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Shadow: Partie Un
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Livre électronique356 pages3 heures

Shadow: Partie Un

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À propos de ce livre électronique

Après le succès de sa carrière, le protagoniste retourne à son village natal où tout semble si bien aller, jusqu’à la venue d’un être phénoménal rempli de valeurs humaines possédant les réponses à certaines des questions les plus complexes. Fruit d’une histoire qui se déroule sur une période de douze ans, le récit vous fera voyager à travers le monde.

Soyez témoin de son ascension et de son impact. Nous l’attendions depuis longtemps. Vivez l’expérience Shadow!
LangueFrançais
ÉditeurDistribulivre
Date de sortie27 août 2020
ISBN9782925014805
Shadow: Partie Un
Auteur

Michel Fournier

Michel Fournier possède une expertise en technologie et en gestion de l'information, principalement reconnu pour ses réalisations de renom au fil de sa carrière. Visionnaire et futuriste, il vous présente Shadow. « Posez-moi la question dans 10 jours, 10 mois ou 10 ans, je vous donnerai une réponse différente chaque fois. » Michel Fournier

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    Aperçu du livre

    Shadow - Michel Fournier

    Notes de l’auteur

    Ce roman présente l’histoire d’Anthony, le personnage principal. Après avoir complété avec succès des réalisations de carrière importantes, Anthony retourne dans son village natal. Tout en prévoyant une vie équilibrée qui comprendrait éventuellement une excellente relation, il fait la connaissance de Trinity. Cette très jolie jeune femme va changer sa vie à tout jamais.

    Elle le charme depuis le tout début. De loin, elle sourit, se dirige vers lui et se présente. Ces quelques étapes constituent le premier chapitre d’une belle histoire qui s’étalera sur douze ans. Une période rarement atteinte, de nos jours, pour une relation de couple.

    Anthony croit qu’il est important de créer de bonnes bases sur la voie du succès et, pendant des années, il a fait ce qu’il pensait être juste. On lui avait appris qu’on doit travailler fort pour atteindre de beaux objectifs, notamment la conquête du cœur d’une femme, le tout en étant gentleman.

    Très tôt dans la vie, son père lui avait enseigné qu’il y avait une certaine façon de faire les choses. Il a appris de lui à aider, à soutenir et à respecter ses proches. Un homme très compétitif, son père aurait pu être un joueur professionnel de hockey ou de baseball. Anthony a grandi avec cet objectif axé sur l’excellence. Il a appris à vraiment apprécier et reconnaître certaines des beautés de la vie en investissant les efforts nécessaires, le cas échéant.

    Lorsque nous estimons avoir atteint 99,9 % d’un objectif, nous tenons généralement pour acquis que le 0,01 % restant ne devrait être qu’une formalité.

    Pendant ces années, il est juste de dire qu’il était là pour elle, découvrant, écoutant, partageant, recevant, créant, réconfortant, protégeant, comprenant, soutenant, aimant et attendant. Est-ce qu’elle était aussi là pour lui ? Il n’y a aucun doute à ce sujet ; l’amour est une chose à double sens, mais des événements tragiques peuvent changer un chemin de vie.

    La légende américaine du baseball, Yogi Berra, a prononcé pour la première fois la phrase lors de la course de championnat de la Ligue nationale de 1973, lorsqu’il a si bien déclaré : « Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini. ». Cela n’aura jamais été aussi vrai.

    CHAPITRE 1

    « Personne ne va frapper aussi fort que la vie, mais ce n’est pas à quel point vous pouvez frapper. C’est à quel point vous pouvez être atteint et continuer à avancer. C’est tout ce que vous pouvez endurer et continuez à avancer. C’est comme ça qu’on gagne. »

    Sylvester Stallone - Rocky Balboa

    C

    e soir-là, quelque chose de nouveau se produit. Notre conversation porte sur des sujets plus importants. Nous parlons d’abord de nos ambitions et de nos rêves et finissons par parler des enfants.

