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Il était une fois... Décembre
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Livre électronique219 pages2 heures

Il était une fois... Décembre

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À propos de ce livre électronique

Friands d’histoires saupoudrées de magie de Noël, vous partagerez des aventures avec des personnages singuliers connus, méconnus, voire inconnus, sur un champ de batailles, dans une maison isolée, sur un marché de Noël ou dans des boutiques, lors d’une fête, dans des scènes culte, au milieu de contrées proches ou lointaines, et (re)vivrez d’agréables et grands moments de l’existence quotidienne dans lesquels il fait bon de profiter simplement de l’instant présent.
En dose prescrite (une histoire par jour) ou en mode gourmandise (ouvrage à dévorer en une seule fois), faites votre choix et… Lisez !
LangueFrançais
Date de sortie16 nov. 2021
ISBN9782312087146
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    Il était une fois... Décembre - Luciole

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    Il était une fois… Décembre

    Luciole

    Il était une fois… Décembre

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2021

    ISBN : 978-2-312-08714-6

    Avant-propos

    À quand remonte votre dernier flagrant délit de flânerie ?

    Depuis combien de temps ne vous êtes-vous pas arrêté pour contempler un paysage, savourer un bon dîner, écouter le chant d’un oiseau, caresser une tête blonde, respirer le parfum si singulier de l’orchidée et sourire à la vie ?

    Voilà pourquoi, il devient urgent de prendre quelques instants pour se ressourcer et pour laisser sortir l’enfant caché derrière les insipides obligations quotidiennes.

    Il existe de nombreuses occasions de prendre une telle résolution. Mais la période de décembre reste la plus favorable à la mutation de notre système de pensée. Il suffit de regarder dehors le cortège de lumières et les premiers flocons, de déguster du pain d’épices, de fredonner les chants de Noël, de revêtir un bonnet rouge, d’humer l’excellente odeur du vin chaud…

    Et là, la magie opère. Le miracle est en marche. Tout peut encore arriver.

    Il ne faut pas craindre le bonheur. Après tout, c’est juste une succession de bons moments à passer !

    Vous pouvez décider d’être heureux une seconde, une minute, une heure, une journée, puis 24… Foncez ! Vos rêves n’ont pour limites que celles que vous leur donnez…

    J’en ai un qui est en passe de se réaliser : partager une histoire avec vous du 1er au 24 décembre. Entre l’universalité de la condition humaine, les mésaventures et les espoirs, nous allons nous retrouver quelque part.

    Je souhaite que la lecture de ce recueil « Spécial pour grands enfants ! » vous apporte autant de joie que j’en ai eue lors de son écriture.

    1er décembre

    RECETTES DE NOËL(S)

    Pour réussir ses fêtes de Noël, il faut s’y préparer dès que possible. Les ingrédients indispensables doivent mijoter pendant des semaines, voire des mois pour que le 25 décembre s’imprègne de ce goût exquis de « C’est déjà fini ! C’est passé trop vite ! Il va falloir attendre 364 jours maintenant ! ». Le dosage dépend des préférences, de la capacité d’ingurgiter et de l’humeur de chacun.

    Noël ne souffre pas d’indifférence : on adore ou on déteste !

    Il se peut aussi que l’on en vienne à le remiser à une quelconque obligation familiale ou autre, par lassitude, par manque de moyens financiers ou de temps ou d’amour, ou encore pour défaut de magnificence, parce qu’on s’attend à tellement de miracles durant cette période que l’on est souvent déçu.

    Alors pour retrouver toute la saveur de Noël, nous allons distinguer 3 situations :

    1) Tout va pour le mieux

    2) Tout aurait dû aller pour le mieux

    3) Rien ne va

    Inutile de vous poser en victime et de vous diriger tout de suite vers le dernier paragraphe. D’ailleurs, pour inverser la tendance, nous commencerons par la fin, à la manière d’un diner à l’envers…

    Stop aux lamentations et place à l’adaptation…

    Et oui ! Il s’agit de remuer (soi-même et les autres) pour réussir une recette !

    3 – Rien ne va

    Vous vivez seul(e), vous avancez en âge, votre carrière professionnelle n’en est pas une, votre minuscule studio ne vous appartient même pas, vous ne vous intéressez à rien, vous vous demandez pourquoi vous vous levez le matin. Alors, cet étalage de bons sentiments vous donne la nausée autant que les petits plats luxueux que vous ne pourrez pas vous offrir.

    Le tableau est bien noir mais au cas où il manque un élément pour vous reconnaitre, vous pouvez ajouter au choix : une rupture sentimentale, la perte d’un proche, une maladie, un chômage, une saisie…

    Tout d’abord, il faut bien admettre que ce n’est pas le top dans votre vie. Mais le rideau de fin n’est pas encore tombé. Le rôle principal que vous tenez doit devenir votre priorité.

    Il ne tient qu’à vous de le jouer malheureux, miséreux, fataliste, joyeux, amoureux, tumultueux… Les nuances sont nombreuses et peuvent évoluer au gré de vos envies.

