La Wise Society : Manifeste pour une Société Vertueuse
Par Charles Hidier
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À propos de ce livre électronique
Face à ces mutations brutales et multiples, les peuples se sentent démunis pour proposer des solutions pertinentes à ces enjeux globaux et s’en remettent ainsi à leurs gouvernements. Seulement, en ayant délégué leur pouvoir citoyen à leurs gouvernements, les citoyens ont perdu l’essence même de leur rôle, de leur responsabilité et de leur implication dans l’établissement d’une société vertueuse. Des citoyens qui depuis des générations ont été éloigné des cercles de décisions politiques qui ont fait le choix de mener une gouvernance mondiale plutôt que locale.
Ces crises successives ont ainsi montré les limites des modes de gouvernances contemporains quel que soit leur modèle politique et leur appartenance politique. S’offrent ainsi aux peuples deux voies, celle de maintenir le système en place ou celle de repenser et ériger un nouveau système citoyen conforme aux aspirations populaires, pensé par le peuple et instauré pour le peuple. Un système vertueux visant à cheminer vers la paix et assurer une condition de vie digne et décente à tous les citoyens d’une même nation sans conditions.
Ce manifeste n’a aucunement la prétention de définir les uniques possibilités et réponses qui s’offrent aux sociétés mais simplement de tenter de réfléchir et concevoir une société vertueuse ou la sagesse et la grandeur morale règnerait. Un manuscrit souhaitant modestement ouvrir la voie à une réflexion collective vertueuse. C’est de cette aspiration qu’est née la Wise Society, celle d’inviter les hommes à renouer avec la volonté de s’unir et collaborer pour restaurer toute la noblesse du génie humain afin d’ériger une société vertueuse et harmonieuse.
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Aperçu du livre
La Wise Society - Charles Hidier
La Wise Society : Manifeste pour une Société Vertueuse
Charles Hidier
La Wise Society : Manifeste pour une Société Vertueuse
Les Éditions Chapitre.com
31, rue du Val de Marne 75013 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2021
ISBN : 979-10-290-1151-1
Ce manuscrit n’a aucunement la prétention de détenir les solutions miracles aux enjeux sociétaux auxquels le monde moderne est confronté. Il se veut tenter de faire renaître la vision, l’état d’esprit et les fondamentaux qui ont permis aux plus grandes civilisations du passé de cheminer vertueusement vers la paix et la prospérité.
Puisse ainsi ce manuscrit ouvrir les portes d’une réflexion collective supérieure permettant d’instaurer et bâtir une société vertueuse où la sagesse, l’intelligence collective et la grandeur de la conscience humaine seront les fondations inébranlables de cette société.
I :
Pour une Société Vertueuse
« Avant de songer à réformer le monde, à faire des révolutions, à méditer de nouvelles constitutions, à établir un ordre nouveau, descendez d’abord dans votre cœur, faites-y régner l’ordre, l’harmonie, la paix. Ensuite seulement, cherchez autour de vous des âmes qui vous ressemblent et passez à l’action. »
Platon
Depuis sa genèse, l’humanité et son histoire fascine les peuples du monde entier qui tentent d’en étudier l’héritage, les évolutions et les plus grandes réalisations afin de révéler les trésors du passé. Un héritage que chaque continent et chaque nation a écrit avec sa propre histoire, sa propre culture et sa propre vision pour tenter d’offrir à leurs successeurs les fondations d’un monde meilleur. Les civilisations qui se sont succédées ont ainsi laissé au monde des héritages dont les richesses multiples témoignent encore aujourd’hui de l’époque glorieuse qu’elles ont connue respectivement.
Les civilisations les plus brillantes de l’histoire ont légué au monde le témoignage de leurs réalisations et de leur propre évolution. Ces héritages ont traversé les siècles tout en conservant leur puissance et leur pouvoir nourrissant ainsi la fascination des peuples pour ces civilisations anciennes. Longtemps considérés comme primitifs, ces peuples sont parvenus à bâtir des édifices capables de défier les lois du temps pour laisser l’empreinte de leur grandeur aux siècles futurs.
Ces civilisations, outre les édifices majestueux dont le mode opératoire ayant permis leur réalisation reste mystérieux, ont su également léguer au monde un héritage encore plus profond. L’histoire moderne a montré combien les civilisations contemporaines se sont inspirées de ces civilisations passées et que, directement ou indirectement, elles ont participé à la sauvegarde de ces dernières. Ces civilisations passées ne sont pas uniquement admirées pour les ouvrages laissés mais aussi pour l’ensemble des éléments qui ont composé leur histoire.
En effet, elles sont également admirées pour la sagesse, la vision et la discipline dont elles ont fait preuve pour perdurer. Les dynasties et les civilisations anciennes encore étudiées à ce jour dirigeaient et bâtissaient avec une vision de long terme. Les bâtisseurs de ces civilisations comprenaient le vrai sens de la vie en bâtissant des civilisations sans avoir la certitude de pouvoir en bénéficier personnellement mais avec la certitude que leurs successeurs en auront le privilège et qu’ils perpétueront le développement de cette civilisation déjà prospère.
