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L'ère de la restauration
L'ère de la restauration
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Livre électronique272 pages4 heures

L'ère de la restauration

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À propos de ce livre électronique

C’est évident aujourd’hui que des événements de la fin des temps sont en train de se produire et qu’il n’y a jamais eu un besoin si important de restauration. Dieu veut restaurer l'Église à la gloire qu'elle avait autrefois. Il veut en faire une église extrêmement glorieuse, sans taches ni rides. Dans ce livre, Dr Bailey montre comment les livres de la Restauration, Esdras et Néhémie, ont des vérités qui s’appliquent à la restauration historique d'Israël, la situation de l'Église actuelle et notre vie personnelle.
LangueFrançais
Date de sortie30 sept. 2021
ISBN9781596654716
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    Aperçu du livre

    L'ère de la restauration - Dr. Brian J. Bailey

    L’ÈRE DE LA RESTAURATION

    Une étude des livres d’Esdras et de Néhémie

    Dr. Brian J. Bailey

    Cet ouvrage est la traduction française du livre :

    « The Restoration Era »

    © 2003 Brian J. Bailey

    Version 1.0 en anglais.

    L’ÈRE DE LA RESTAURATION

    © 2020 Brian J. Bailey

    Version 1.0 en français.

    Tous droits réservés.

    Traduit de l’anglais par Lydie Benquet-Mallet.

    Sauf indications contraires, toutes les références bibliques citées dans cette étude

    sont tirées de la nouvelle version Louis Segond révisée, dite « à la Colombe ».

    Aucune partie de ce livre peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou physique sans l'autorisation écrite de l'éditeur, à l’exception de brèves citations dans un article ou une revue.

    Édité par :

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    Publié en tant que livre électronique le septembre 2021

    E book -ISBN 1-59665-471-6

    Pour plus d’information, veuillez contacter :

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    06 B.P. 9287 · Ouagadougou 06

    Courriel : sionafrique@gmail.com

    Site Web : missionsion.com

    Pour plus d'informations sur d'autres langues, veuillez contacter :

    Zion Christian Publishers

    Un ministère de Zion Fellowship, Inc.

    P.O. Box 70

    Waverly, NY 14892

    Tel : (607) 565-2801

    Fax : (607) 565-3329

    www.zcpublishers.com

    www.zionfellowship.org

    REMERCIEMENTS

    Au personnel de la rédaction en anglais : Joyce Aw, Carla Borges, Sarah Brogan, Sarah Kropf, Mary Humphreys et Caroline Tham.

    Au personnel de la rédaction en français : Lydie Benquet, Stan Sié Da, Djémilatou Gomgnimbou, Justin Kropf, Sarah Kropf, Jerôme Tondé, Suzette Topper et T.A. Topper II.

    Nos remerciements s’adressent également à tous les bien aimés pour leurs nombreuses heures d’assistance inestimable sans lesquelles ce livre n’aurait pas pu voir le jour. Nous leur adressons notre profonde reconnaissance pour leur diligence, leur créativité et l’excellence de leur travail de compilation pour la gloire de Dieu.

    PREFACE

    Le thème de la restauration constitue le message universel des Saintes Écritures, depuis le livre de la Genèse jusqu’à celui de l’Apocalypse. Son objectif : restaurer la relation de l’homme avec Dieu après la chute d’Adam, a trouvé son accomplissement par la mort de Jésus, l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Que ceux de Ses enfants qui sont déchus de leur position de rachetés après le salut (ou qui se sont éloignés des vérités reçues) se retrouvent à nouveau sur la voie de la justice et de la sainteté : tel est l’ardent désir de Dieu.

    Néanmoins et comme toujours, le Seigneur recherche des intercesseurs qui s’investiront dans la restauration de Son peuple. La main de Dieu intervient toujours par les prières et l’intercession de Ses enfants. Il nous faut cependant garder présent à l’esprit le fait que le Seigneur a divinement fixé les périodes de restauration. Ceci vaut tant pour la destinée des nations que pour celle des individus.

    Par les écrits de Jérémie (Jérémie 25 :11-12), Daniel comprit que Jérusalem vivrait 70 années de captivité avant sa restauration (Daniel 9 :2). Cette vérité devint vivante dans l’esprit de Daniel, la première année de Darius, le roi des Mèdes, qui s’empara de Babylone, juste trois années avant la fin des 70 ans de captivité. Ainsi, Daniel commença à prier au moment voulu. Selon Ecclésiaste 3:3, il y a un temps pour démolir et un temps pour bâtir, un temps pour toute chose !

