Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Être vivant et honorer la mort
Être vivant et honorer la mort
Être vivant et honorer la mort
Livre électronique193 pages2 heures

Être vivant et honorer la mort

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Être vivant, les deuils, les perte set les deceptions ne touchent-ils pas tout le monde de pres ou de loin? Pour moi, le décès de ma conjointe Sylvie a crée l'ouverture À etre vivant et, ultimement, pour la premier fois depuis ma naissance, à aimer la vie. Je suis profondément emu et touché que ce livre soit un cadeau précieux pour tous les membres de la famille. Apprend-on aux enfants et aux jeunes adultes en transition de vie à accueillir pleinement leurs émotions? Que dire des adultes stressés qui se demandent comment être heureux dans cette vie qui va si vite! Une multitude de grand-parents et de gens retraités font de leur mieux pour dissoudre les douleureuses émotions du passé sans trop savoir comment. Se pourrait-il que nos ainés souhaitent partir le coeur plus léger? Ce livre n'est pas une biographie. C'est une profonde instrospection sur la transition de la mort à la vie dans nos deuils, nos pertes et les déceptions au quotidien. C'est la vie stagnante dans la chrysalide qui se métamorphose en une libre et majestueuse libellule qui nous ramene a l'intérieur. L'éclosion de vie!!! Je t'invite à écouter ton coeur!

 

De coeur et d'affection dans le vivant accueil plein et entier.

Raymond,

LangueFrançais
Date de sortie11 août 2023
ISBN9798223579687
Être vivant et honorer la mort

Auteurs associés

Lié à Être vivant et honorer la mort

Livres électroniques liés

Nouvel âge et spiritualité pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Être vivant et honorer la mort

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Être vivant et honorer la mort - Raymond Bernard

    Être Vivant

    et honorer

    la Mort

    Raymond Bernard

    Être Vivant

    et Honorer

    la Mort

    CORPS, MENTAL ET

    ÉMOTIONS EN ACTION

    Métamorphose Libellule Inc.

    Dépôt légal

    Dépôt légal : 2e trimestre 2023

    Catalogage avant publication

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada.

    BERNARD Raymond, 1960-…

    Être Vivant et honorer la Mort

    ISBN-978-2-925420-00-2(Imprimé)

    ISBN-978-2-925420-01-9 (PDF)

    ISBN-978-2-925420-02-6(Epub)

    ISBN-978-2-925420-03-3(Cédérom/DVD-ROM)

    Rédaction : Raymond Bernard

    Révision : Nicole Caron, Raymond Bernard

    Mise en page : Nicole Caron, Raymond Bernard

    Couverture : Sonia Lapointe, Bulle Design et Événement

    Photo de l’auteur : Julie Dessureault, Rose aux joues

    Copyright : Les Publications Internationales Métamorphose Libellule Inc. Raymond Bernard et Nicole Caron.

    Les éditions : Métamorphose Libellule Inc.

    906 Poitras, Magog, Québec, J1X6A3

    819-592-0906

    www.raymondjbernard.com

    info@raymondjbernard.com

    Tout le matériel sous quelle forme que ce soit de Les Publications Internationales Métamorphose Libellule Inc. est protégé par l’Office de la Propriété Intellectuelle du Canada (OPIC).

    Toute reproduction, même partielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou une reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d’auteur. Tous droits réservés.

    Limite de responsabilité :

    L’auteur et l’éditeur ne revendiquent ni ne garantissent l’exactitude, le caractère applicable et approprié ou l’exhaustivité du contenu de ce programme. Ils déclinent toute responsabilité, expresse ou implicite, quelle qu’elle soit.

    REMERCIEMENTS

    Sylvie, ta mort physique a mis au monde le cœur de Raymond. Ton héritage est la Grandeur qui ne peut plus être contenu.

    M’man, tu as mis au monde un fils qui est le pont entre la mort du cœur et l’émerveillement de le sentir enfin battre. Tu as toute mon admiration !