    — Comment se fait-il que tu n’aies jamais eu d’enfants ? demande Trinity.

    — Je crois que je n’étais pas prêt… ou peut-être que je n’étais pas avec la bonne personne ?

    — Je sais que tu es une bonne personne avec les enfants. Tu as toujours su prendre bien soin d’eux et leur transmettre les bonnes valeurs de la vie.

    — Cela nécessite un certain contexte, qui n’est plus. Je réponds alors que la serveuse s’arrête pour remplir nos verres de vin.

    — Eh bien, tu as raison à propos de cela. Je n’ai jamais pu avoir d’entente sur ce sujet avec une personne.

    — Depuis récemment, je pensais que c’était juste une question d’être avec quelqu’un qui avait le même désir d’avoir une fille.

    — C’est mon rêve également, répond Trinity en prenant une gorgée de son Pinot noir¹.

    — Eh bien, cela restera probablement ainsi ; le temps passe, tu sais.

    — Pas vraiment, tu pourrais être avec une femme plus jeune et réaliser ce rêve.

    Un moment de silence remplit l’espace et notre chimie prend une tournure de 90 degrés. Cet accord commun nous rapproche. S’engager dans un sujet aussi sensible fait ressortir nos valeurs humaines les plus profondes et notre désir de nous rapprocher.

    Cette conversation avec Trinity est sur le point de changer l’histoire. Il n’y a aucun doute que le monde est à notre portée. Si tant de belles choses avaient pu se réaliser avec d’autres personnes, avec elle, des miracles seraient possibles. Tout ce qui a été si bien entretenu et préservé au fil des douze dernières années ne peut que créer une histoire fantastique. Le prolongement de notre relation a maintenant le pouvoir de créer des choses auxquelles nous n’avions jamais pensé avant. Il n’y a aucun doute que nos deux cœurs réunis, cette montagne de connaissances et cette fenêtre d’opportunités peuvent créer une histoire à faire rêver. Nous avons ce pouvoir de création entre nos mains. Je suis loin de me douter de la magnitude de la situation. Nous venons d’amorcer un virage qui changera le monde. La venue d’un être suprême, une prophétie, un examen de conscience à grande échelle ; voilà ce qui nous attend. Quoique personne ne comprendra vraiment l’univers parallèle de Shadow, cet être d’une beauté extraordinaire et d’une intelligence à faire des jaloux, remettra les pendules à l’heure.

    Revenons douze ans en arrière.

    — Pourquoi avez-vous choisi de revenir dans la région ?

    Le journaliste de l’Acadie Nouvelle me demande.

    — J’estime que la partie nord-est du Nouveau-Brunswick est considérée comme l’une des plus belles régions à visiter au Canada durant l’été. Nous pouvons en être fiers. Étant natif d’ici, j’ai dû quitter la région pour faire carrière. Après tout ce temps, j’ai senti le désir de m’éloigner de la grande ville, évitant ainsi le smog, la circulation et le stress de la vie urbaine. Tout ce dont j’avais besoin était de retrouver ce lieu de vie respectable, calme et paisible.

    Revenir à Petit-Rocher, le centre de la culture acadienne de la région Chaleur, semblait être une décision logique à prendre.

    Petit-Rocher a été fondé en 1797 par des colons acadiens. Âgés de seulement dix-huit ans, trois jeunes hommes, Charles Doucet, Jean Boudreau et Pierre Laplante, vinrent de la région de Nepisiguit (Bathurst) en canot sur la baie des Chaleurs. Établissant une nouvelle colonie, les pionniers vécurent de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la pêche. Situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Bathurst, le village a été incorporé en 1966. Son nom fait référence à un petit rocher au large d’un promontoire qui aide à former une crique pour le village. Ses résidents sont à 92 % francophones. Le village occupe 4,49 km² et sa population est demeurée proche des 2 000 habitants au cours des trente dernières années. Chaque année, le 15 août, le village organise des festivités pour célébrer la populaire fête nationale des Acadiens et des Acadiennes. ²

    1.1 Branché sur le monde

    Ce quotidien provincial français avait l’habitude de publier une chronique hebdomadaire dans l’édition du samedi, une rubrique d’une page sur des personnes de la région qui s’étaient illustrées sur la scène internationale.

