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Le monstre du lac Baker
Le monstre du lac Baker
Le monstre du lac Baker
Livre électronique225 pages2 heures

Le monstre du lac Baker

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À propos de ce livre électronique

Tout comme le Loch Ness ou le lac Memphrémagog, le lac Baker du Haut Madawaska, serait-il infesté par un monstre? Les trois mousquetaires acadiens plongent dans leur première enquête!

Trois jeunes écoliers acadiens (et leur chien) se cherchant une occupation peu banale décident de fonder une agence de détectives et se baptisent Les trois mousquetaires, puisqu’ils sont quatre ! Au même moment, les riverains du lac Baker, dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, à la frontière avec le Québec et les États-Unis sont effrayés par la présence d’un monstre marin. Il n’en faut pas plus pour que Ania, Mamadou et Gabriel plongent au cœur du mystère. Qu’est-ce qui se cache dans ce lac ? Ce premier de sept romans jeunesse très populaires en Acadie a été complètement revisité par l’auteur, et les illustrations de Paul Roux ajoutent encore davantage à l’intrigue, l’action et l’humour incontestable de la série.

lien video: https://www.youtube.com/watch?v=5BivTh422uM

Fiche pédagogique: http://avoslivres.ca/wp-content/uploads/book_documents/3599-motscroisemonstreux2.pdf
LangueFrançais
Date de sortie11 déc. 2020
ISBN9782897500573
Le monstre du lac Baker

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    Le monstre du lac Baker - Denis M. Boucher

    Un monstre marin. Il a un cou et une queue serpentins et des piques dorsales.Un monstre marin. Il a un cou et une queue serpentins et des piques dorsales.

    Le monstre

    du lac Baker

    Du même auteur

    Série Les Trois Mousquetaires :

    Les soucoupes de la Péninsule

    La prophétie de la Terre creuse

    La vengeance de Groroth

    Le bateau fantôme de Petit-Rocher

    L’Île-au-Crâne de Shediac

    Le colosse des neiges de Campbellton

    Hors série :

    Un extraterrestre à l’école

    Une sorcière à l’école

    Frayeur à l’école

    Denis M. Boucher

    Le monstre

    du lac Baker

    Roman

    Illustré par Paul Roux

    BOUTON D’OR ACADIE

    Titre : Le monstre du lac Baker

    Texte : Denis M. Boucher

    Illustrations : Paul Roux

    Conception graphique : Denis M. Boucher et Lisa Lévesque

    Direction littéraire : Marie Cadieux

    ISBN (papier) 978-2-89750-055-9

    ISBN (PDF) 978-2-89750-056-6

    ISBN (ePub) 978-2-89750-057-3

    Dépôt légal : 1er trimestre 2017

    Impression : Friesens

    Diffuseur au Canada :

    Prologue

    Téléphone : (450) 434-0306 / 1 800 363-2864

    Télécopieur : (450) 434-2627 / 1 800 361-8088

    Courriel : prologue@prologue.ca

    Distributeur en Europe :

    Librairie du Québec/DNM

    Téléphone : 01.43.54.49.15

    Télécopieur : 01.43.54.39.15

    Courriel : direction@librairieduquebec.fr

    Pour ses activités d’édition,

    Bouton d’or Acadie reconnaît l’aide financière de :

    Tous droits de reproduction, de traduction

    et d’adaptation réservés pour tous les pays.

    Bouton d’or Acadie est membre du Regroupement des éditeurs canadiens-français

    © Bouton d’or Acadie inc.

    Case postale 575

    Moncton (N.-B.), E1C 8L9, Canada

    Téléphone : (506) 382-1367

    Télécopieur : (506) 854-7577

    Courriel : info@boutondoracadie.com

    Web : www.boutondoracadie.com

    Un livre créé en Acadie et imprimé au Canada

    Il y a dix ans, le célèbre « Un pour tous, tous pour un » d’Alexandre Dumas inspirait les trois jeunes héros acadiens de mon premier roman, Le monstre du lac Baker.

