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« Jean Bonneau », le fou « Duroy »
« Jean Bonneau », le fou « Duroy »
« Jean Bonneau », le fou « Duroy »
Livre électronique317 pages1 heure

« Jean Bonneau », le fou « Duroy »

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À propos de ce livre électronique

Voler un voleur n’est point malhonnête…
La vie est parfois ennuyeuse, surtout quand on a de l’argent à ne plus savoir qu’en faire. Plusieurs couples d’amis ont décidé de ne pas sombrer dans une lassitude embourgeoisée. Pour cela, ils se réunissent certains Week-ends dans l’espoir de rompre cette monotonie en n’oubliant pas toutefois que l’on peut allier le travail aux plaisirs…
Malheureusement, le bonheur des uns fait le malheur des autres et Jean, chômeur malgré lui, va vite en faire les frais.
Cependant, ce dernier dont les talents de comique invétéré ne manquent pas, va vite se retrouver dans une situation pour le moins inattendue…



(Bien mal acquis ne profite Jamais sauf à ceux qui acquièrent le mal acquis du mauvais acquéreur…)
LangueFrançais
ÉditeurLes Éditions du Net
Date de sortie1 juil. 2020
ISBN9782312074207
« Jean Bonneau », le fou « Duroy »

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    Aperçu du livre

    « Jean Bonneau », le fou « Duroy » - Eric Guillot

    Avant-propos

    L’essence même du rire est une manifestation physique incontrôlable. Sa spontanéité vient en un instant perturber le fonctionnement de l’organisme qui s’abandonne à un petit désordre physiologique momentané. Dans notre société rigide où le rire a de moins en moins sa place, nous devons contrôler en permanence ce phénomène naturel pourtant salvateur. Comment refouler un tel réflexe expressif qui résulte de la joie de vivre ? Ce serait aller contre la nature que de demander à un être humain de ne pas rire comme de lui interdire d’éternuer, de roter, d’avoir le hoquet ou bien encore de péter… A contrario, nous devrions exprimer tout ce que notre organisme développe naturellement. Alors oui : « Rions, éternuons, hoquetons ou bien encore pétons… »

    Il est si bon de faire fonctionner nos nombreux muscles faciaux dont les zygomatiques ainsi que notre diaphragme qui en se contractant, entraîne par le fait un déploiement du larynx.

    Qui n’a jamais entendu un de ses congénères employer ces formules révélatrices que sont : « Éclater de rire, se tordre de rire, mourir de rire, se fendre la poire, se tenir les côtes, se dilater la rate, à gorge déployée ou bien encore rire comme des fous, rire aux larmes et d’autres expressions encore… » Toutes ces formulations traduisent bien les effets symptomatiques positifs que le corps humain peut ressentir sous l’influence du rire.

    En effet, comme tout à chacun, nous avons besoin à certains moment de la journée de lâcher prise de façon à réguler notre stress, nos peurs, nos anxiétés ainsi que nos angoisses qui parasitent notre organisme. Rappelons-nous quand même que nous avons rigolé de tout lors de notre enfance et même jusqu’à rire d’un camarade qui était tombé en se faisant mal. Certes, nous étions insouciants : toutefois, cela démontre que l’on peut même rire face à une situation de nervosité ou de stress trop intense. Peut-on imaginer qu’un enfant rit en moyenne 300 fois par jour alors qu’un adulte ne rit plus que 15 fois par jour. Cela prouve malheureusement que les codes sociétaux transforment nos comportements jusqu’à nous faire perdre notre âme d’enfant dont le moteur est la joie de vivre.

    En d’autres termes, par l’humour, nous pouvons inverser la vapeur en bouleversant notre mode de vie par la dérision. Ainsi, celle-ci nous permet non seulement d’avoir un autre regard sur le monde qui nous entoure mais également d’élever la critique ainsi que l’auto-critique. Tout cela sans avoir les effets néfastes de la frustration engendrés par les règles sociétales. Il faut avouer que ces dernières nous imposent une existence irréprochable et de ce fait un cheminement sans sortir des sentiers battus. Où est la place de l’imprévu dans ce dédale de routes toutes tracées et signalisées ? Pouvons-nous à certaines occasions, nous libérer de ce carcan pour le moins oppressant ? Avons-nous assez de force d’esprit pour lutter contre ces multitudes de contraintes rébarbatives ? Ou décidons-nous tout simplement de les rendre plus acceptables par le rire ?