    Le 18 octobre 2003, l’article BRANCHÉ SUR LE MONDE parlait de mon retour dans la région pour redécouvrir des valeurs que je ne pouvais pas trouver dans la grande ville. En région, les gens sont davantage en contact avec leurs proches. C’est naturel de saluer tout le monde, de prendre le temps de jaser et de se tenir au courant des dernières nouvelles. Une autre partie de l’article expliquait le type d’entreprise que j’exploitais.

    Plus tard, cette rubrique du journal fut ajustée pour devenir plus générique, permettant à d’autres personnes de la communauté de s’exprimer sur des sujets locaux.

    L’article a été très bien reçu par le campus de Bathurst du COLLÈGE COMMUNAUTAIRE DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Pendant plusieurs années, ils l’ont affiché sur le babillard de leur département des technologies de l’information, un incitatif pour les futurs diplômés à se lancer en entrepreneuriat.

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    Le Nouveau-Brunswick est l’une des quatre provinces canadiennes de l’Atlantique. Elle a une population de 779 993 habitants (2020 Q1). Ce fut l’un des premiers endroits en Amérique du Nord à être exploré et colonisé, à commencer par la colonisation française sur la côte américaine du Main et en Nouvelle-Écosse au début des années 1600. Selon la Constitution du Canada, c’est la seule province canadienne bilingue.

    1.2 Universal Thread

    Ma carrière m’avait présenté bien des défis. J’aurais déplacé des murs et des montagnes pour augmenter et améliorer les objectifs commerciaux. J’ai fait tout cela en préservant les valeurs humaines dans les services et produits dont je faisais la promotion. Une tâche qui peut constituer l’un des plus grands défis de l’ère numérique actuelle.

    J’avais créé une plateforme de collaboration de travail, un outil avant-gardiste, pionnier de son époque, plus de dix ans avant la création du géant FACEBOOK par Mark Zuckerberg. Le

    Universal Thread

    ³, connu de ce nom à l’époque, figure parmi les sites ayant la plus longue longévité de notre ère. Le site fournit toujours les services de base qu’il a offerts pendant tant d’années à certains des clients les plus fidèles.

    Revenons au début des années 90. Les « baby-boomers »⁴ étaient responsables de presque tout sur la planète. Les nouveaux venus dans le marché devaient innover afin de se démarquer. Pour réussir dans une telle entreprise, je devais travailler jour et nuit. J’avais donc un travail de jour et après les heures de travail régulières, je travaillais sur ce nouveau modèle d’affaires.

    Lors de cette première vague d’Internet, avoir un site était perçu comme une chose extraordinaire. De nos jours, tout le monde peut avoir un site gratuitement, sans avoir besoin de connaissances spécifiques en informatique. Ainsi, afin d’offrir le service, j’ai contacté ce qui était connu comme le premier fournisseur de services Internet (ISP) à Montréal et je suis devenu leur premier client. Son infrastructure était gérée par son propriétaire avec la secrétaire comme seule employée. De nos jours, les ISP sont des entités nationales et sont détenus par des fournisseurs de bande passante très large comptant des milliers d’employés.

    Étant le premier de cette ère, je devais préconiser l’innovation. Je me souviens d’avoir utilisé au début un produit d’un gars de la Caroline du Nord qui possédait un outil intéressant qui m’était alors très utile. Il a d’abord pensé que mon produit ne pourrait pas supporter plus de 100 000 visites par jour sur un seul serveur. Défiant cette affirmation, j’ai créé des cadres techniques et commerciaux visant à dépasser ces limites. Par exemple, j’ai conçu une infrastructure pour un serveur unique capable de gérer 1,2 million de visites quotidiennes ; encore aujourd’hui, plusieurs fois plus que la capacité de nombreux autres sites commerciaux appartenant à de grandes entreprises ; et ça, c’était 30 ans passés !