    Ce cri de ralliement me semble d’ailleurs s’apparenter

    à la devise des Acadiens : « L’union fait la force. »

    Ma série « Les trois mousquetaires » compte maintenant

    sept titres, et d’autres sont à venir.

    Je suis heureux que le premier titre renaisse

    dans une superbe édition de Bouton d’or Acadie

    agrémentée de fabuleux dessins de Paul Roux.

    J’espère sincèrement que cette série

    continuera de faire voyager petits et grands

    pendant encore longtemps.

    Denis M. Boucher

    CHAPITRE 1

    Divisé en trois cases. Un horloge. Deux garçon assis derrière un pupitre. La cloche qui sonne.

    LE DERNIER

    JOUR DE CLASSE

    Le 21 juin est le jour le plus long de l’année en Amérique du Nord. Il s’agit en effet du solstice d’été, la journée où le soleil se lève le plus tôt le matin et se couche le plus tard le soir.

    Pourtant, pour Gabriel, Ania, Mamadou et tous les autres élèves de la classe de madame LeBlanc, la journée la plus longue semblait en fait être ce jour-là, le 24 juin, dernier jour de classe à l’école Anna-Malenfant.

    Pour la centième fois, Gabriel consulta l’horloge accrochée au-dessus du tableau. On aurait dit que ses aiguilles refusaient tout simplement d’avancer. « Lentes comme de la mélasse au mois de janvier », aurait probablement dit sa grand-mère, qui avait un dicton pour toutes les situations imaginables.

    Gabriel regarda par la fenêtre et commença à rêver aux vacances.

    Dans le ciel bleu, le soleil brillait et la verdure des pelouses, des érables et des sapins semblait s’étendre à perte de vue. Sur une branche, une mésange à tête noire gazouillait, heureuse de pouvoir profiter de cette splendide journée. Soudain, à la grande surprise de Gabriel, la mésange se mit à chanter son nom : « Gabriel... Gabriel... Gabriel... »

    – Gabriel Roy, vas-tu finir par répondre à ma question ? lança madame LeBlanc d’un ton exaspéré.

    Le pauvre Gabriel était tellement perdu dans ses rêves qu’il s’était imaginé que c’était l’oiseau qui répétait son nom !

    Tous les élèves pouffèrent de rire. Tous, sauf Ania et Mamadou, ses deux meilleurs amis, qui le fixaient avec l’air de dire : « Gabriel, combien de fois vas-tu te faire prendre à rêvasser ? »

    Les joues de Gabriel changèrent rapidement de couleur.

    – Eh bien, jeune homme, j’attends toujours la réponse... continua madame LeBlanc.

    – Euh, c’est-à-dire que j’étais, euh... Je veux dire que... balbutia Gabriel en passant du rouge au pourpre.

    – Tu veux dire que tu étais encore en train de rêver, n’est-ce pas ? demanda madame LeBlanc. Mais si tu veux réussir, il faudrait que tu sois plus attentif, ne penses-tu pas ?

    – Oui, Madame LeBlanc, répondit Gabriel en baissant la tête.

    Peu à peu, ses joues retrouvèrent leur teinte naturelle. Madame LeBlanc s’inquiétait parfois du fait que l’imagination de Gabriel le transportait trop facilement dans des mondes où il n’y avait ni école, ni devoirs. Les pages de ses cahiers, souvent agrémentées de dessins de dragons, de fusées et de paysages fantastiques, témoignaient d’ailleurs d’une imagination débordante.

    – Bon, reprit madame LeBlanc. Alors, la question est : quelle est la date de la fête nationale de l’Acadie ?

    – Euh... le 15... euh... le 15 août ? répondit Gabriel, pas tout à fait certain d’avoir la bonne réponse.

