Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Medicine Dictionnaire Médical
Medicine Dictionnaire Médical
Medicine Dictionnaire Médical
Livre électronique6 053 pages24 heures

Medicine Dictionnaire Médical

Évaluation : 5 sur 5 étoiles

5/5

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

DICTIONNAIRE MÉDICAL

Dictionnaire alphabétique de termes médicaux: tout le vocabulaire propre à l'anatomie, la physiologie, les pathologies et la médecine.

Accédez en un clic à environ 10.000 termes de médecine et santé peu familiers pour le non spécialiste ou qui ont, dans un contexte médical, un sens légèrement différent.

Collant à l'actualité de la science et des pratiques professionnelles, le dictionnaire médical est un outil indispensable aussi bien aux étudiants et aux professionnels de santé qu'aux simples patients et au grand public.
 
Un compagnon fiable et incontournable pour l'école, l'université, la vie professionnelle, mais aussi la vie de tous les jours.
LangueFrançais
Date de sortie30 août 2013
ISBN9783942343459
Medicine Dictionnaire Médical

Auteurs associés

Lié à Medicine Dictionnaire Médical

Livres électroniques liés

Encyclopédies pour vous

Voir plus

Articles associés

Avis sur Medicine Dictionnaire Médical

Évaluation : 5 sur 5 étoiles
5/5

1 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Medicine Dictionnaire Médical - Red. Serges Verlag

    Dictionnaire Médical

     A

    a

    Symbole d’un groupe sanguin, le second en importance (43% de la population française). Egalement symbole d’une vitamine, l’axérophtol, important agent de croissance de l’organisme. Tableau A: liste officielle, en France, des substances toxiques.

    ab

    Symbole du groupe sanguin des individus dits receveurs universels.

    abaisse-langue

    Instrument permettant l’examen de la bouche et de la gorge.

    abandon

    Névrose d’abandon: trouble psychique de l’individu qui a peur d’être abandonné. Cette tendance n’est qu’un aspect d’une carence affective plus profonde.

    abasie

    Trouble de la coordination des nerfs et des muscles commandant la marche et la station debout.

    abattement

    Diminution de la vitalité, du tonus général, pouvant aller jusqu’à la dépression ou à la prostration.

    abces

    Petite cavité encapsulée contenant une masse jaunâtre faite de bactéries mortes ou vivantes, de globules blancs et de débris de tissus - le pus.

    abcès chaud

    Collection de pus constituée à partir d’un foyer d’infection local aux dépens des tissus normaux. L’abcès froid est dû au bacille de Koch, responsable de la tuberculose, ou à certains champignons. L’abcès froid, de constitution lente et qui n’entraîne pas de réaction inflammatoire, évolue vers la fistulation.

    Superficiel, il laisse s’échapper un pus granuleux. Profond, il se propage vers l’os et les gaines musculaires. Il se manifeste par une fièvre prolongée et irrégulière, une altération de l’état général et un amaigrissement.

    abdomen

    L’abdomen constitue la partie inférieure du tronc, séparée du thorax par le diaphragme et se prolongeant vers le bas par le bassin.

    abdomen sans préparation

    Examen radiologique simple de l’abdomen de face. L’abdomen sans préparation se déroule sans administration préalable de médicament opacifiant et ne nécessite pas d’être à jeun, ce qui est toutefois préférable.

    abduction

    Mouvement du muscle abducteur, qui écarte un membre ou un segment de membre de l’axe médian du corps.

    abeille

    Insecte piqueur muni d’un dard et d’une glande à venin, qu’il abandonne dans la blessure qu’il inflige: l’écoulement du venin se poursuit ainsi au-delà de la piqûre proprement dite.

    aberration

    Anomalie d’aspect, de structure ou d’emplacement.

    aberration chromatique

    Aberration chromatique de l’œil: modification de l’indice de réfraction en fonction de la longueur d’onde du rayon lumineux, c’est-à-dire de la couleur, et de l’inégalité de la réfraction.

