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En quête de police
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Livre électronique55 pages30 minutes

En quête de police

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À propos de ce livre électronique

L’agent Talbot n’est pas peu fier et secoue le gamin comme un pommier.
— Allez, allez, Hugo, dis-nous ton nom!
— Ben, euh ! … Bastien!
— C’est faux ! Menteur!
— Je suis désolé, c’est le seul nom que j’ai.
— Comment ça se fait, Raoul, que Hugo se nomme Bastien?
— Tais-toi, Talbot, ce n’est pas le bon Hugo. Tu t’es encore trompé.
— Il y a trop d’enfants dans cette ville et ils se ressemblent tous.
LangueFrançais
ÉditeurÉditions AdA
Date de sortie21 juin 2019
ISBN9782898035999
En quête de police
Auteur

Daniel Laverdure

Écrire une histoire de cannibale, c'est imaginer un personnage qui dévore la vie à pleines dents au risque de, parfois, tomber sur un os. Écrire, c'est créer une recee de gâteau en espérant le partager avec le plus grand nombre de personnes possibles. Je tente de cuisiner les mots afin de produire un récit qui comblera tous les appétits. Le destin est un sandwich où les tranches de vie soutiennent nos rêves. Daniel Laverdure est un auteur jeunesse depuis très longtemps et qui habite Eastman en Estrie. Il a 50 livres de publiés.

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    Aperçu du livre

    En quête de police - Daniel Laverdure

    1

    PAR LA BANDE… DESSINÉE

    Sainte-Éléonore-de-Bagot est une petite ville ordinaire où la plupart des gens sont heureux et en santé. Comme dans toutes les villes ordinaires :

    le boucher a une grosse bedaine ;

    la dame qui traverse la rue a l’air d’une madame chose-binouche ;

    les policiers font des miettes partout en mangeant des beignes ;

    le maire a encore été réélu ;

    les ruelles sont pleines de poubelles pleines ;

    une rivière traverse gaiement la ville malgré l’indifférence de la population ;

    la piste cyclable est de 0,8 km environ ;

    le vieux manège militaire n’a ni militaires ni manèges ;

    les stations-service sont regroupées dans le même quadrilatère afin de surveiller le prix de l’essence des concurrents ;

    le restaurant le plus fréquenté est une cantine ;

    le parc municipal est entouré d’espaces de stationnement ;

    la zone industrielle est à la campagne ;

    et un électricien est en haut d’un poteau.

    Donc, tout ce beau monde est heureux, sauf une exception : un jeune garçon qui appartient à une famille de trois personnes, incluant les parents.

    Son père est vendeur pour une entreprise qui fabrique des tondeuses à gazon et sa mère enseigne le français au cégep, elle passe une bonne partie de ses temps libres à déprimer pendant qu’elle corrige les textes de ses élèves. Il y a aussi un chat quelque part dans la maison, mais comme il dort tout le temps, ça ne change rien à l’histoire.

    Donc, il était une fois un jeune garçon, genre discret à lunettes, plutôt maigrelet, en salopette, blondinet et nez en trompette qui était… là. Tout le monde l’appelle Hugo, principalement parce que c’est son nom.

    Alors, Hugo est assis depuis des heures sur la quatrième marche de l’escalier à l’arrière de la maison quand, tout à coup, il se rend compte qu’il s’ennuie terriblement.

    — Hé que ma vie est plate ! Il ne se passe jamais rien dans ma vie à moi, se dit-il intérieurement.

    En fin d’après-midi, il entre dans la maison pour aller souper, puis il revient s’installer sur la quatrième marche. Cette fois, à peine quelques minutes plus tard, il déclare :

    — Hé que ma vie est plate ! Il ne se passe jamais rien dans ma vie à moi.

    Il sombre ainsi dans l’ennui le reste de la soirée, puis il monte se coucher. Le lendemain, samedi, jour des grands projets, Hugo se dirige vers la bibliothèque municipale. Dès son entrée, il se précipite vers la section des bandes dessinées. Il semble qu’il ne soit pas le seul

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