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Julius Zèbre rencontre avec les romains
Julius Zèbre rencontre avec les romains
Julius Zèbre rencontre avec les romains
Livre électronique286 pages1 heure

Julius Zèbre rencontre avec les romains

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À propos de ce livre électronique

Alors, tu penses que tu connais les ZÈBRES, n’est-ce pas?

Ils sont beaux, ils mangent beaucoup d’herbe, et, euh… ils se font manger par les lions.

Soyons honnêtes, ils sont aussi un peu ennuyants et stupides.

Mais une bagarre avec un gladiateur grincheux peut rapidement transformer un zèbre…

Alors, encourage notre héros rayé, Julius, tandis qu’il se bat pour sa survie dans le théâtre le plus mortel de l’histoire: le COLISÉE!

Mais ne l’appelle pas «cheval»!
LangueFrançais
Date de sortie21 juin 2019
ISBN9782898032639
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    Aperçu du livre

    Julius Zèbre rencontre avec les romains - Gary Northfield

    Donc tu crois tout savoir sur les

    ZÈBRES ?

    Mais Julius n’était pas tout à fait comme les autres zèbres.

    Pour rendre le tout encore plus intéressant, il vivait au…

    CHAPITRE 1

    LE LAC TRAGIQUE

    La vie sur les plaines poussiéreuses recouvertes d’arbustes de l’Afrique n’était pas qu’une partie de plaisir pour Julius (c’est-à-dire manger du gazon à longueur de journée.

    Tous les mercredis, à son plus grand désespoir, sa mère les traînait, lui et son (très casse-pieds et stupide) frère, Brutus, jusqu’au lac.

    Julius DÉTESTAIT le lac …

    PASSIONNÉMENT !

    Il trouvait que tous les animaux PUAIENT !

    Et ils étaient TELLEMENT ENNUYANTS !

    Sans parler de sa peur de se faire dévorer à tout moment…

    De son côté, le frère de Julius, Brutus, adorait le lac !

    Et rien ne contrariait Julius plus que son grand frère frimeur.

    Donc, une semaine, Julius trouva un plan génial pour essayer de s’en désister.

    — Regarde, maman. J’ai trouvé cette petite flaque. Ça me suffit ! annonça-t-il.

    — Non, le disputa sa mère. Tu vas venir au lac comme tout le monde.

    — Oui, mais tous ces crocodiles…

    — Il faudrait que tu sois très vieux ou stupide pour que l’un d’eux t’attrape, souligna-t-elle.

    — Et ces lions féroces alors ? protesta Julius.

    — Bof ! Tu as plus de chances de te faire frapper par une roche enflammée du ciel que de te faire attraper par l’une de ces bêtes paresseuses !

    — Mais c’est ridicule, insista Julius. Je connais plein de zèbres qui ont été mangés par des lions. C’est sûrement la chose la plus stupide que j’ai jamais entendue !

    — Maintenant, tu ferais mieux de te rendre au lac tout de suite, sinon un lion avec de grosses dents sera le dernier de tes problèmes !

    Mais alors que Julius soignait son derrière endolori, Brutus s’approcha en se pavanant.

    — Allez, frérot. Le lac est génial ! Bien plus excitant que ta flaque débile.

    Avant que Julius puisse faire quoi que ce soit, Brutus le saisit par les sabots avant et le fit tourner.

    — Est-ce que tu peux faire de merveilleux sauts périlleux arrière dans ta flaque comme tu peux dans le lac ? Voyons voir !

    — Comme je le pensais, la réponse est non ! Allez, l’andouille : le dernier arrivé est un phacochère !

    À ces mots, Brutus s’éloigna en gambadant avec le reste du troupeau.

    — Allez, Julius. Bois ! Ça va te donner des forces ! l’encouragea sa mère.

    Julius renifla l’eau puis se plissa le visage.

    — Si tu ne bois pas, tu ne seras jamais grand et fort comme ton frère, Brutus. Tu deviendras un faible, une proie facile pour les hyènes ou les lions.

    — Mais ça pue ! protesta Julius. Avec tous ces crocodiles et ces hippopotames qui font je ne sais quoi dedans. Je ne sais pas comment qui que ce soit pourrait boire cette dégueulasserie.

    Il fit une grimace en reniflant une fois de plus.

    — Regarde Brutus, affirma-t-elle. Est-ce qu’il a l’air d’avoir peur ?

    Rien de Brutus ne surprenait Julius. Cet idiot aurait léché la bave de la bouche d’un hippopotame s’il avait cru qu’il pourrait impressionner ses amis.

    — Je m’en fous, insista Julius. Je refuse de la boire. Vous pouvez garder votre eau puante pour vous. Je m’en vais à la maison.

    Il tourna sur ses sabots et commença à remonter vers la crête.

    Julius n’avait pas envie de recevoir un autre coup de pied au derrière, donc il se retourna à contrecœur.

    Alors que l’arôme pourri du lac remontait dans ses narines, Julius tenta d’imaginer qu’il se trouvait au pied d’un magnifique bassin rempli d’eau cristalline qui avait ruisselé le long d’une montagne à partir d’un glacier ancien.

    Il compta jusqu’à trois, puis prit une GRANDE GORGÉE…

    C’était DÉGOÛTANT !

    Il n’y avait aucun moyen de camoufler à quel point c’était vil.

    — Bon, ce n’était pas si mauvais, n’est-ce pas ? vint une petite voix.

    Julius baissa le regard et vit un petit phacochère plutôt grassouillet qui le regardait joyeusement avec un sourire plein de dents.

    — Ne t’en fais pas, continua le phacochère. Tu t’y habitueras rapidement.

    Les phacochères agaçaient sérieusement Julius. Ils pensaient toujours qu’ils étaient si intéressants. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase.

    — Non, Julius, le disputa-t-elle. Nous venons tout juste d’arriver. Arrête de faire le gros bébé !

    Bof, pensa Julius. Je ne suis pas un bébé. Je vais leur montrer ! Je vais trotter tout seul jusqu’à la maison et lorsqu’ils arriveront enfin, ils comprendront que je suis amplement capable de m’occuper de moi-même.

    Donc, en se déplaçant très lentement et silencieusement, Julius s’éclipsa du troupeau. Il monta la colline sur le bout des sabots, s’accroupit derrière un gros rocher et surveilla le paysage en tentant de décider ce qu’il allait faire ensuite.

    — Alors, tu t’en vas où ? couina une petite voix familière.

    — Laisse-moi tranquille ! aboya Julius en faisant un geste pour repousser le phacochère.

    — Mais plein de débiles aux grosses dents rôdent dans les alentours. Tu devrais faire attention, le prévint le phacochère.

    — Alors, tu ferais mieux de retourner avec tes amis, lança sèchement Julius. Nous, les zèbres, sommes amplement capables de semer les lions et autres bêtes du genre, merci. Je ne suis pas convaincu de tes

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