    aberration chromosomique

    Anomalie du nombre ou de la structure des chromosomes. Dans de nombreux cas, les aberrations chromosomiques sont congénitales, provenant d’une mauvaise répartition chromosomique ou d’un arrangement chromosomique anormal de l’un des deux parents, mais elles peuvent aussi être acquises.

    aberration mentale

    Déviation des facultés intellectuelles.

    aberration sexuelle

    Trouble du désir sexuel normal.

    ablactation

    Cessation de l’allaitement au sein et, par extension, suppression du lait comme aliment principal de l’enfant.

    ablation

    Suppression d’un organe, d’une tumeur ou d’un tissu par voie chirurgicale.

    abord

    Voie d’abord: préparation du champ opératoire par le tracé de l’incision chirurgicale à pratiquer.

    abortif

    Se dit de toute interruption, naturelle ou provoquée, du développement d’un processus physiologique.

    abouchement

    Jonction de deux vaisseaux, de deux parties du tube digestif, de deux conduits organiques.

    aboulie

    Absence totale ou partielle de volonté, sans diminution des facultés intellectuelles de l’aboulique.

    abrasion

    Disparition de la surface de la peau ou d’une muqueuse due à une lésion mécanique. Les petites abrasions superficielles se traitent au savon et à l’eau; les abrasions internes doivent être soignées par un médecin.

    Abrikoff tumeur

    Tumeur bénigne rare siégeant sous la peau ou les muqueuses, notamment sur la langue.

    absence

    Perte de conscience passagère.

    absorption

    Echange de substances, par osmose ou diffusion, de l’extérieur vers l’intérieur des vaisseaux.

    absorption intestinale

    Absorption intestinale à travers la muqueuse de l’intestin.

    absorption radiologique

    Pénétration des ondes électromagnétiques dans une substance; en radiologie, les rayons absorbés par une substance y transfèrent de l’énergie.

    abstinence

    Syndrome d’abstinence: ensemble des symptômes survenant chez un sujet en état de dépendance, qui est privé de sa drogue.

    acalculie

    Incapacité de reconnaître ou de former chiffres et symboles arithmétiques et d’effectuer des calculs mathématiques élémentaires (addition, soustraction, multiplication, etc.).

    acanthose

    Epaississement de l’épiderme, survenant principalement au niveau de sa couche moyenne, ou couche de Malpighi, appelée aussi corps épineux.

    acarien

    Arthropode menant souvent une vie parasitaire et provoquant, chez l’homme, l’acariose, ou gale, et l’acaro-dermatite. Les acariens se nourrissent de sang, et leur piqûre provoque parfois des douleurs locales accompagnées de rougeurs, ou un oedème.

    accélérateur

    Substance qui accélère ou active une réaction chimique.

    accélérine

    Un des facteurs de la coagulation du sang. Cette globuline joue le rôle de catalyseur de la transformation de la prothrombine en thrombine.

    accès

    Apparition brusque, à intervalles plus ou moins réguliers, d’un ensemble de phénomènes ou de symptômes, souvent aigus, qui se manifestent par poussées ou par crises.

    accident

    Evénement soudain, inattendu, involontaire, dont découle une lésion ou une blessure, parfois mortelle. La rapidité des secours en cas d’accident est un facteur primordial de la limitation des conséquences d’un accident.

    L’étude du phénomène de l’accident a permis d’établir un certain nombre de statistiques instructives et de développer les mesures de prévention, essentielles pour réduire les risques d’accidents ou la gravité de leurs conséquences.

    accidents domestiques

    Les accidents domestiques mortels sont en constante augmentation dans les pays industrialisés. Ils touchent surtout des personnes âgées, et consistent principalement en chutes banales. Ils sont la conséquence de situations dangereuses ou de comportements dangereux, voire des deux simultanément. La prévention de ces accidents comporte la surveillance des risques de l’environnement, de certains gestes personnels ou d’autrui, ou d’habitudes.

    accidents de la route

    Dans tous les pays industrialisés, les statistiques mettent suffisamment en évidence l’augmentation constante du nombre des blessés et des tués dans les accidents de la route.

    Les victimes se comptent principalement parmi les conducteurs et passagers de véhicules automobiles mais les conducteurs de deux roues et les piétons sont également touchés.