    Émylie et Janick, mes filles dont je fus l’instrument de votre venue sur cette planète. Ce trésor de mots et d’émotions est l’héritage que je vous offre.

    À chacun d’entre vous qui m’ont ramené au Roi et contribuer au petit roi de survivre, d’exister, de vivre enfin.

    De cœur et d’affection éternelle,

    Ton amoureux,

    Ton fils,

    Dad,

    Votre ami.

    Trois mots remplis de sens maintenant :

    Je vous aime !

    Raymond

    MOT DE L’AUTEUR

    Le moment est venu…

    Ces quatre mots entendus, vibrent si fort en moi. Ils résonnent du cœur qui se retient d’exploser d’Amour, de Joie qui ne se contient plus. 

    De Raymond qui s’aime enfin tel que le moment se pointe.

    Animé par l’humilité et la naïveté enfantine qui ne comprend rien et qui vit tout.

    Honorer l’héritage de Sylvie par la Grandeur qui ne peut plus être contenu.

    Si on qualifie un moment charnière comme étant l’événement qui change, transforme le cours d’une vie, le 25 décembre 2021 est ce moment.

    Avec tout mon Amour, la bienveillance dans mon franc parler et de cette pénétrante intensité qui me caractérise, je dévoile, comment concrètement, la mort de Sylvie me rend vivant au quotidien

    La renaissance de la libellule.

    Cette libellule représente l’art du changement et de la transformation. Elle nous appelle à nous métamorphoser, à opérer les changements nécessaires pour nous réaliser, à plonger plus profondément dans ce qui se vit en nous. Elle parle aussi des illusions et nous incite à voir au-delà des apparences, à regarder la vérité en face. La libellule nous invite à nous adapter en faisant preuve de souplesse et de flexibilité.

    En vivant pleinement notre vie, nous y apportons cette touche de magie qui lui manque et vivre avec plus de légèreté dans la totale confiance au rayonnement de la Lumière que nous Sommes.

    Parfois l’extérieur dicte notre retour à l’intérieur.

    Spontanément, le plein accueil devient un mode vie. Une page blanche qui se renouvelle à chaque instant.

    Cette flamboyante page blanche :  L’en…vol… l’ouverture à être vivant. Le chemin de la liberté intérieure et extérieure.

    S’il ne me reste que 24 heures de vie terrestre, j’en fais quoi maintenant ?

    De quelle manière je reviens en moi?

    Voilà les questions que je me pose, et que je vous propose.

    Combien d’excuses avons-nous besoin pour passer à l’action avec l’être complet que nous sommes déjà dans le vivant en devenir?

    M’aimer et enfin lever le voile sur ce qui se cache dans mon profond intérieur en incarnant cet amour, ne serait-il pas ce qu’il y a de plus précieux sur cette terre ?

    Au fil des pages de ce livre tu TE découvriras !

    Le tumulte du quotidien camoufle fort bien les ressentis des deuils et des pertes constants. Quels sont ces traumas?

    Le plus important n’est-il pas ce qu’ils éveillent émotionnellement en nous ?

    L’accumulation mortelle s’accentue et s’intensifie sans ta permission.

    Quelle est ta réaction d’apprendre que ta vie est prise en otage par les émotions non vécues ?

    Écrire ce qui pèse sur ton cœur, matin et soir, fissure cette chrysalide riche de la passion d’être Vivant par « l’accueil » de son éclosion.

    Le passage « la page blanche » avec l’exploration pratique des modes de vie. Le « comment accueillir pleinement ce que je ressens » opère la métamorphose de manière palpable et durable.

    À toi de jouer maintenant !

    Bienvenue dans ce paradoxal Monde d’Être Vivant !!!

    De tout mon cœur avec toi,

    Raymond

    PROLOGUE

    Je ne me sens pas vide. Je le suis.