    Devenu commercial en 1994, c’est au début de 1996 que le produit a commencé à traiter des paiements par carte de crédits en ligne. C’est à ce moment que les choses ont commencé à bouger, et je veux dire vraiment bouger. Je me souviens d’avoir eu l’option qui m’avertissait par courriels des nouveaux utilisateurs de la plateforme. Au départ, je pensais recevoir entre huit et dix nouveaux utilisateurs par jour.

    C’était en fait comme l’annonce d’IBM à la télévision, dans laquelle une entreprise avait réussi à créer son premier site de commerce électronique. Trois personnes étaient impliquées dans l’entreprise : le propriétaire, le développeur et la responsable du service financier. Ils ont attendu que la première transaction apparaisse à l’écran. C’était fait ! L’heure était à la fête ! Ils ont attendu quelques secondes de plus. Et oui, une autre transaction venait d’être reçue. Cela avait alors généré une atmosphère du style « Wow, nous avons réussi ! ».

    Je ne me souviens plus combien de fois j’ai utilisé cette histoire de publicité télévisée comme exemple au cours de ma carrière pour fournir à mes clients des services-conseils sur la façon de construire de telles infrastructures et sur les attentes de leur site. Pour conclure, disons seulement que les utilisateurs du magasin en ligne de ce site sont arrivés tellement vite que le nombre de paiements et de commandes ne pouvait être traité en raison de la petite taille de l’équipe en place et du manque d’expérience et de préparation associées à une telle infrastructure.

    En résumé, c’est un peu ce qui s’est passé avec mon produit. Vous vous souvenez de ces courriels ? Eh bien, j’ai fini par en recevoir environ 200 à 300 par jour. J’ai même dû annuler cette option de notification, car c’était trop. C’était ce que nous appelions ; « Un bon problème ! » Cela signifiait d’abord que nous avions fait quelque chose qui fonctionnait et qu’il était possible de faire l’expansion du modèle d’affaires à différents niveaux.

    Ainsi, le Universal Thread a été créé avec une communauté, une plateforme de réseau social et un ensemble d’outils de collaboration – des années avant la création de Facebook, Twitter et autres géants de la technologie. Le site est devenu plus tard connu comme un précurseur des réseaux sociaux. Cela n’a pas atteint l’ampleur de ce que Facebook a eu. Cependant, j’estime que c’était très respectable en raison de son infrastructure limitée et des ressources disponibles.

    Donc, le Universal Thread était un pionnier. Pendant ces années, j’ai passé la majeure partie de mon temps à voyager, à vivre dans mes bagages, à travailler dans les aéroports, à dormir dans les hôtels ; visant à promouvoir activement mon produit, à enseigner et à participer à des conférences intéressantes qui m’ont permis de rencontrer des personnes formidables.

    Toujours actif, le site continue d’aider une communauté à se rassembler et à s’entraider dans la quête de connaissances. Je continue de croire qu’une des raisons de sa réussite est le fait qu’il a évolué de manière à préserver les valeurs humaines ; un concept pratiquement disparu aujourd’hui de la plupart des sites gérés par les géants de l’Internet, pour qui les années 2020 pourraient s’avérer fort difficiles.

    Le Universal Thread a remporté le prix du meilleur site de VFP DEVCON 2000 CONNECTIONS en Nouvelle-Orléans. Son interface unique était offerte en anglais, français, espagnol, portugais, roumain, russe, italien, slovaque et allemand. À son apogée, la gestion était assurée à partir de ressources situées à Bathurst, Halifax, Montréal, Vancouver, Sao Paulo (Brésil) et Buenos Aires (Argentine). Son service de reportage a été offert lors de la présentation de 60 événements internationaux à Montréal, Toronto, Vancouver, Denver, Seattle, Tempe, Grapevine, Las Vegas, Orlando, Los Angeles, Milwaukee, Palm Springs, Dallas, Fort Lauderdale, Independence, San Diego, Scottsdale, Prague (République tchèque) et Francfort (Allemagne).