    Les statistiques prouvent entre autres que la classe d’âge de 15 à 24 ans est la plus exposée, et que 80 à 90% des accidents sont dus à des facteurs humains plutôt que techniques. Les causes des accidents de la circulation routière commencent à être connues et permettent une analyse en fonction des mesures préventives à appliquer.

    accident vasculaire cérébrale ischémique

    Accident neurologique localisé de durée supérieure à 24 heurs, causé par une lésion vasculaire cérébrale. Ces accidents sont le plus souvent consécutifs à une thrombus, ou une rétrécissement de l’artère favorisé par l’athérosclérose. Cette dernière est la cause principale des accidents vasculaires cérébraux ischémiques.

    accident vasculaire cérébral hémorragique

    Accident neurologique localisé de durée supérieure à 24 heurs, causé par une lésion vasculaire cérébrale.

    Ces accidents sont dus à un épanchement de sang dans le tissu cérébral. Leur cause est généralement l’hypertension artérielle ou, beaucoup plus rarement, des malformations vasculaires, des troubles de la coagulation ou des complications d’un traitement anticoagulant.

    accomodation

    Propriété de l’œil qui lui permet de s’adapter par la vision à des distances différentes. Cette faculté d’amener avec précision sur le foyer les images d’objets proches ou lointains est réalisée par le muscle ciliaire, qui augmente ou diminue la courbe du cristallin.

    accouchement

    Mise au monde d’un enfant à la fin de la gestation. Le fœtus sort de la matrice par le col utérin et le vagin, et est suivi du placenta et des membranes fœtales.

    L’accouchement consiste essentiellement en

    - la distension complète du col de l’utérus (dilatation),

    - la descente du fœtus dans le canal vulvaire (expulsion) et

    - sa libération suivie de l’expulsion du placenta et des membranes fœtales.

    Ces trois phases exigent une contraction régulière des muscles de la paroi utérine, c’est-à-dire le travail.

    accouchement anormal

    Les naissances anormales sont rares et surviennent surtout dans les cas de naissance de jumeaux,

    - de position anormale du fœtus,

    - de bassin étroit,

    - de position frontale du placenta,

    - de lésion prématurée du placenta,

    - de contractions insuffisantes,

    - d’expulsion faible,

    - d’infection utérine,

    - de placenta non décollé de la paroi utérine après la naissance, et enfin

    - d’hémorragie abondante.

    La prise de conscience immédiate d’un risque quelconque peut minimiser sa gravité pour la mère comme pour l’enfant.

    accouchement artificiel

    Si le travail ne se déroule pas normalement ou que des anomalies sérieuses apparaissent, la mère comme l’enfant encourent des risques graves. Dans de tels cas, il faut achever le travail artificiellement. On dispose à l’heure actuelle de plusieurs méthodes d’accouchement artificiel.

    La césarienne. L’abdomen et la matrice sont ouverts par une intervention chirurgicale et l’enfant retiré; cette méthode, surtout indiquée lorsque le bassin est rétréci ou que le placenta est situé trop bas, n’empêche pas d’autres grossesses.

    L’accouchement par les fers: quand le fœtus naît par la voie naturelle, le crâne est saisi à l’aide de pinces (forceps) et tiré au dehors. On observe souvent un hématome sur la tête du bébé, à l’endroit où les fers ont exercé leur pression. Il disparaît au bout de quelques jours.

    L’extraction par succion: une ventouse de métal est solidement appliquée sur le crâne du fœtus et une aspiration se produit grâce à la basse pression qui règne à l’intérieur de la ventouse, de sorte que le fœtus est extrait par la voie naturelle. Cette méthode est appliquée dans de nombreux cas où l’accouchement doit être rapide, soit pour la mère, soit pour l’enfant.

    L’extraction par le siège: le fœtus est saisi par une ou par les deux jambes et extrait par la voie naturelle souvent au moyen de divers mouvements de rotation et de traction destinés à assurer une meilleure présentation de l’enfant.