Les civilisations passées œuvraient avec la volonté de bâtir pour instaurer une civilisation pluri générationnelle. Elles œuvraient avec l’intention de laisser leur empreinte au monde aussi bien par leurs constructions, leurs spiritualités, leurs évolutions et leurs innovations. Au sein de ces civilisations, la notion de transmettre était un devoir fondamental pour perpétuer ce qui avait été initié en s’assurant que cette transmission serait assurée selon les règles sur lesquelles reposaient ces civilisations.
Il est vrai que toutes les civilisations et leurs héritages ont connu leur lot d’immoralités et de décadences. En effet, les hommes ont parfois failli dans la transmission des sagesses et des connaissances en tentant de se les approprier et de les pervertir pour servir leurs intérêts personnels. Malgré certaines époques plus sombres de l’histoire, les créations des grandes civilisations et leur vision sont tout de même parvenues à transcender le temps et les épreuves.
Le monde moderne quant à lui est jusqu’à ce jour, la civilisation faisant valoir la plus grande fragilité et précarité dans l’histoire de l’humanité. Malgré une assurance et une arrogance apparente reposant sur les dogmes de la science et de ses découvertes, le monde moderne évolue dans son ensemble dénué d’identité, d’histoire, de vision et de réalisations suffisamment solides pour espérer transcender les siècles. La vision court termiste des nations modernes et de leurs créations pour répondre aux besoins de consommations immédiates ont incité les peuples à consommer et jeter sans vision et sans se soucier du monde qu’ils légueront à leurs successeurs.
Les civilisations qui ont fait la grandeur de l’humanité par le passé accordaient une place prépondérante à l’idée de laisser aux générations suivantes un héritage vertueux et authentique pour les inspirer à leur tour à édifier des civilisations pluri générationnelles. Pour y parvenir, la contribution personnelle et collective de chacun pour participer à l’établissement d’une civilisation prospère était un aspect fondamental de leur vision avec cette volonté suprême de veiller à ce qui sera léguer aussi bien individuellement que collectivement.
Seulement, la majorité des peuples du monde contemporain portent peu d’intérêts aux œuvres qu’ils réalisent pour bâtir un monde vertueux. Ils ne songent pas avec obstination à léguer un héritage qui reflètera la grandeur de leur civilisation et ainsi apporter leur pierre à l’édifice. Ils se contentent de consommer ce qui leur est donné plutôt que de créer en permanence avec une vision de long terme. L’homme moderne, dirigé par une vision économique court termiste évolue dans une logique de consommation du maintenant tout de suite sans anticiper les besoins futurs et y répondre de manière écologique.
En effet, les créations de long terme permettant de mener à l’autosuffisance et d’assurer des années vertueuses ne représentent pas la priorité et l’idéologie dominante du monde capitaliste moderne. Pourtant, ces logiques long termiste des civilisations passées s’assurant de reposer sur des fondations vertueuses sont bien celles qui ont permis au monde moderne de bénéficier de leurs enseignements.
Des enseignements censés permettre au monde contemporain de pouvoir établir des civilisations encore plus vertueuses et plus grandes grâce à celles qui lui ont précédé. Les civilisations vertueuses gouvernent par la sagesse, la vertu et la connaissance et non par la force, le vice et l’arrogance. Elles œuvrent avec la volonté de d’assurer à leur peuple d’élever leur niveau de conscience et ainsi leur permettre de révéler la meilleure version d’eux-mêmes bénéfique pour le monde et non de les maintenir dans l’ignorance pour mieux les dominer.
Les gouvernements vertueux élèvent les peuples par l’amour et la connaissance et non par la force et la peur tout en ayant conscience que la richesse d’une Nation ou d’une civilisation ne peut être indexée sur la quantité d’or et de biens qu’elle possède mais par la droiture, la sagesse et l’instruction qu’elle délivre à son peuple. Une nation qui délaisse la connaissance et les sagesses du monde éloigne son peuple de la vertu. Par ailleurs, si elle renonce à la bienveillance et à la droiture, elle éloigne le peuple de la piété et de la solidarité.
Pour aspirer à une société vertueuse, il est préférable de construire davantage de bibliothèques que de prisons. User davantage d’éducation et d’instruction plutôt que de répression. La connaissance et la vertu doit prévaloir sans condition sur l’usage de la force et de la peur car l’usage de la peur et de la force envers son propre peuple n’offre aucun avenir vertueux. Pire, il le mène à la division et à l’anéantissement de ses valeurs morales et humaines les plus fondamentales.
