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Prier 15 jours avec Jean Debruynne
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Prier 15 jours avec Jean Debruynne
Livre électronique116 pages1 heure

Prier 15 jours avec Jean Debruynne

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À propos de ce livre électronique

Prêtre, poète, écrivain, auteur de jeux scéniques, de chansons, aumônier du scoutisme et de tant d'autres mouvements, Jean Debruynne (1925-2006) a usé des mots comme de clés pour ouvrir le chemin de la Parole dans les cœurs de ses compagnons de route. Sa tendresse pour les pauvres et les sans voix traverse toute son œuvre.

Il faut que la Parole devienne ma parole et que je lui prête mon souffle. C'est fabuleux quand on y pense, puisque c'est à travers ma parole, mon souffle, que passe l'Évangile.

Il laisse un héritage de créations inoubliables dont ce petit ouvrage veut nous faire découvrir la saveur. Toute sa vie de prêtre de la Mission de France s'est mise au service de l'humain, avec un regard de bonté, d'humour et d'amour. Écho des cris du monde, méditations, prières et poèmes, ce florilège écrit à plusieurs mains en est un reflet, cherchant à transmettre sa parole prophétique au service de la Parole.

LangueFrançais
Date de sortie14 oct. 2022
ISBN9782375823514
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    Aperçu du livre

    Prier 15 jours avec Jean Debruynne - Françoise Parmentier

    figure

    Prier 15 jours avec

    JEAN DEBRUYNNE

    COLLECTION PRIER 15 JOURS

    • Des livres sources

    – pour passer quinze jours en compagnie d’un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien.

    • Des livres pratiques

    – un rappel biographique en début de volume

    – un itinéraire balisé en introduction

    – une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l’ouvrage

    – pour aller plus loin, une bibliographie expliquée.

    • Des livres accessibles

    – un ressourcement qui va à l’essentiel pour des chrétiens actifs

    – une information donnée de l’intérieur pour un public plus large.

    Des membres de l’association Jean Debruynne « En blanc dans le texte » ont participé activement à la rédaction de ce livre.

    Noms des contributeurs :

    Jacques Carton

    Monique Ciredeck

    Gaëtan de Courrèges

    Marcelle Delour

    Arnaud Favart

    Caline Forest

    Françoise Leclerc du Sablon

    Jean-Marie Mallet-Guy

    Françoise Parmentier

    Odile Parlant-Pinet

    Geneviève Pasquier

    Dominique Rabet

    Bruno Régis

    Étienne Robin

    Jacques Rosier

    Michel Seyrat

    Prier 15 jours avec

    JEAN

    DEBRUYNNE

    par Françoise PARMENTIER

    Couverture : Florence Vandermarlière

    Illustrations de couverture :

    p. 1, portrait de Jean Debruynne

    Tableau de J. Debruynne

    p. 4, portrait de l’auteur

    © Nouvelle Cité 2022

    Domaine d’Arny

    91680 Bruyères-le-Châtel

    ISBN 9782375823200

    ISSN 1150-3521

    BIOGRAPHIE

    DE JEAN DEBRUYNNE

    Né à Lille le 11 mars 1925, Jean Debruynne entre dans le monde de l’entre-deux-guerres. Son père, d’origine flamande, a fait Verdun ; sa mère est alsacienne. Il a un frère aîné et une sœur cadette. En mai 1940, la famille Debruynne est évacuée et se retrouve dans le Lot-et-Garonne. À ce moment-là, l’adolescent rêve d’être marin, mais la marine s’étant sabordée, plus de marine, plus de rêve ! Tout est balayé d’un coup ! Il fait ses études au collège de Villeneuve-sur-Lot.

    Arriver dans le Sud-Ouest est pour lui un choc des cultures. Il franchit une frontière entre la langue d’oïl et la langue d’oc. Il change d’alimentation : on cuisine à l’huile et non au beurre, on boit du vin, jamais de bière, on mange non pas des frites mais des fèves. Avec son frère, il fait les foins, les moissons, les vendanges, et les paysans parlent entre eux non pas français mais gascon. C’est un véritable déracinement. Il découvre aussi une autre Église. Il venait d’une chrétienté, celle du Nord, et dans le collège catholique où il était élève, on comptait vingt-quatre prêtres. Là, des prêtres sont italiens, irlandais ou bretons, des étrangers pour les gens du pays, dont peu allaient à la messe. Le jeune Jean découvre un autre monde, celui de l’absence : cet élément sera déterminant dans sa vie.

