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Sous un berceau d'étoiles
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Livre électronique85 pages31 minutes

Sous un berceau d'étoiles

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À propos de ce livre électronique

« Jean-Simon Brisebois nous revient en force
avec son douzième recueil aux Éditions TNT.
Il revient sur les blessures de son enfance, sa
guérison, son amour de la vie. Avec douleur,
passion et douceur, il nous propose une
incursion dans un univers où les ombres
s’effacent peu à peu pour laisser place à la
lumière.»
- Sylvain Turner
LangueFrançais
ÉditeurÉditions TNT
Date de sortie4 oct. 2023
ISBN9782925368038
Sous un berceau d'étoiles
Auteur

Jean-Simon Brisebois

Né en 1979, Jean-Simon Brisebois a déjà composé 9 recueils de poésie. Il a réalisé un court métrage sur sa vie tumultueuse et a coscénarisé en 2001 une pièce de théâtre en collaboration avec la Fondation des Auberges du cœur, organisme qui lui est venu en aide durant des moments difficiles. En décembre 2008, des extraits de ses recueils ont été lus sur scène par le comédien Stéphane Crète, lors d’un spectacle au profit de la Fondation. Sa participation à ce spectacle lui a valu une bourse. Il a de plus partagé son talent en donnant des ateliers d’écriture à Spectre de rue, centre de jour pour toxicomanes au centre-ville de Montréal. Il participe régulièrement à des récitals publics de poésie et compose des textes de chanson. Lors du congrès annuel du Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ), tenu le 21 novembre 2018 à l’Assemblée nationale du Québec, il a été récipiendaire d’un prix Leviers, remis par leur député à des jeunes qui ont persévéré dans l’atteinte de leurs objectifs personnels, et qui se sont distingués par leur mise en action et leur engagement dans leur communauté, représentant ainsi de véritables leviers de transformation sociale. Jean-Simon se définit comme un poète urbain : il s’inspire de la ville et des bars qui constituent, en quelque sorte, son théâtre urbain où les personnages sont souvent des marginaux ou des gens de la rue (travestis, gais, clochards, prostituées droguées, motards…). Il mêle avec respect et compassion leur vécu au sien, ses états d’âme et ses vers au «goût d’asphalte» avec les cris de ces oiseaux de nuit. Issu d’une famille dysfonctionnelle et marginale, il a dû apprendre rapidement à se défendre dans la vie : L’enfer fut ma jeunesse Je l’ai purgée au bal des délaissés. Il a vécu une grande partie de son enfance en centre jeunesse et a grandi dans le milieu de la drogue. À l’âge de 17 ans, suite à ses nombreuses difficultés tant sociales que judiciaires, il se retrouve en cure psychiatrique où l’écriture se présente à lui comme une planche de salut. À travers la poésie, il exorcisera désormais ses démons : De ma plume ensanglantée J’ai dû combattre les démons de mon passé. Neuf ans plus tard, il publie son premier recueil, Renaissance (2006), qui comprend ses écrits de 1997 à 2005, suivi de huit autres : L’âme de l’ange (2007), Entité (2008), Je me raconte (2009), Les lettres écarlates (2010), L’éveil des émotions (2011), Veston de cuir et style urbain (2015), Entre le temps et toi (2017) et Révélation (2019). Ses relations passionnées avec les femmes de sa vie occupent une place prépondérante dans sa production. Il les chante avec une grande sensibilité. Cela ne l’empêche pas d’aborder des thèmes universels comme joie et peine, espoir et désespoir, désir et rejet, paix et colère, Dieu et son absence, les anges gardiens, l’injustice, l’exploitation par les grandes sociétés, le suicide et son renoncement, l’enfant intérieur, la soif d’être. Sa poésie est d’abord et avant tout incarnée, il ne craint pas de mettre son cœur à nu, autant dans les poèmes que dans les confidences biographiques de ses recueils : Au jeu de la vie J’ai mis cartes sur table. Même si sa vocation de poète le mène à vivre dans la précarité, il persiste et signe car, pour lui : Être poète c’est remodeler Le monde à notre image. L’ensemble de son œuvre reflète bien son parcours qui, au travers des épreuves, s’avère être une vraie leçon de vie. J’ai vu J’ai vu la mort des hommes Autant que j’ai vu la mort des mots L’absence de l’amour J’ai été aussi loin Que mes yeux ont pu voir Au plus profond des cœurs déchus J’ai vu naître la beauté du monde Et ses côtés immondes J’ai marché des heures incomprises Sur les toits d’outre-tombe Renaissant à la vie, j’ai vu. Quête Du tout petit Au plus grand De mon être Je cherche À transgresser L’infini Le loup Au fond d’une tanière Se cache une âme Un vieux loup Qui hurle sa liberté Du haut de sa montagne La gorge sèche Il recherche son cours d’eau Onze de ses textes ont été lus par des comédiens d‘Unité 9 lors de la deuxième édition du spectacle Cabaret de la seconde chance visant à réduire les préjugés et à réaffirmer l’importance de la réintégration sociale et communautaire des contrevenants ainsi que l’implication de la communauté dans ce processus. On peut rejoindre Jean-Simon soit sur sa page Facebook, soit à brisebois2017@hotmail.com. Ses œuvres sont disponibles sur le site www.editionstnt.com/jean-simon-brisebois.