    Ensuite, il faut poser les problèmes un par un.

    En premier lieu, le célibat : peut-on le considérer comme un point négatif ? Pas vraiment, car il permet l’indépendance (élément fondateur d’une personne). Grâce à elle, on peut se connaître, s’accepter, s’aimer, puis aller avec toutes ses richesses vers autrui. Choix ou non, cette période de durée variable est une bénédiction pour se parfaire. Il faut l’utiliser et oublier l’absence de quelques attentions amoureuses ou de rires d’enfants qui arriveront peut-être un peu plus tard. Gros plan sur les avantages… Vive le silence, les grasses matinées ! Pas de réveil avec des ronflements, pas de pleurs pour un mal de dents ou une chute de vélo. Et vive ses bruits : la télé en pleine nuit, les concerts de rock, les parties sur la vieille console. Et ces trucs : les séances de gym express, les rencontres imprévues… Quelle(s) opportunité(s) !

    Bien sûr, on vieillit mais plus le temps passe, plus on gagne en expérience et autres aléas !

    On se dirige vers ceux qui nous correspondent. Ils nous font du bien, on peut lâcher prise et se laisser dorloter. On avance plus vite parce qu’on a établi sa propre liste de priorités. Le passé est un enseignement ; il permet d’agir positivement sur le présent pour améliorer son avenir.

    Ensuite, le job ? Il doit permettre de subvenir à ses besoins. Même si ce n’est pas toujours drôle, il faut bien manger ! Cela n’empêche pas de rester attentif : un changement peut se présenter et vous faire découvrir un métier passionnant. Il ne faut pas craindre l’inconnu. Tentez votre chance, tout en assurant vos arrières !

    Et le petit nid douillet ? Il demande peu de budget, peu d’entretien. La location permet de bouger rapidement. Là encore, un nouveau besoin et on opte pour un nouveau décor, un nouvel environnement. Sans fil à la patte, on peut suivre son instinct. C’est le détachement matériel et le retour à l’essentiel. Place au bien-être personnel ! Et oui les sceptiques, si on se sent bien, on a envie de partager son bonheur avec les autres.

    Alors arrêtez d’être malheureux ! Vous êtes égoïste en plus et c’est très mauvais pour votre carma. Sortez de la spirale infernale que vous vous êtes imposé et regardez autour de vous. Intéressez-vous aux autres au lieu de vous limiter à votre petite personne !

    Avant de vous persuader de l’impossibilité de la mission, soyez franc. Vous avez une chance incroyable entre les mains : un magazine rempli de jolies histoires dans lesquelles vous pouvez, j’en suis certaine, retrouver un souvenir joyeux. Et, ne mentez pas ! Vous avez encore de l’électricité (ou la luminosité ténue d’un jour de décembre), vous pouvez même les relire et savourer en souriant… N’ayez pas honte, vous êtes tout seul ! Donc personne ne vous voit…

    Qu’est-ce que j’aperçois ? Des coins de bouche qui s’étirent et des yeux qui pétillent ?

    Nous y sommes, nous pouvons maintenant penser Noël.

    1 – Tout va pour le mieux

    Vous avez en grande quantité le composant essentiel : la joie ! Du sentiment de faire le bien découlent vos invitations, votre décor, votre menu, vos cadeaux. Il est vrai que l’aspect financier peut réduire parfois l’imaginaire. On a l’impression qu’en offrant un cadeau de marque ou en dégustant du caviar arrosé de Ruinard, on apportera plus de bonheur. S’il est irréfutable qu’il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade, il est aussi démontré que les premiers ne sont pas toujours plus heureux que les seconds, parce qu’ils passent à côté de l’essentiel.

    Invitez ceux que vous aimez, simplement pour passer un bon moment ensemble, et peu importe s’ils n’entrent pas dans les clichés des gens comme il faut. L’important est de vivre pleinement cette fête où l’amour doit demeurer central. Vos convives peuvent être des membres de votre famille, des amis, un(e) voisin(e), une personne rencontrée par hasard et avec qui « Whaou, ça le fait trop ! », un joueur de carte, un copain de bistrot, un rencard de site web…

    Si vous faites cette démarche avec tout votre cœur, il en ressortira une réponse positive et/ou une invitation peut être différée mais sincère. Ne craignez pas de dévoiler votre solitude, vous verrez que vous êtes loin d’être seul(e) dans ce cas et un solo + un solo = un duo. Alors allez vers les autres !

    À la manière de Venise, Noël aussi est chez n’importe qui… C’est avec un sapin modeste ou un arbre majestueux ; une table étincelante de lumières d’or et d’argent ou un repas agrémenté de quelques douceurs ; un feu de cheminée ou une bougie allumée ; un grand cru ou un chocolat chaud ; le dernier PC ou une orange. Il faut chercher parfois un peu plus longtemps et déployer des trésors d’imagination pour satisfaire l’autre. L’investissement personnel détermine le goût de la recette de son propre Noël.