    – C’est très bien, Gabriel ! dit l’enseignante, qui se tourna ensuite vers le reste de la classe. La prochaine question va aussi porter sur l’histoire de l’Acadie. Qui d’entre vous peut me dire...

    Gabriel leva les yeux et jeta un coup d’oeil à l’horloge. Seulement cinq minutes s’étaient écoulées depuis la dernière fois qu’il l’avait consultée.

    – Mais c’est épouvantable, chuchota-t-il en direction de Mamadou. À ce rythme, la cloche ne sonnera jamais...

    – Ça va venir, ne t’inquiète pas, lui dit Mamadou en souriant. Dès ce soir, tu auras oublié tout ça, alors pourquoi t’en faire ?

    Affable de nature, Mamadou était beaucoup plus patient que Gabriel. Il possédait une sagesse que l’on ne retrouvait pas souvent chez les enfants de son âge et on pouvait toujours compter sur lui pour rester calme, même dans les situations les plus corsées.

    « C’est à cause de mon héritage africain, avait-il une fois expliqué à ses amis. Là-bas, il fait beaucoup trop chaud pour s’exciter pour des riens. »

    Ania, qui était assise devant Mamadou, se retourna vers Gabriel avec un sourire narquois.

    – Tu n’as qu’à écouter madame LeBlanc et tu verras que le temps va passer plus vite. Son jeu-questionnaire de fin d’année est très intéressant. D’ailleurs, c’est moi qui ai récolté le plus grand nombre de bonnes réponses.

    Des trois amis, Ania était de loin la plus studieuse et, depuis qu’ils se connaissaient, elle avait toujours été première de classe. Elle était quant à elle d’origine libanaise, ses parents ayant immigré au Canada bien avant qu’elle vienne au monde.

    – Mmm... acquiesça Gabriel avec un sourire distrait. Mais il était déjà en train de s’envoler vers des contrées imaginaires.

    Puis, une à une, les secondes se changèrent en minutes, et les minutes finirent par faire une heure. Soudain, la cloche sonna, tirant Gabriel de ses rêves. Un large sourire illumina son visage.

    « Je n’arrive pas à le croire... pensa-t-il. Les vacances d’été commencent ! Les vacances d’été commencent ! »

    Gabriel lèeve les bras en l'ai en poussant un cri de joie.

    CHAPITRE 2

    Gabriel, Ania et Mamadou sorte de l'école. Un chien accourt en jappant.

    UN CHIEN

    QUI SOURIT

    Moins de cinq minutes après le son de la cloche, Gabriel, Ania et Mamadou se retrouvaient devant l’école, en compagnie des autres élèves. Alors que certains se dirigeaient vers les autobus en riant et en jasant, d’autres partaient à pied ou prenaient leur bicyclette.

    – C’est officiel ! Nous sommes o-f-f-i-c-i-e-l-l-e-m-e-n-t en vacances ! n’arrêtait pas de répéter Gabriel, comme s’il avait peur qu’il ne s’agisse que d’un rêve dont il risquait de se réveiller à tout moment.

    – Tu as bien raison. Et puisqu’on est « officiellement » en vacances, pourquoi rester ici une minute de plus ? lança Mamadou en s’emparant des guidons de sa bicyclette.

    Sans se faire prier davantage, les deux autres enfourchèrent à leur tour leur vélo et tous les trois se dirigèrent vers la rue Centrale.

    – Ça vous dirait d’aller chez nous en attendant l’heure du souper ? demanda Gabriel.

    – Ouais, répondit Mamadou, c’est cool.

    « Cool », c’était l’expression préférée de Mamadou. Comme lui, tout était toujours cool.

    – D’accord, dit Ania, mais je ne pourrai pas rester très longtemps. On doit souper de bonne heure parce que ma mère travaille ce soir.