    Chacun de nous doit faire sa propre auto-psychanalyse afin d’évaluer ses défauts qu’il pourra évacuer ensuite par l’auto-dérision. Cette introspection lui permettra d’avoir un exutoire libérateur, une échappatoire où il s’émancipera pour faire naître des pensées ainsi que des idées plus saines.

    Le mot d’ordre serait-il de retrouver une certaine liberté par une révolution de l’expression comique ? Imaginez que vous vous trouviez dans une réunion ou tous vos collaborateurs sont vêtus d’un costume et d’une cravate ou d’un tailleur pour les femmes ? Au moment où la concentration est à son apogée, vous dites : « J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer… » Puis vous ajoutez : « Ma secrétaire vient de m’apprendre que je ne suis pas stérile… »

    Après une telle déclaration, il planera quelques secondes de doute où vous vous sentirez ridicule mais que suivra… un déferlement de rire non attendu. Ensuite, lorsque que tout le monde aura recouvré un esprit lucide, la réunion en sera plus débridée et on n’hésitera plus à plaisanter afin de désamorcer le trop plein de sérieux.

    La grande et fameuse question est : « Peut-on rire de tout ? » Par logique et bon sens, si nous parlons de tout sans tabou, alors pourquoi ne ririons-nous pas de tout ? Il faut accepter l’intégralité du rire, même pour les institutions étatiques ou bien encore religieuses. Leurs prérogatives n’en resterons pas moins intactes.

    Bien plus qu’un simple réflexe naturel, il devient alors nécessaire de pratiquer l’humour dans notre société figée. Il est donc important d’arrêter de se livrer à une censure malsaine qui réduit l’humain à un stéréotype durant toute sa vie et ne lui permet pas de s’émanciper.

    Ainsi, par sa communicabilité, le rire va créer des liens de partage et de convivialité dont nous ressortirons plus joyeux. Cette félicité nous guidera alors sûrement vers un monde meilleur et pourquoi pas vers le bonheur…

    « Le bonheur ne sourit qu'à ceux qui savent rire. »

    Les Personnages

    Jean Bonneau (Chômeur)

    Marjorie (Voisine de Jean)

    Lucien (Patron du café)

    Monique (Femme de Lucien)

    Pierre Duroy (Président Directeur Général de Trandingcach)

    Inès Duroy (Femme de Pierre)

    Blaise Duroy (Fils de Pierre et Inès)

    Mélusine Duroy (Fille de Pierre et Inès)

    Charles-Henri De La Place (Président Directeur Général de Optiontrad)

    Anne-Marie De La Place (Femme de Charles-Henri)

    Oscar De La Place (Fils de Charles-Henri et Anne-Marie)

    Éléonore De La Place (Fille de Charles-Henri et Anne-Marie)

    Gérard Roman (Président Directeur Général de Tradworld)

    Élise Roman (Femme de Gérard)

    Alain Roman (Fils de Gérard et Élise)

    Alice Roman (Fille de Gérard et Élise)

    Lucas Laporte (Président Directeur Général de Mentrader)

    Évelyne Laporte (Femme de Lucas)

    Benoît Laporte (Fils de Lucas et Évelyne)

    Fabien Laporte (Fils de Lucas et Évelyne)

    Claire (Secrétaire de Pierre)

    Max Madre (Chauffeur de maître de Pierre)

    Vincent (Fou de Charles-Henri)

    Henri (Fou de Gérard)

    Bernard (Fou de Lucas)

    Mégane (Intérimaire)

    Olivier (Intérimaire)

    Eva (Intérimaire)

    Mario (Intérimaire)

    Angel (Concierge de l’immeuble où demeurent Jean et Marjorie)

    Maria (Cuisinière de Pierre)

    Scène 1

    LUCIEN (PATRON DU CAFÉ)

    (Au café « Chez Lulu »)

    Salut « Jean-bon » ! Qu’est-ce que je te sers ?

