruine.

Le feu crépitait et dévorait tout ce que les sbires de Sir Henry n'avaient pas encore emporté. Les fondations resteraient, carbonisées, comme l'ombre sinistre de la splendeur passée...

Les cavaliers ont formé un demi-cercle autour de Joanne.

Elle regarda autour d'elle et fut saisie d'une horreur froide.

Tout est perdu, pensa-t-elle. Tout est perdu... Et puis elle entendit à nouveau le son cruel de l'acier qui s'entrechoque. Un bruit métallique dur, annonciateur de mort, et ses pensées se sont tournées vers son bien-aimé.

Sir Wilfried de Mornsley.

Ses hommes, ses écuyers, ses serviteurs, ses servantes... Tous ceux qui avaient vécu au château de Mornsley avaient déjà été tués ou s'étaient enfuis dans l'incertitude de la nuit en espérant que les sbires de Sir Henry ne les suivraient pas.

Le combat de Sir Wilfried ressemblait à une lutte désespérée contre un adversaire plus puissant que lui.

Et l'inquiétude pour sa chère Joanne paralysait ses bras et l'obligeait à regarder sans cesse de côté. L'un des sinistres cavaliers était descendu de cheval et s'approchait d'elle. Elle s'écarta en poussant un cri.

Va au diable, Wilfried !, s'exclame Sir Henry en haletant et en soulevant la visière de son casque. Ses dents étincelaient et ses yeux brillaient d'un éclat diabolique. Son visage n'était plus qu'un masque de haine.

Il a ensuite asséné des coups puissants de son ambidextre à son adversaire. La lame tournoyait dans l'air en produisant un bruit de grésillement.

Sir Wilfried a reculé.

Il s'en est fallu d'un cheveu que l'un des terribles coups portés par Sir Henry n'atteigne la tête de Sir Wilfried. Seule une rapide embardée avait sauvé la vie du seigneur de Mornsley Castle.

Il eut à peine le temps de lever son épée et de parer la lame de son adversaire qui s'abattait à nouveau sur lui. Le métal s'entrechoqua avec force et violence. La violence de ce coup fit chanceler Wilfried, un autre coup lui fit tomber l'épée des mains. Il était maintenant étendu sur le sol. Et en un clin d'œil, Sir Henry s'est retrouvé au-dessus de lui.

Non !, le cri de Joanne a retenti dans la nuit.

Un des hommes de Sir Henry avait essayé de la retenir par le bras, mais Joanne, désespérée, s'était détachée et courait maintenant vers son amant ...

Des larmes ont coulé sur son visage et elle a serré ses lèvres pleines pour ne pas sangloter.

D'un coup terrible, Sir Henry tua son adversaire et Joanne se figea.

Wilfried..., balbutie-t-elle.

Henry de Gilford a pris une profonde inspiration. La bataille l'avait également affecté. Il s'appuya sur son épée et il lui fallut quelques instants pour reprendre son souffle. Il a ensuite retiré son casque de sa tête.

Pendant ce temps, Joanne s'approchait de son amant mort, les yeux aveuglés par les larmes.

Il m'avait choisie comme future épouse, se dit-elle avec amertume. Moi ... Et maintenant ... Un monde s'était effondré en elle. Comme une tornade venue de nulle part, cette horde de ténèbres s'était abattue sur son bonheur et avait tout détruit. Une boule semblait s'être logée dans sa gorge. Elle avait l'impression d'être morte à l'intérieur.

Lentement, presque en transe, elle s'est effondrée sur le sol et a caressé le front du défunt Sir Wilfried. Des larmes coulaient sur ses joues. Un profond désespoir avait fait place à l'horreur. Maintenant, tout lui était indifférent. On lui avait enlevé tout ce à quoi elle tenait. La personne qu'elle aimait par-dessus tout, son avenir, toute sa vie...

Comme à travers du coton, la voix perçante de Sir Henry est entrée dans sa conscience.

Oubliez ce chien !, dit-il. Il ne vaut pas la peine que vous pleuriez pour lui, Lady Joanne.

La peau blanche et délicate de Joanne s'est mise à rougir et à s'assombrir. Des larmes de colère se sont lentement mêlées à celles de la tristesse. Une lueur de haine brillait dans ses yeux humides, qui se transformaient maintenant en fentes étroites.

En revanche, un large sourire est apparu sur le visage de Sir Henry.

Vous êtes à moi maintenant, Lady Joanne ! Je pense que c'est ce qui était prévu depuis le début, même si vous ne l'avez pas réalisé.

Il s'approcha d'elle, voulut lui prendre la main pour la tirer vers lui, mais elle se leva d'un bond et recula devant lui, horrifiée.

Jamais !, s'est-elle exclamée.

Vous verrez ce qui est le mieux, Lady Joanne !

Comment avez-vous pu faire ça ?, s'exclame Joanne en montrant le cadavre de Wilfried of Mornsley, puis les bâtiments en feu.

Sir Henry l'a regardée avec un peu d'incompréhension.

"Pour votre bien ! Je ne pouvais pas supporter de vous savoir dans les bras de ce Mornsley... Mais c'est fini maintenant. A temps, avant que vous ne lui fassiez votre