    La restauration tient résolument au cœur de Dieu. C’est ce qui ressort dans toute la Parole de Dieu, de génération en génération. En fait, tel est le sens de la religion : unir à nouveau ce qui jadis ne faisait qu’un. Il nous faut réaliser que la restauration est l’objectif suprême de Dieu qui trouve son origine dans Son cœur même, car dès le commencement, Il connaît la fin. Dès le jour où Il créa l’homme, Il savait que celui-ci chuterait et qu’une restauration serait nécessaire par Son fils.

    Pour cette raison précise et dès la fondation du monde, Il communiqua cette révélation à Son Fils bien-aimé. Dans Romains 8 :29-30, nous lisons : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Dans Sa préscience, Dieu sait exactement qui Lui répondra et ce qui se produira dans notre vie.

    La restauration vaut pour quatre domaines essentiels : la restauration de l’homme, celle de la nation d’Israël, la restauration de l’Église et celle de la création, à savoir cette terre dans le domaine naturel (Romains 8 :22).

    Une étude attentive de la Parole de Dieu nous apprend qu’Adam était appelé « le fils de Dieu » (Luc 3 :38). Adam fut créé à l’image de Dieu et à Sa ressemblance, autrement dit il fut créé comme Dieu. Ainsi donc, si nous considérons l’homme, en un certain sens, nous regardons Dieu. Il voulait vivre en communion avec Adam, mais pour rendre possible cette communion avec l’homme, il fallait une mise à l’épreuve. Adam fut créé en condition d’innocence. Quelle différence existe-t-il entre innocence et sainteté ? L’innocence n’avait pas été mise à l’épreuve. Nous évoquons souvent l’innocence d’un enfant, condition réellement merveilleuse. Un enfant est innocent simplement parce qu’il n’a pas encore eu d’occasions de commettre le mal. Or, l’innocence n’est pas ce que Dieu désire, mais la sainteté. Celle-ci n’est possible que par les tribulations et les mises à l’épreuve par lesquelles l’on choisit le bien et refuse le mal. Adam subit cette mise à l’épreuve, précisément dans le domaine qui révèle le cœur de Dieu : l’amour. Cette mise à l’épreuve devait révéler s’il aimerait Dieu en premier, avant toute autre chose. Adam échoua dans cette mise à l’épreuve : quand Eve prit du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et devint péché par sa désobéissance à Dieu, Adam fit passer Eve avant Dieu.

    En lisant les premiers chapitres de la Genèse, généralement, nous ne considérons pas Dieu en la matière. Nous nous attardons sur Adam qui opéra le mauvais choix, sur la désobéissance d’Eve, sur la tromperie du serpent, mais nous oublions que le cœur de Dieu fut totalement brisé parce que le choix d’Adam se porta sur Eve et non sur Lui. Dieu doit occuper la première place dans notre vie, avant les autres. En fait, Adam rejeta Dieu qui Lui ne rejeta pas Adam. Cette même expérience se reproduira maintes fois dans notre vie. Des bien-aimés nous rejetteront, mais nous, nous ne devons pas les rejeter.

    La Parole de Dieu nous rapporte trois paraboles qui parlent tout spécialement de restauration : la parabole de la brebis perdue, de la drachme égarée et du fils prodigue. Chacune d’elles évoque une catégorie de croyants en besoin de restauration.

    Nous trouvons la première dans Luc 15 :4-7 : « Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse pas les 99 autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ? Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle chez lui ses amis et ses voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance. »

    Considérons un instant les brebis. La Parole de Dieu nous compare à elles. Esaïe 53 :6 déclare : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous. » Cette parabole émet l’idée que nous sommes perdus par ignorance. En effet, souvent une brebis s’égare par ignorance car elle ne comprend qu’elle doit suivre le berger. Un croyant peut de même se perdre par ignorance.

    L’autre parabole se trouve dans Luc 15 :8-10 : « Ou quelle femme, si elle a dix drachmes et qu’elle perde une drachme, n’allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la trouve ? Lorsqu’elle l’a trouvée, elle appelle chez elle ses amies et ses voisines et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent ».

    Une pièce de monnaie ne peut pas s’égarer d’elle-même mais une brebis le peut. Une pièce peut être perdue du fait d’une négligence. En pareil cas, il faut une recherche diligente. Nous, pasteurs et conducteurs spirituels, nous avons la responsabilité d’aller à la recherche de croyants qui peuvent être perdus à cause d’une négligence. Ainsi, certains peuvent se perdre du fait d’une ignorance de leur part, tandis que d’autres le peuvent à cause d’une négligence de notre côté. Vient ensuite la troisième catégorie.