    JEAN

    En premier, tu me sers la main et en second, un sandwich au chômage… Euh… Au fromage !

    LUCIEN

    (En souriant)

    Est-ce que tu sais le point commun qu’il y a entre le fromage et le chômage ?

    JEAN

    Aucune idée !

    LUCIEN

    Eh bien, les deux viennent d’hollande !

    JEAN

    (En riant)

    Qu’est-ce que tu es bête mon Lulu…

    LUCIEN

    J’essaye de te remonter le moral, vu la tête que tu fais en ce moment !

    JEAN

    C’est parce que ça me déprime d’être au chômage !

    LUCIEN

    Tu devrais t’engager dans la gendarmerie !

    JEAN

    Et pourquoi dans la gendarmerie ?

    LUCIEN

    Parce qu’il recherche un psychopathe depuis trois mois !

    JEAN

    (En éclatant de rire)

    Que tu es con !

    (Et en regardant son voisin de table)

    Quel con ce Lulu…

    MONIQUE

    Tu n’es pas le dernier non plus mon « Jean-Bon », toi et mon Lulu, vous êtes deux boute-en-train !

    JEAN

    Si nous sommes debout en train cela signifie qu’il n’y a plus de place pour s’asseoir !

    MAX (CHAUFFEUR DE MAÎTRE)

    (À la table juste à coté de Jean)

    Excusez-moi pour mon indiscrétion, mais, j’ai cru comprendre que vous êtes à la recherche d’un emploi ?

    JEAN

    Oui malheureusement, pourtant, je vais régulièrement au gymnase !

    MAX

    Vous voulez dire à Pole Emploi ?

    JEAN

    (En riant)

    Non, j’ai bien dit au gymnase car le travail ne court pas les rues, il court au gymnase !

    MAX

    Je crois que vous allez intéresser mon patron !

    JEAN

    Comment ça ?

    MAX

    Mon patron recherche un animateur !

    JEAN

    Mais je ne connais rien à l’animation car j’ai toujours travaillé chez « les poulets du Val de Loire ». Attention, je ne parle pas de la police du Val de Loire mais des vrais poulets : « Kot ! Kot ! Kot ! ».

    (En regardant bêtement Max puis en riant)

    Je le fait bien, hein ? : « Kot ! Kot ! Kot ! »

    MAX

    Oui justement, vous voyez que vous êtes très doué pour l’animation. Je vous assure, vous devriez vous orienter vers ce secteur d’activité. Croyez-moi, vous êtes passé à côté de votre vocation mais il n’est jamais trop tard !

    JEAN

    Ha bon ! Vous croyez ?

    MAX

    Bien sûr, l’animation c’est quand même mieux que de compter ou de découper des poulets toute la journée !

    JEAN

    Non, moi j’étais chargé de contrôler le croupion des poulets !

    MAX

    Comment ça le croupion ?

    JEAN

    (En riant)

    Eh Bien oui, le trou du cul du poulet !

    AGENT DE POLICE

    (À ce moment là, un policier en train de boire un café se retourne)

    Qu’est-ce que vous avez dit monsieur ?

    JEAN

    Excusez-moi monsieur l’agent, je plaisantais !

    AGENT DE POLICE

    En attendant, vous allez me suivre au poste de police !

    JEAN

    Mais… Euh…

    AGENT DE POLICE

    (En riant)

    Ne paniquez pas, moi aussi je plaisantais !

    JEAN

    (En regardant Max)

    Ouf ! J’ai failli avoir une amende alors que je n’aime que les noisettes !

    MAX

    Je suis sûr que mon patron va vous adorer !

    JEAN

    Oui, mais qu’est-ce que je devrais faire ?

    MAX

    C’est très simple, votre travail consistera à divertir des enfants lors des repas d’affaire que monsieur Duroy organisera !

    JEAN

    En somme, vous me demandez tout simplement de faire de la garderie !

    MAX

    Oui

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