Une société ne peut aspirer à la vertu si le vice est devenu la norme. Un peuple est à l’image de l’éducation qu’il fait valoir et de l’instruction qu’il consomme. Plutôt que de consacrer des budgets colossaux en dépenses militaires comme il est actuellement pratiqué, l’argent public devrait être majoritairement consacré à l’accès à la connaissance, à l’instruction, à la sagesse et à la créativité.
Revient alors à chaque âme le choix d’opter pour du contenu faisant appel à ses instincts les plus primaires ou pour du contenu nourrissant les aspirations les plus nobles et les plus élevées de son âme. Tout esprit éclairé sait que l’éducation et l’instruction sont les fondations d’une société vertueuse puisque sans ces deux armes, le peuple remet son destin entre les mains des esprits supposés plus éduqués aux commandes des Nations.
Lorsqu’un peuple est gouverné par un système de lois liberticides et de punitions, il veille davantage à éviter les punitions en outrepassant parfois certaines morales. Tandis que lorsqu’un peuple est gouverné par la vertu et la grandeur, il lui tient à cœur de bien faire tout en s’appliquant à agir avec dignité, intégrité et éthique. De ce fait, lorsqu’un gouvernement est animé par la vertu et veille à œuvrer avec sagesse envers son peuple, il entraine inexorablement ce dernier à cheminer sur les voies de la grandeur.
Les civilisations vertueuses prône la paix en bâtissant un système durable. Elles ont conscience que les guerres ne servent que les intérêts des pouvoirs en place et qu’elles représentent une aubaine pour les gouvernements de relancer l’économie, la production tout en assouvissant leurs ambitions de conquêtes et de domination de territoires. Malheureusement, cela ne peut se réaliser qu’au prix de nombreuses vies humaines souvent citoyennes puisque ceux qui déclarent les guerres ne sont jamais sur le terrain d’opération.
Les haut commandements politiques et militaires ont toujours privilégié le recours aux citoyens pour produire l’économie de guerre et mourir au nom de la patrie. Si les peuples avaient été consultés par leurs gouvernements quant à l’entrée en guerre contre une nation ou un supposé ennemi, l’immense majorité des conflits n’auraient jamais eu lieu. Les peuples aspirent naturellement tous à la paix et à la solidarité, seuls les gouvernements dirigés par des hommes dotés d’un esprit de conquête et d’une soif de pouvoir démesurée trouvent une satisfaction réelle à mener leurs nations en guerre.
Les comités de gouvernances élitistes au sommet des pouvoirs des nations ont souvent fait preuve d’ingérence envers des nations étrangères sans le consentement populaire. À l’image des guerres, la quasi-totalité d’entre elles n’auraient jamais pu exister si les peuples avaient dû donner leur consentement et faire valoir leur droit de vote. Nulle nation n’a le droit de pouvoir s’immiscer dans les affaires d’une autre nation quel qu’elle soit. Chaque Nation doit veiller à faire valoir une gouvernance vertueuse et harmonieuse envers son propre peuple plutôt que d’influencer celle de nations étrangères.
Tout au long de son histoire, l’humanité à fait face à de nombreuses crises de nature très variées. Quand certaines étaient le fruit de la nature, d’autres étaient la conséquence d’activités humaines. Il est en effet pertinent de dissocier les crises d’origines naturelles des crises d’origines artificielles et humaines. Les crises naturelles ne résultent pas nécessairement de la cause humaine et affectent l’ensemble des hommes sans distinction de couleur, de religion ou de statut social.
Tandis que les crises artificielles, quant à elles, impactent de manière plus ciblée les victimes tout en réussissant à épargner certaines classes sociales qui parviennent même à tirer profit de ces crises. Nombreuses de ces crises dites artificielles sont à l’image des guerres dont les décisions ont été prises par un groupuscule d’hommes à la tête du pouvoir n’ayant jamais eu à mettre les pieds sur le champ de bataille et laissant le peuple mourir pour leurs choix et leurs ambitions.
Un peuple ne se rebellerait pas et ne défierait pas le gouvernement et le pouvoir en place si ce dernier était vertueux et agissait au quotidien dans l’intérêt du peuple. Même si parfois ce gouvernement commettait des erreurs, dans le cas où son engagement pour son peuple demeurerait inconditionnel, le peuple continuerait à accorder son soutient et sa confiance en son pouvoir car il a conscience que nul n’est parfait et que même les plus grands esprits font des erreurs, qu’ils savent les reconnaitre et s’améliorer grâce à la sagesse et la vertu qui les animent.
Les plus grandes civilisations du passé avaient conscience que les richesses et les honneurs ne pouvaient s’acquérir uniquement par la vertu car tout ce qui ne s’obtient pas de cette manière est semblable à l’éphémérité du temps qui s’écoule. Cette sagesse que la majorité des nations modernes ont oublié portant davantage intérêt au résultat que sont les richesses plutôt qu’aux moyens que