    Cette relation censée me combler m’étouffe. Je résiste à quitter pour une foule de raisons toutes aussi valables les unes que les autres.

    Je n’arrive pas à me soutenir moi-même. Je ne sais pas comment.

    En moi cependant, scintille cette force de vie qui m’invite et m’incite à poser des gestes concrets.  En douceur autant que possible, alors que les hurlements pour être vivant s’époumonent et manque d’air.

    La trouille est incessante. Jour et nuit. Elle s’enroule autour de mon amour propre comme un boa avide de me bouffer.

    Je me laisse mourir ?

    Le sanguinaire déchirement est celui de ne pas m’écouter. Il y a tellement d’enjeux. Toutes ces peurs atroces me retiennent. Leur empilement écrase ma joie de vivre.

    Le petit roi s’écoute et ose s’ouvrir à lui-même. Maladroitement il achète la paix.

    La solution n’est-elle pas d’être seul ? Je me sens mort en dedans plus que jamais et vivant dans l’action de me connecter un peu au Raymond intérieur.

    Le deuil d’une relation pointe à l’horizon. Dans les faits, elle est déjà morte depuis un certain temps.

    L’éclatement est inévitable…

    Mais bon sang ou se cache cette foutu clé qui mène à la paix, au bonheur, à combler ce misérable vide intérieur ?

    PREMIÈRE PARTIE

    Mourir

    Lors d’un souper une amie me dit :

    - J’ai une question pour toi.

    - La réponse est non, qu’est-ce que tu veux ?  Dis-je en farce.

    Vas-y je t’écoute !  J’affiche un grand sourire, loin de me douter de sa question.

    - Tu peux retourner dans le passé et faire revivre Sylvie. En le faisant tu redeviens le Raymond d’avant. Ou bien, la situation reste comme elle est maintenant. C’est-à-dire, Sylvie est décédée et il y a le Raymond actuel. Que choisis-tu? 

    Sans hésitation je lui réponds :

    - L’option no 2.  Je suis vivant comme je n’ai jamais été, même quand j’étais avec Sylvie. Sa mort m’a mis au monde. Je dis l’option 2 et je t’avoue que j’ai quand même un pincement au cœur. 

    - Quelle belle phrase! « Sa mort m’a mis au monde ».

    - « Merci. Elle est quelque part dans le livre que je précise avec un sourire de reconnaissance et de serrement de tripes.

    Quelle belle question sans détour qui oblige à s’approcher de l’authenticité.

    CHAPITRE 1

    LE JOUR OU SYLVIE M’A MIS AU MONDE

    Nous sommes le matin du 25 décembre 2021. Cinq heures. Je me lève pour me rendre à la salle de bain. Il n’y a eu aucun appel.

    Je tremble, je respire à peine. Puis j’entends cette voix très distincte et claire qui résonne encore : « Prépare toi » …. Je prends ma douche, je me mets beau. Ce ne sont plus des papillons que j’ai dans le ventre mais des corneilles qui ravagent tout de l’intérieur. Je pleure et je sens ce qui s’en vient…

    Six heures, le téléphone sonne.

    Je me précipite. Que vais-je entendre ? sa voix ou celle du médecin ? j’en ai la nausée tellement la nervosité a gagné toutes les cellules du corps.

    -  Oui allô !

    -  allô mon amour, c’est moi.

    Mon Dieu ! Merci elle est en vie. Je ne l’entends presque pas; de toute évidence elle est sous l’effet de la morphine…

    -  Allô belle amour ….

    Elle baragouine quelque chose, je ne comprends pas. Elle est à peine audible, incohérente dans ses paroles. Puis j’entends des voix derrière elle.

    -  Belle amour voudrais-tu passer le téléphone au médecin, s’il te plaît? Je ne comprends pas bien ce que tu veux me dire.

    - Monsieur Bernard ?