    Lorsque son frère en âge de partir au service du travail obligatoire prend le maquis, il découvre l’esprit de résistance. Pour lui, résister, c’est être subversif. C’est refuser l’intolérance, l’indifférence et la négation des différences.

    C’est en feuilletant un journal que Jean Debruynne découvre par hasard la Mission de France. Cette lecture sera décisive. La Mission de France, ce sont des prêtres que les évêques de France, en 1941, ont voulu former et envoyer là où l’Église était absente. En 1943, son entrée au séminaire de la Mission de France à Lisieux s’inscrit dans cette migration géographique, culturelle et spirituelle. Le premier soir, le supérieur Louis Augros commence par dire à la vingtaine de jeunes gens réunis autour de la table : « Ici, il n’y a pas de règlement. Par conséquent, si vous voulez sortir, vous sortez ; si vous voulez aller en ville, vous allez en ville ; si vous voulez fumer une cigarette, vous fumez une cigarette. Vous êtes assez grands pour prendre la responsabilité de votre vie. Par contre, dit-il, il y a une règle, et cette règle, c’est l’obéissance au réel. » Cette obéissance au réel, à l’événement, commandera toute la vie de Jean Debruynne. Plus tard, sa rencontre avec Madeleine Delbrêl le confirmera dans cette puissante conviction. Cependant, le réel peut devenir un enfer. Pendant la nuit du débarquement, en juin 1944, Lisieux est bombardée. Six mille morts en une seule nuit ! Toutes les personnes de bonne volonté dont les prêtres et les séminaristes sont réquisitionnées pour aider les médecins, trop peu nombreux. Jean Debruynne va apprendre, auprès d’un médecin, à faire des accouchements, à couper des jambes…

    Après la Libération, pour acquérir davantage de maturité, il est invité par ses supérieurs à chercher un travail. Il commence comme cheminot et conduit des locomotives à vapeur. Ensuite, il apprend le métier de tôlier-formeur qu’il exerce durant deux ans chez Chausson, où il travaille sur la calandre de la célèbre Traction Avant. Puis, il devient valet de chambre dans l’hôtellerie. Revenu à Lisieux pour poursuivre son séminaire, il est ordonné prêtre en 1950, et nommé vicaire à la paroisse Saint-Hippolyte, dans le 13e arrondissement de Paris, près des usines Panhard, des fonderies et de nombreuses petites fabriques de chaussures.

    En 1953, Jean Debruynne devient secrétaire de la Mission de France. Une période très difficile commence alors pour lui et tous les prêtres ouvriers. Le Vatican ferme le séminaire de la Mission de France et interdit aux prêtres ouvriers de travailler. Jean Debruynne accompagne à Rome le cardinal Liénart, évêque responsable de la Mission de France, et le père Perrot, son délégué, pour négocier avec la curie romaine.

    Interdit de travail, Jean Debruynne reprend des études de philosophie et s’investit dans le langage et le symbole, ce qui le conduira plus tard à travailler au Centre national de l’enseignement religieux. Passionné par l’éducation, il succède au père Perrot comme accompagnateur national des Guides de France, puis des Scouts de France. Il écrit son premier jeu scénique en 1966, « Fille de Roi », pour un rassemblement des responsables des Guides de France. Il entre à l’école de jeu dramatique de Jean-Louis Barrault pour apprendre à s’exprimer avec son souffle et son corps. Toute annonce de la Parole, toute liturgie sera pour lui une expression scénique. Il a la chance de côtoyer Jacques Prévert. Avec lui, il découvre qu’écrire fait naître. Son œuvre poétique et littéraire se déploie à partir des années 1970.

    Sa sensibilité à ce qui germe, son attention aux pauvres et aux plus petits, son refus du conformisme et de la langue de bois, son enthousiasme pour explorer des chemins nouveaux se situent de plain-pied dans le monde des jeunes. Il veut leur annoncer l’Évangile en étant à leur écoute. Bayard Presse fait appel à lui pour la revue Okapi, dédiée aux 10-15 ans. En véritable pédagogue, il écrit des commentaires des évangiles. Parallèlement à son travail de sociologue, il est de plus en plus sollicité par des mouvements, des associations, des établissements scolaires, des congrégations et des diocèses. En tant qu’aumônier de la Conférence internationale catholique du guidisme, il participe à de multiples rencontres en Afrique, en Amérique latine, en Syrie et au Liban.

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