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Le Ciel et la Terre
Le Ciel et la Terre
Le Ciel et la Terre
Livre électronique55 pages34 minutes

Le Ciel et la Terre

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "AN : Notre père dort. Voici l'heure où ceux qui nous aiment, ont coutume de descendre à travers les sombres nuages qui couronnent le mont Ararat. Comme mon cœur bat ! AHOL : Commençons notre invocation. AN : Mais les étoiles sont cachées. Je tremble. AHOL : Et moi aussi ; mais ce n'est pas de crainte : je ne crains que de les voir tarder longtemps."

À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN :

Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants :

• Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin.
• Non fiction : histoire, essais, biographies, pratiques.
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie17 nov. 2015
ISBN9782335097016
Le Ciel et la Terre

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    Le Ciel et la Terre - Ligaran

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    EAN : 9782335097016

    ©Ligaran 2015

    FONDÉ SUR CE PASSAGE DE LA GENÈSE, CHAP. VI :

    « Et il arriva que les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles ; et ils prirent pour femmes celles d’entre elles qui leur plurent. »

    Et la femme pleurant le démon qu’elle adore.

    COLERIDGE.

    Personnages

    SAMIASA ANGE

    AZARIEL ANGE

    L’ARCHANGE RAPHAËL ANGE

    NOÉ HOMME

    IRAD HOMME

    SEM, fils de Noé HOMME

    JAPHET, fils de Noé HOMME

    ANAH FEMME

    AHOLIBAMAH FEMME

    CHŒUR DES ESPRITS DE LA TERRE

    CHŒUR DES MORTELS

    Scène Ire

    Une contrée boisée et montagneuse près du mont Ararat. – est minuit.

    Anah, Aholibamah.

    ANAH

    Notre père dort. Voici l’heure où ceux qui nous aiment, ont coutume de descendre à travers les sombres nuages qui couronnent le mont Ararat. Comme mon cœur bat !

    AHOLIBAMAH

    Commençons notre invocation.

    ANAH

    Mais les étoiles sont cachées. Je tremble.

    AHOLIBAMAH

    Et moi aussi ; mais ce n’est pas de crainte : je ne crains que de les voir tarder longtemps.

    ANAH

    Ma sœur, quoique j’aime Azariel plus que… – Oh ! beaucoup trop ! Qu’allais-je dire ? mon cœur devient impie.

    AHOLIBAMAH

    Et où est l’impiété d’aimer des natures célestes ?

    ANAH

    Mais, Aholibamah, j’aime moins Dieu depuis que son ange m’aime. Cela ne saurait être bien ; et quoique je ne croie pas mal faire, je sens mille craintes dont ma conscience s’alarme.

    AHOLIBAMAH

    Unis-toi donc à quelque fils de la poussière, travaille et file ; Japhet t’aime depuis longtemps : marie-toi, et donne le jour à des êtres d’argile !

    ANAH

    Je n’aimerais pas moins Azariel s’il était mortel ; pourtant je suis bien aise qu’il ne le soit pas. Je ne puis lui survivre ; et quand je pense que ses ailes immortelles planeront un jour sur le sépulcre de l’humble fille de la terre qui l’adora comme il adore le Très Haut, la mort me semble moins terrible ; et cependant je le plains : sa douleur durera des siècles ; du moins telle serait la mienne pour lui si j’étais le séraphin, et lui l’être périssable.

    AHOLIBAMAH

    Dis plutôt qu’il choisira quelque autre fille de la terre, et l’aimera comme il aimait Anah.

    ANAH

    Si cela devait être, et qu’elle l’aimât, plutôt le savoir heureux que de lui coûter une seule larme !

    AHOLIBAMAH

    Si je pensais qu’il en fût ainsi de l’amour de Samiasa, tout séraphin qu’il est, je le repousserais avec mépris. Mais faisons notre invocation ! – Voici l’heure.

    ANAH

    Séraphin ! du sein de ta sphère, quelle que soit l’étoile qui contienne ta gloire ; soit que dans les éternelles profondeurs des cieux, tu veilles avec les sept archanges, soit que dans l’espace antique et infini, des mondes poursuivent leur marche devant tes ailes brillantes, entends-moi ! Oh ! pense à celle à qui tu es cher ! et lors même qu’elle ne serait rien pour toi,

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