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    Sous un berceau d'étoiles - Jean-Simon Brisebois

    Préface

    La poésie comme outil de résilience

    Personne ne prétend que la résilience est une recette

    de bonheur. C’est une stratégie de lutte contre

    le malheur qui permet d’arracher du plaisir à vivre,

    malgré le murmure des fantômes au fond de sa mémoire. Boris Cyrulnik

    Jean-Simon Brisebois a réussi à échapper à un destin qui risquait de le mener tout droit en enfer, lui qui a grandi dans une famille dysfonctionnelle du quartier Hochelaga, dans un milieu gangrené par la pauvreté, la toxicomanie et la criminalité. Souffrant de dyslexie et de dysphasie, il a fréquenté de nombreuses écoles primaires et secondaires, où il a été victime d’intimidation, d’agressions et de rejet. Étiqueté « enfant présentant des troubles de comportement », il s’est retrouvé dans des classes spéciales pour élèves en difficulté, avec d’autres jeunes qui avaient davantage tendance à régler leurs différends à coups de poing qu’en se livrant à d’élégantes joutes oratoires. Aussi Jean-Simon a-t-il quitté les bancs de l’école comme on sort du purgatoire, avant même d’avoir complété la première année de ses études secondaires.

    Heureusement, la vie a mis sur la route de l’adolescent des modèles positifs. Ceux-ci ont su reconnaître sa valeur et lui servir de guides. Il y a d’abord eu les travailleuses et travailleurs sociaux, les éducatrices et éducateurs et les psychologues, qui l’ont aidé à grandir en tissant de nouveaux liens affectifs sains. Il y a ensuite eu deux hommes de qualité : Raymond Viger et Roger Tabra.

    Le premier est l’éditeur et le mentor de Jean-Simon. Ils se sont rencontrés en 1997, au Café Graffiti, un organisme que dirige Raymond, dont la mission consiste à offrir un milieu de vie aux jeunes et à faire reconnaître professionnellement les jeunes artistes en les aidant à combattre leur exclusion. Également journaliste, écrivain et intervenant, Raymond avait reconnu chez Jean-Simon un talent certain pour l’écriture. « Quand tu vas commencer à écrire, lui a-t-il dit à l’époque, tu vas tellement aimer ça que tu ne voudras plus arrêter. »

    Force est de constater qu’il avait vu juste, car Jean-Simon n’a jamais cessé d’écrire de la poésie. Il a publié son premier recueil en 2006 aux Éditions TNT, sous la direction de Raymond. Le titre ? Je vous le donne en mille : Renaissance. Or, c’est exactement ce que lui offrait la poésie, la possibilité d’une renaissance. À partir de ce moment, il ne serait plus un jeune en difficulté à l’avenir incertain ; il deviendrait un poète, un artiste. Les blessures du passé ne seraient plus de mauvais souvenirs à enfouir dans les territoires les plus reculés de la mémoire ; elles serviraient de matière à

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