Le Gréco (1541 1614)
Par Jp. A. Calosse
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Avis sur Le Gréco (1541 1614)
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Aperçu du livre
Le Gréco (1541 1614) - Jp. A. Calosse
Portrait d’un vieil homme (Autoportrait ?), vers 1595-1600
Huile sur toile, 52,7 x 46,7 cm. The Metropolitan Museum of Art, New York.
Biographie
1541 : En Crête, dans une maison de Fodele, près de la ville de Candie, connue aujourd’hui sous son nom antique d’Héraklion, naît Domenikos Theotokópoulos, dit plus tard Le Gréco. ¤ cette époque, la Crête est un territoire vénitien et Héraklion est alors un port important de la République. Peu de renseignements subsistent sur l’éducation artistique du Gréco. Cependant, ses premières uvres et la découverte d’icônes signées ÿ Theotokópoulos Ÿ permettent d’avancer qu’il fut formé dans la tradition de la peinture byzantine.
1566-1568 : Le Gréco séjourne à Venise. Il travaille dans l’atelier du Titien et subit l’influence du Tintoret et de Bassano, comme en témoignent ses premières toiles à la touche vibrante et à la composition complexe. Il voyage ensuite à Parme où il découvre probablement le Corrège et le Parmesan.
1570 : Il voyage à Rome, à la rencontre de l’uvre de Michel-Ange, mort six ans plus tôt.
1572 : Il ouvre un atelier à Rome.
1576 : Il quitte l’Italie pour l’Espagne. Mort du Titien.
1577 : Après un séjour à Madrid, il s’installe à Tolède. Empreintes du maniérisme italien, les fluvres du Gréco témoignent dès lors d’une singularité propre à l’artiste, notamment par la lumière si étrange qui s’en dégage.
1578 : Entouré de ses élèves, le Gréco vit dans le quartier juif de Tolède, aux côtés de Doña Jerónima de las Cuevas. Naissance de son fils Jorge Manuel Theotokópoulos.
1580 : Fixé à Tolède, il commence à travailler à la réalisation de plusieurs toiles pour le roi Philippe II. Les comédies de Lope de Vega sont jouées pour la première fois.
1582 : Pour Philippe II, il termine Le Martyre de saint Maurice. Véritable chef-d’uvre, la toile ne satisfait cependant pas aux exigences royales. Elle est refusée par son commanditaire qui se tourne alors vers Romulo Cincinnato.
1586-1888 : Il peint pour l’église Santo Tomé de Tolède, L’Enterrement du comte d’Orgaz. Dans cette composition bipartite, toute l’originalité de l’artiste se confirme. Un nombre important de commandes (compositions de retables ou portraits des apôtres), notamment pour des couvents, suivent. Il peint plusieurs portraits pour la bourgeoisie castillane. Parallèlement, l’artiste réalise quelques sculptures et travaille sans doute sur des projets architecturaux.
1597-1599 : Il peint sa Vue de Tolède. La toile atteste définitivement des évolutions du peintre, que l’on ne peut plus dès lors rattacher simplement au courant maniériste. Son mépris du formalisme, sa facture audacieuse et la grande force de suggestion qui se dégage de ses toiles, en font un précurseur de l’expressionnisme moderne, et ses fluvres deviennent de véritables traductions exaltées des sentiments.
1610 : Il commence à travailler sur son Laocoon. Il s’agit de la seule toile au sujet mythologique connue de l’artiste.
1614 : Le 7 avril, le Gréco meurt en Espagne, à Tolède. Après sa mort, son fiŒuvre tombe dans l’oubli et ne sera redécouvert qu’au début du XXe siècle.
Le Gréco naquit dans l’île de Crète, aux alentours de 1541, probablement dans le village de Fodele, près de la ville de Candie. Il fut l’un de ces nombreux jeunes gens qui venaient des îles rejoindre à Venise, leurs aînés, déjà riches et considérés. Autour de l’église de San Giorgio, ces Grecs formaient une colonie de plus de quatre mille âmes. Verriers, miniaturistes, enlumineurs, ils étaient les gardiens des traditions