    Au lieu de repousser les limites de l’émerveillement par de la poudre aux yeux ; pourquoi ne pas revenir à la tradition avec une promenade pour observer les enfants qui profitent du moment magique des fêtes, des chants de Noël, le vin chaud à la cannelle et le pain d’épices, les cartes de bons vœux ? Toutes ces petites choses qui laissent un souvenir impérissable…

    2 – Tout aurait dû aller pour le mieux

    Bien que cela semble inutile de recommencer les explications, vous semblez avoir besoin d’un petit coup de pouce… Vous avez fait tout ce qu’il fallait depuis au moins une semaine : les invitations personnalisées par mail avec un décompte de jour en jour, la décoration design avec le sapin en métal, la guirlande noire et les boules roses, la dinde farcie pour douze personnes commandée chez le traiteur, les petits cadeaux dans les assiettes et c’est la catastrophe !

    À vous de me dire pourquoi si vous possédez les composants incontournables ?!…

    D’abord, il peut y avoir des conditions climatiques déplorables : une tempête de neige ou du verglas et certains ou tous ne pourront pas être présents. Dans cette situation, bon appétit ! Profitez de votre soirée et/ou allez frapper chez vos voisins avec une bouteille et votre dinde ; ils sont peut-être bloqués eux aussi et ils seront ravis de vous voir. Pour les autres, ce n’est que partie remise… Le traiteur sera content d’avoir une nouvelle commande à assurer !

    Si vous étiez un des convives, faites de même ! Et pensez au mail du lendemain pour votre hôte…

    Ensuite, vous pouvez avoir une maladie paralysante et contagieuse comme la varicelle ou une gastro. Là encore le report s’impose avec en prime une bonne nuit réparatrice…

    Ou bien, les enfants pleurent depuis leur arrivée à la vue du sapin. Il est urgent de leur inculquer l’esprit de Noël et de revenir à la tradition : « le Père Noël passera si vous êtes sages, si vous chantez bien fort Petit Papa Noël et si vous posez des biscuits et des carottes pour les rennes », en espérant que vous avez prévu ! Hé, ho… Il fallait vous y attendre, vous l’avez quand même un peu cherché avec la déco très personnelle…

    Il peut aussi y avoir un loupé culinaire, comme par exemple, une dinde brûlée. Dans ce cas, resservez un verre de vin à tout le monde et donnez des chocolats aux enfants.

    Pour les adultes, misez tout sur le fromage ou la bûche. Au besoin, quand les petits dorment, récupérez les biscuits au pied de l’arbre pour les offrir avec le café !!!

    Et pour finir, la palme du ratage le plus amusant revient à vos chères petites têtes blondes qui ont échangé les noms sur les paquets. Oncle Michel se retrouve avec une palette de maquillage, Grand-père Jean avec le kamasutra en DVD, Mamie Fabie a déballé la boîte de cigares cubains, le petit Sam demande des explications sur un abonnement à la maison de la culture… Poursuivez sur la dérision ! Proposez à l’oncle Michel de maquiller les enfants en elfes, à votre Grand-père de retrouvez ses 20 ans, à votre Mamie de tester et au petit Sam de chercher avec lui les spectacles pour enfants qu’il préfère.

    S’ils sont réfractaires, avouez que Noël reste le jour des plus jeunes et qu’ils se sont amusés… À leur tour de deviner à qui les présents étaient destinés…

    Vous pouvez aussi leur faire la lecture d’une recette que vous avez failli réussir à la perfection.

    Et ajouter que c’est votre touche personnelle qui lui aura donnée ce goût si particulier d’un Noël singulier que personne n’est prêt d’oublier.

    À vos tabliers, marmitons !

    2 décembre

    UN NOËL RISQUÉ

    Je veux bien prévoir le dîner du réveillon mais je m’inquiète pour la route ! Depuis le drame de l’an dernier, je ne suis plus tranquille ; un mort et un disparu. Quelle horreur ! Pauvre Gustave, son corps mutilé… Quant à Myc, on ne l’a jamais revu. Dieu seul sait ce qui a pu lui arriver…

    L’époque a bien changé. Quand j’étais jeune, je me baladais dans les coins les plus sombres et les plus retirés. J’y passais d’ailleurs parfois de merveilleux moments en compagnie d’aventuriers venus explorer dans le secteur. Ils avaient un parcours extraordinaire. Ils sillonnaient les routes, adoptaient des rythmes et des styles de vie différents, tantôt dans l’ombre et tantôt au grand jour. Ils prenaient des risques, ils investissaient les auberges puis quittaient les lieux en trombe, une fois le ventre plein sans demander leur reste. Ils bravaient les interdits en reniflant les dessous des femmes. Ils défiaient les machos ou les effrayaient parfois simplement en apparaissant par surprise. Cette existence me tentait et j’aurais suivi Bill les yeux fermés si je n’avais pas été forcée d’aider ma mère, contrainte d’élever seule ses huit enfants. Comme le destin peut être cruel ! Fille aînée d’une famille nombreuse, orpheline

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