    Luc 15 :11-32 relate l’histoire du fils prodigue : « Il dit encore ; Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de la fortune qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils rassembla tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dissipa sa fortune en vivant dans la débauche » (versets 11-13).

    Le plus jeune fils réclama sa part d’héritage afin de pouvoir en jouir et il partit vers le lieu de son choix. Voici un cas de volonté inflexible. Il avait résolu de quitter la maison de son père. Il est tant de jeunes et de moins jeunes aussi qui sont déterminés à délaisser les voies de Dieu. Ils décident de partir et rien ne peut les en dissuader. Comme dans le cas des deux premières paraboles, seule la grâce de Dieu peut restaurer ce rétrograde :

    « Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. Il se lia avec un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs faire paître les pourceaux. Il aurait bien désiré se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Rentré en lui-même, il se dit : Combien d’employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi ici, je péris à cause de la famine. Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés » (Luc 15 :14-19).

    Fait intéressant : ce n’est pas le père qui partit à la recherche de son fils. Il attendit que celui-ci revienne à lui. Ceux qui partent de leur propre chef doivent souvent s’aventurer sur un chemin dangereux. Il se dit que la voie d’un rétrograde est très dure. Il arrive souvent qu’il tombe dans les fosses des péchés les plus graves et les plus répugnants, qu’il soit affligé d’une mauvaise santé, de chagrin et de circonstances difficiles. C’est seulement lorsqu’il touche le fond qu’il retrouve ses sens. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour tous mais je suis vraiment persuadé qu’il y a beaucoup plus d’espoir pour un rétrograde que nous ne le pensons.

    L’étude de la Parole de Dieu nous apprend que l’une des caractéristiques d’un réveil est la restauration des rétrogrades. Grâce à l’examen de ces trois paraboles, nous constatons qu’une personne peut rétrograder par ignorance, comme dans le cas de la brebis perdue, une autre par négligence et qu’il faut partir à sa recherche et troisième cas, une personne peut se perdre du fait de son entêtement et parvenir à une restauration en reprenant son bon sens.

    « Il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa. Le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt, et des sandales pour ses pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. Il appela un des serviteurs et s’informa de ce qui se passait. Ce dernier lui dit : Ton frère est de retour, et parce qu’il lui a été rendu en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère et ne voulut pas entrer. Son père sortit pour l’y inviter. Alors il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, jamais je n’ai désobéi à tes ordres, et à moi jamais tu n’as donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils que voilà est arrivé, celui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau gras ! Toi, mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ; mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé » (Luc 15 :20-32).

    Le père n’eut pas à réfléchir deux fois à propos de l’accueil qu’il réserverait à son fils après son retour. Il prépara un merveilleux festin et accueillit les bras ouverts le fils prodigue. Par contre, le fils aîné se montra furieux car il avait été fidèle alors que son jeune frère avait dilapidé son bien. Alors que son jeune frère était de retour à la maison, il aurait dû l’accueillir, lui aussi. Ce frère aîné n’avait pas un cœur de père. Ce père savait que si ce fils n’était pas revenu, il serait mort, perdu dans ses transgressions et ses péchés, qu’il irait en enfer. Nul doute que ce père ait prié et crié à Dieu en vue d’une restauration. Il n’avait aucune illusion : pour Dieu, ce plus jeune fils serait mort. En un sens très réel, il nous faut réaliser que sans une restauration, un rétrograde est déjà perdu.

    Dans le passé, j’ai été stupéfait à propos de ce que certaines personnes avaient fait et j’avais pensé qu’il n’existait pas le moindre espoir pour elles et pourtant, réalité surprenante, elles sont revenues à l’église, restaurées. Ainsi, tout dépend de nos prières. La restauration est ce que désire le Seigneur. Il veut nous faire comprendre qu’Il est « marié » au rétrograde (Jérémie 3 :14), qu’Il aspire à le ramener à Sa personne.

    Il est important que nous comprenions ceci : lorsque Dieu nous met à cœur quelqu’un, nous devons être fidèles dans la prière en sa faveur. Si des gens ont été perdus par ignorance et négligence, nous pouvons accomplir notre part en les ramenant au Seigneur. Cependant, si de plein gré, ils ont quitté le droit chemin, la seule chose que nous puissions faire est de prier pour eux.