    1.3 Attentats du 11 septembre

    En septembre 2001, après le succès du Universel Thread avec l’introduction de concepts intéressants ajoutés au produit, j’ai reçu un appel de Microsoft. À la dernière minute, ils devaient trouver une personne capable d’effectuer une présentation de quinze minutes lors de la séance d’ouverture de leur prochaine conférence.

    Ainsi, le 10 septembre 2001, j’étais en route pour San Diego. J’ai atterri à l’aéroport de LaGuardia (LGA), à New York, pour un vol de correspondance à destination de San Diego. Voyager de la côte est à la côte ouest est toujours intéressant. Surtout quand on voyage également du nord au sud. J’ai toujours trouvé ça fascinant d’atterrir en Californie. Ses zones côtières sud-ouest possèdent un climat méditerranéen avec des hivers pluvieux et des étés secs. Avec son climat désertique, San Diego est un bon choix pour les personnes en quête de chaleur. La Californie est le 13e État le plus chaud des États-Unis avec une température annuelle moyenne de 14,7 °C (58,4 °F).

    En route pour assister à la conférence DEVCON 2001 au San Diego Convention Center, j’arrive vers midi en ayant gagné trois heures de décalage horaire. C’est un avantage lorsque vous voyagez vers l’ouest. Dans la plupart des cas, vous avez encore suffisamment de temps pour profiter du reste de la journée.

    Le soir même de mon arrivée, j’ai présenté mon exposé à 751 participants à la conférence. Étant donné le court délai, ça s’est très bien passé. J’ai présenté du matériel technique sur une nouvelle technologie de communication sur Internet. Le sujet portait sur le transfert de données Web Service entre diverses infrastructures de sites, ce qui n’est pas si compliqué de nos jours.

    Mon vol de retour vers le Canada était planifié deux jours plus tard, avec une correspondance à l’aéroport international John F. Kennedy (JFK). En séjournant à l’hôtel Marriott et Marina de San Diego, à la suite de ma présentation, tout semblait se dérouler normalement et paisiblement. C’était ainsi pendant que je dormais. Je me suis réveillé à six heures. J’ai allumé la télévision pour obtenir les dernières nouvelles. Considérant que New York a trois heures d’avance sur San Diego, la première chose que j’ai vue c’était le vol UA175 de United Airlines s’écrasant sur la face sud de la tour sud du World Trade Center, qui s’est produit à 9 h 03 HAE. C’était un vol domestique régulier entre l’aéroport international Logan de Boston (BOS) et l’aéroport international de Los Angeles (LAX). J’ai tout de suite compris qu’il s’agissait d’un désastre alarmant. Mon attention était axée sur la couverture continue d’un événement sans précédent. Je ne pouvais pas en croire mes yeux quand ce deuxième avion entra en collision avec la tour située à côté de celle déjà en flammes. Le premier avion était le vol AA11 d’American Airlines, suivant également le même plan de vol que celui du UA175, qui s’était écrasé dans la tour nord à 8 h 46. C’était comme le début d’une ère apocalyptique ; tel qu’on l’aurait imaginé dans un film. La tour sud s’est éventuellement effondrée 56 minutes après l’impact. La tour nord du World Trade Center s’est également effondrée une heure et 42 minutes après l’impact du vol AA11.

    Cet acte terroriste du 11 septembre 2001, unique en son genre, constituait alors un événement médiatique d’une ampleur sans précédent ; le résultat de quatre attaques terroristes coordonnées contre les États-Unis par le groupe terroriste islamiste Al-Qaïda. À la suite de ces attaques, des mesures extrêmes furent prises. La direction de l’hôtel installa plusieurs moniteurs de télévision dans les corridors afin que les participants à la conférence puissent suivre les événements. Les séances de formation commencèrent

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