    - Oui…

    - Je suis interne au CHUS de Fleurimont. Madame Asselin a fait une détresse respiratoire, hier. Nous avons pu la réchapper. On a demandé à madame Asselin de vous appeler pour votre consentement pour les soins de fin de vie.  Je crois qu’elle pensait qu’on voulait lui faire d’autres traitements, ce qu’elle refuse catégoriquement.

    - Êtes-vous capable de la garder 30 minutes en vie ? Je ne veux pas qu’elle meure seule.

    - Avec ce qu’on a fait hier elle pourrait faire la journée mais pas beaucoup plus. Y a-t-il des membres de la famille que vous aimeriez contacter ?

    Ces 30 minutes me paraissent tellement interminable d’autant plus que je ne vois plus rien. Les larmes s’accumulent dans mes lunettes et déforment ma vue, ma clarté.

    Sylvie et moi « devions » nous rencontrés. À sa vue mon cœur battait pour la première fois. C’était en 2005. Relation fusionnelle soutenue par un amour authentique de deux humains profondément blessés et souffrants. Je lui ai apporté un peu de bonheur et une raison de vivre. Elle a lentement restauré mon cœur méfiant.

    En arrivant à l’étage mentionné par le médecin, la déchirure émotionnelle s’allonge « Soins intensifs en fin de vie » …. En FIN DE VIE…. Une vague plus forte de larmes amplifie la fragilité de ma peine…je dois la voir. Vite !!

    Elle est calme et paisible ce qui me rassure un peu. Je lui flatte la main.

    Elle me soupire avec le peu de force qu’il lui reste et le masque d’oxygène qui voile sa voix :

    - Ça va?

    - As-tu mal belle amour ?

    - Ça va.

    - Je peux faire quelque chose pour toi? 

    - Non, ça va, souffle-t-elle avant d’enlever son masque respiratoire.

    J’approche une chaise. Je lui tiens la main. Ses mains qui m’ont tant caressé, rassuré.  Se mains tremblotantes qui ont cherché de la sécurité, annoncé ses peurs. La douceur que ses fragiles mains jointes aux miennes s’unissaient en faisant l’amour.

    Nos regards amoureux, complices qui se concrétisaient dans ces longues minutes de frôlement et de tendres caresses de nos doigts et de nos mains. Comme si le temps se cristallisait dans ce délicat touché.

    NOS MAINS unies qui ont marchés ensemble jour après jour à Magog, en Floride, au Texas, au Mexique, en République Dominicaine, à Barrie, en Outaouais, à Tadoussac, à Québec sa ville préférée.

    Ses mains qui prenaient les miennes lorsque nous nous chicanions. Ce geste puissant de me tendre ses mains amenait une ouverture pour communiquer. Pour nous réconcilier. C’est elle qui prenait les devants tout crispé et pogné que j’étais en dedans. Fuir en boudant était assez fréquent dans mes mécanismes de défense.

    Mes mains, avides de son corps qui la massaient doucement jusqu’à ce que s’apaise son cœur meurtri.

    Ses mains qui me donnaient des légères pressions dans le dos lors de nos câlins comme pour me signifier :

    - Viens plus près encore, reste avec moi. Guéris-moi de moi stp. Je ne peux vivre sans toi.

    « Guéris-moi de moi stp » …combien de fois m’a-t-elle m’a demandé de l’aider, de la guérir, d’être Celui que Je Suis, de m’être (mettre) en action toute ma Puissance, d’arrêter d’avoir peur de ma Force…  J’avais la chienne.  Peur de ne plus être aimé, d’être rejeté. Effroi des critiques, du jugement.

    Je lui demande à chaque instant : « comment tu vas ?  Elle me répond « arrête de me demander ça ».

    Que dit-on dans ces moments surtout quand ce sont les premiers et les derniers ?

    Avec mes silences d’impuissances se mêlent des : « je t’aime », des « Merci ».

    Elle me dit

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1