    Il y a de nombreuses années, j’ai fréquenté une église constituée d’alcooliques rachetés. Ils aimaient sauter et raconter comment Dieu les avait rachetés. Oh quelle joie pour le Seigneur que ceux qui s’étaient égarés étaient de retour ! Il y a une telle joie dans le ciel ! Mais, dans la même église, un homme se leva pour témoigner après les autres et dire : « Mon témoignage est plus grand que tous les vôtres, parce que le Seigneur m’a préservé de la boisson. » Le miracle suprême est d’être gardé. Nous devrions donc implorer la grâce afin d’être gardés. Si pourtant quelqu’un a chuté, nous pouvons placer un espoir dans le Dieu de la restauration, car oui, le Seigneur veut restaurer !

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    LE LIVRE D’ESDRAS

    Introduction

    A cause de la désobéissance du fils de David, c’est-à-dire du roi Salomon, après sa mort Israël se trouva divisé en deux parties : le royaume du Nord comprenant dix des douze tribus et le royaume du Sud, Juda.

    Les dix tribus du Nord, sous le règne de Jéroboam, fils de Nebat, ne tarda pas à sombrer dans l’idolâtrie. Après le règne de 20 rois successifs, presque tous impies, en 722 avant Jésus-Christ, le royaume tomba aux mains des Assyriens du souverain Sargon. Sous la domination des monarques qui succédèrent à Sargon (Sennachérib, Esar-Haddon et Assourbanipal), Israël vécut plusieurs déportations dans des pays païens.

    Le royaume du Sud se montra fidèle pendant la plus grande partie de sa toute jeune existence, mais il finit par sombrer dans le mal, plus particulièrement sous le roi Manassé. Ce fut la raison pour laquelle Dieu décida pour lui une captivité de 70 ans à Babylone, captivité qui commença en 606 avant Jésus-Christ et s’acheva en 536 avant Jésus-Christ par le décret de Cyrus le Grand, roi de Perse, ordonnant la reconstruction du temple de Jérusalem. Ceux qui entreprirent cette tâche furent le gouverneur Zorobabel (un descendant de David dans la lignée de Christ) et le souverain sacrificateur Josué.

    La période de la Restauration commença 500 ans avant Jésus-Christ et servit à préparer Israël à Sa venue. Cette période de l’histoire d’Israël est analogue à la période de la Réformation qui débuta il y a 500 ans afin de préparer l’Église à la seconde venue de notre Seigneur. Aucun doute, nous n’insisterons jamais assez sur l’importance, dans l’histoire du genre humain, de cette période qui vit la reconstruction du temple, la restauration de l’adoration dans le temple, la résurgence des vérités de Dieu et de l’enseignement de la Loi sous Esdras. Ce fut par lui, sacrificateur enseignant, que furent assemblées les Écritures et que furent écrits de nombreux psaumes, ainsi que les livres historiques des Chroniques et d’Esther. L’importance de cet homme était telle que les Juifs le qualifièrent de « second Moïse » en raison de son attachement à la Loi.

    De toute évidence, Satan perçut le danger de cette ère pour son propre royaume des ténèbres. Ce fut la raison pour laquelle il suscita, an cours de cette période, trois protagonistes essentiels :

    1. Gautama Bouddha (560-480 avant Jésus-Christ) qui, en Inde, fut à l’origine de l’enseignement diabolique du bouddhisme.

    2. Confucius (551-479 avant Jésus-Christ) qui, en Chine, fut à l’origine du confucianisme, enseignements d’un homme qui ne connaissait pas Dieu.

    3. Socrate (470 -399 avant Jésus-Christ) qui, en Grèce, propagea la philosophie contre laquelle l’apôtre Paul mit en garde les Colossiens : ne permettre à personne de séduire les croyants par la philosophie et par de vaines tromperies (Colossiens 2 :8). Platon (428-347 avant-Jésus-Christ) poursuivit les enseignements de Socrate. Son adepte le plus célèbre fut Aristote (384-322 avant Jésus-Christ) qui, à son tour, fut le tuteur d’Alexandre le Grand.

    La période de la Restauration est couverte par six livres de l’Écriture : les livres historiques d’Esther, d’Esdras et de Néhémie et les livres prophétiques d’Aggée, Zacharie et Malachie. Dans le présent ouvrage, nous nous attarderons sur les livres d’Esdras et de Néhémie, puisque le livre d’Esther a fait l’objet d’une étude antérieure séparée intitulée Esther. Les livres des prophètes ont été étudiés dans un ouvrage intitulé Les petits prophètes, livre trois. Le présent texte porte sur les livres d’Esdras et de Néhémie et couvre la période qui va de 536 à 425 avant Jésus-Christ.

    Voici la relation chronologique de ces livres avec celui d’Esther et des prophètes :

    L’arrière-plan historique

    Données chronologiques

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