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La confrérie des poètes retrouvés
La confrérie des poètes retrouvés
La confrérie des poètes retrouvés
Livre électronique124 pages43 minutes

La confrérie des poètes retrouvés

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À propos de ce livre électronique

Jocelyne Langlois, à la fois auteure (membre de l’UNEQ), artiste peintre (membre du RAAV), conférencière et traductrice diplômée de l’université McGill, reprend le flambeau avec ce 2e recueil de poésie faisant suite à Ces ombres qui nous caressent (2014), fort apprécié.

L’auteure nous enjôle une fois de plus avec sa poésie fluide et imagée, son originalité et son sens de l’humour. Ce 2e recueil parle du côté lumineux et sombre de l’univers et aussi de ces mille et une luttes livrées avec résilience, oubliées rapidement dans nos vies bousculées.
LangueFrançais
Date de sortie17 juil. 2019
ISBN9782897552671
La confrérie des poètes retrouvés
Auteur

Jocelyne Langlois

Jocelyne Langlois, à la fois auteure (membre de l’UNEQ), artiste peintre (membre du RAAV), conférencière et traductrice diplômée de l’Université McGill, a publié trois recueils de poésie : Ces ombres qui nous caressent, La confrérie des poètes retrouvés et Jouer avec le feu. On peut lire sa poésie dans deux recueils collectifs, en France et au Québec. www.jocelynelanglois.com

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    Aperçu du livre

    La confrérie des poètes retrouvés - Jocelyne Langlois

    Lessard)

    PLUME ET PINCEAUX

    Introduction

    Poèmes inspirés par certaines de mes œuvres visuelles, au fil des expositions.

    DE L’AUBE AU CRÉPUSCULE

    De l’aube au crépuscule

    J’aimerais vous toucher

    Par le visage de ma vie

    Brossé de ces touches minuscules

    Façonnant notre destin

    J’aurai décrit grâce à mes mains

    La majesté

    Du jour qui point

    Et le mystère coloré

    Des couchers de soleil lointains

    Mes tableaux peints

    Font dissiper l’ennui

    Comme rosée du matin

    Et renaître l’espoir

    Comme souffle du soir

    Partagerez-vous mon enthousiasme

    En dépit du marasme

    De petits jours ridicules

    Et d’une certaine nostalgie?

    De l’aube au crépuscule

    Deviendra-t-il un vestibule

    Vers de magiques ailleurs

    Et quelques instants de bonheur?

    Voilà une partie de mon univers

    Avec amour, en majuscules

    Il vous est offert

    DE L’AUBE AU CRÉPUSCULE

    LES COULEURS DE PRÉVOST

    Par monts et par vaux

    Nous te découvrirons, cambrés sur nos chevaux

    Humant l’air frais de la montagne

    Admirant en toutes saisons ton enivrante beauté

    Tes trésors ancestraux et maisons de campagne

    Prévost, source ineffable de sérénité!

    En la chaude saison

    Nos pinceaux à l’aquarelle

    Sur nos papiers traduiront

    Tes lacs apaisants et chutes qui ruissellent

    Nous libérant, artistes, des affres du temps

    Couleurs à l’huile nous sortirons

    Et nos pinceaux pareillement

    Pour rendre hommage

    À tes automnes flamboyants

    Et tes oiseaux au beau ramage

    La froidure venue

    Nous devrons, hélas, ranger

    Chevalets de campagne, parapluies et chapeaux

    Puis, oh! quel bonheur, en ta gare centenaire

    Nous pourrons partager ce qu’il y a de plus beau :

    Tes lumières, muses d’émotions saisonnières

    Au pastel nous peindrons

    De la plus tendre façon

    Coquelicots, prés et petits veaux

    Cascades ou ruisseaux

    Se gonflant au printemps

    Le passage des saisons

    À Prévost, pure merveille

    Nous ouvre des horizons

    À nuls autres pareils

    Prévost, mon arc-en-ciel de passions!

    LE RUISSEAU

    CHEZ JEAN-PIERRE

    Le ruisseau de Jean-Pierre

    Inlassable coulée argentée

    Dont le gargouillis

    Fracasse sans répit

    Le silence étouffé

    Contre toutes les parois rocheuses

    Quel bruit assourdissant!

    Surtout au printemps

    Continuité rassurante

    Il s’abandonne

    Sans rien donner en retour

    Confiant son âme

    À la rivière qui l’attend

    Patiemment

    Au loin, là-bas

    Gonflé d’amour

    Envers sa dulcinée

    Sa Lise bien-aimée

    PATRIARCHE OUBLIÉ

    N’inspire-t-il pas la compassion, ce patriarche oublié?

    Autrefois si robuste

    Il gît maintenant gangrené

    Étendu de tout son long, près de l’étang argenté

    Aussi fragile qu’un arbuste

    Ce patriarche qui autrefois jamais ne plia l’échine

    Pointe maintenant ses longs doigts tordus

    Vers le firmament, en ce jour de bruine

    Carrefour de nos errances, souvenirs d’enfance

    Je m’étonne encore, nostalgique, de sa présence

    Qui me rappelle nos rites de passage

    Devant ce discret témoin de nos jours pas trop sages

    Mais son manque de souplesse

    Telle une épée de Damoclès

    Lui attira les foudres de l’éclair

    La voie de la décadence

    Réduisant en cendres orgueil, vanité

    Et toute robustesse

    Réduit par instinct de survie

    À se transformer en pont entre terre et ciel

    A-t-il accepté sa métamorphose

    Et la symbiose essentielle

    Avec tout ce qui vit?

    Celui dont la vie ne tient qu’à une souche

    Vacillante énergie qui me touche

    Sa magnificence déchue

    Il n’a plus rien à offrir

    Que son âme mise à nu

    Sylvestre martyr, pourrait-on dire

    Sa force vitale l’ayant quitté

    Même si l’eau baigne à ses pieds

    Il finira ses jours au bûcher, je le sais

    Accomplissant sa destinée de cynique façon

    Vibrant témoin de l’alchimique

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