    Lorsque les amis arrivèrent chez Gabriel, leurs propos furent interrompus par une série de jappements sourds. Ania leva la tête et aperçut un énorme chien blanc qui, surgissant du coin de la maison, se dirigeait droit vers eux en courant.

    – Dali ! Allô, mon beau chien ! s’écria Ania.

    Dali, c’était le chien de Gabriel, un magnifique samoyède tout blanc qui adorait les enfants et que les enfants chérissaient en retour. Au son de la voix d’Ania, Dali se mit à sauter au bout de sa corde. Ses jappements se transformèrent rapidement en petits sons qu’on aurait plus facilement associés à un oiseau en train de s’étouffer avec une miette de pain qu’à un chien de plus de vingt kilos.

    – Dali, assis ! ordonna Ania.

    Dali s’assit aussitôt, sa queue continuant de balayer joyeusement le pavé.

    – Petits bisous, lui dit alors Ania en se penchant vers lui.

    Dali lui donna une lichette sur chaque joue. C’était un truc qu’elle lui avait appris lorsqu’il était tout jeune. C’est en se donnant une bise sur chaque joue que les adultes se disent bonjour quand ils sont contents de se voir et Ania pensait que ce serait civilisé de la part de Dali de faire de même.

    – On est en vacances, mon chien ! s’écria Gabriel en serrant Dali dans ses bras tout en lui grattant le derrière des oreilles.

    Le chien semblait heureux d’apprendre la nouvelle. « Ouaf ! » fit-il joyeusement.

    – Regardez comme Dali est content, dit Mamadou. On dirait qu’il sourit.

    – En fait, dit Ania, il s’agit d’un trait particulier aux samoyèdes. On les appelait souvent « les chiens qui sourient », parce que quand ils sont contents, on dirait qu’ils affichent un sourire.

    – Eh bien, on en apprend tous les jours, répondit Mamadou.

    – Tu es comme un dictionnaire ambulant, Ania ; on devrait t’appeler « Petite Larousse », lança Gabriel, faisant référence au dictionnaire du même nom.

    – Malheureusement, Gabriel, je ne suis pas rousse, rétorqua Ania en riant. Et puis, ce n’est pas ma faute si je suis belle et intelligente, je suis née comme ça.

    Ils s’amusèrent à se taquiner encore un peu, puis ils allèrent s’asseoir sur les marches du perron pour profiter de la chaleur du soleil.

    – Alors, on décide ce qu’on fait cet été ? demanda Gabriel.

    – Bonne idée, répondit Mamadou.

    Mais au même moment, en haut de l’escalier, la porte s’ouvrit et la mère de Gabriel sortit la tête de l’encadrement.

    – Bonjour, les vacanciers. Désolée de vous interrompre, mais la mère d’Ania vient tout juste d’appeler. Elle a dit que le souper est prêt.

    – Je vous avais dit qu’on allait souper de bonne heure, fit Ania, résignée. Il faut que j’y aille. Mais vous allez m’attendre pour décider ce qu’on fait cet été, n’est-ce pas ?

    – Mmm... qu’en penses-tu, Gabriel ? demanda Mamadou avec un sourire moqueur. Tu crois que ça peut attendre à plus tard ?

    – Je ne sais pas, répondit celui-ci avec un air faussement songeur. Il s’agit là d’une décision qui doit être prise assez rapidement.

    – Ha ! ha ! Très drôle, les gars. De toute façon, vous savez bien que c’est toujours moi qui ai les meilleures idées, alors vous feriez mieux de m’attendre.

    – En fait, je ferais mieux d’y aller moi aussi, annonça Mamadou. C’est au tour de mon père de faire le souper, et j’ai promis de lui donner un coup de main... il n’est pas très doué. Et en plus, je commence à avoir faim.

    – Toi, tu as toujours faim, fit remarquer Ania.

    Un grand sourire illumina le visage de Mamadou.

    – Ça, c’est bien vrai, dit-il en se frottant le ventre.

    – Bon,

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