    L’accouchement à l’aide d’instruments n’est pas sans danger pour la mère et l’enfant et l’on ne devrait y avoir recours qu’en cas d’extrême urgence. Il ne faut, en règle générale, pas tenir compte des incitations de la mère pour qu’on l’aide artificiellement.

    accouchement prématuré

    Ensemble des phénomènes mécaniques et physiologiques aboutissant à l’expulsion du fœtus et de ses annexes hors des voies maternelles. Un accouchement prématuré (accouchement ayant lieu entre la vingt-neuvième et la trente-huitième semaine d’aménorrhée) peut survenir spontanément ou être provoqué par décision médicale. Les causes sont multiple et peuvent se conjuguer:

    - rupture de la poche contenant le liquide amniotique;

    - anomalie de l’utérus maternel;

    - hémorrhagie;

    - infection bactérienne ou virale;

    - multiparité;

    - grossesse multiple.

    accoutumance

    Habitude de consommer un médicament, une drogue ou une substance chimique, entraînant, en cas de privation, des symptômes de détresse, d’abstinence, et un besoin irrésistible, créé par la sensation de manque, de recourir de nouveau au produit considéré.

    accumulation

    Conséquence de l’abus de certains médicaments: les doses normales n’étant pas respectées, l’organisme ne peut les éliminer, et est menacé d’intoxication.

    acétone

    Substance incolore, volatile, d’odeur caractéristique, produite notamment dans l’organisme au cours du métabolisme des graisses.

    acetonémie

    Présence d’acétone dans le sang, fréquente dans le diabète. L’acétone et les corps cétoniques, évacués dans l’urine, signalent une aggravation du diabète.

    acétonurie

    Présence d’acétone dans l’urine.

    acétylcholine

    Médiateur chimique du système nerveux central et périphérique, transmettant les influx nerveux entre les cellules nerveuses et de celles-ci vers le tissu musculaire.

    acétylsalicylique

    Acide acétylsalicylique: nom scientifique d’un produit chimique universellement connu sous le nom d’aspirine.

    achalasie

    Trouble du fonctionnement d’un système musculaire circulaire (sphincter) qui ne se relâche pas.

    achille

    Tendon d’Achille: tendon réunissant les tendons des trois muscles du mollet formant le triceps sural, par lequel ces muscles s’insèrent sur le calcanéum. Point faible du héros grec auquel il doit son nom, ce tendon peut se rompre. Chez les sportifs, la bourse séreuse insérée entre le calcanéum et le tendon d’Achille est sujette à des inflammations.

    acholie

    Interruption ou diminution importante de la sécrétion de la bile.

    achondroplasie

    Malformation congénitale, rare, du squelette. Au cours du développement du fœtus, l’ossification est perturbée, et la croissance des os longs est retardée, tandis que le crâne se développe normalement. Il s’agit donc d’une forme de nanisme.

    achromatopsie

    Affection oculaire, congénitale ou acquise, marquée par l’absence de la vision des couleurs; l’œil ne perçoit que le blanc, le noir et le gris.

    achromie

    Diminution ou absence de la pigmentation cutanée.

    acide

    Corps qui a le pouvoir de libérer des ions d’hydrogène et de s’unir aux métaux, a leurs oxydes, à des bases ou a des composés organiques, donnant ainsi des sels ou des esters. Les acides forts ont une action corrosive sur les tissus organiques. Les acides faibles sont pour la plupart des acides organiques dont une partie des molécules se dissocient. Les êtres vivants renferment des acides organiques, comme les acides gras et les acides aminés, des acides organo-phosphoriques (comme les acides nucléiques), des composés à fonction énol (acide ascorbique) ou lactime (acide urique).

    acides aminés

    Éléments moléculaires constituant tous les tissus vivants, sont des composés organiques essentiellement formés d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote et, dans certains cas, de soufre. Les acides aminés ont en commun un groupe atomique dit amine, constitué d’un atome d’azote et de deux atomes d’hydrogène; NH2, ainsi que le groupe carboxyle constitue d’un atome de carbone, de deux atomes d’oxygène et d’un atome d’hydrogène: CO2H.

    acides aminés, désordres

    Qu’un désordre quelconque intervienne dans le métabolisme des acides aminés, et les conséquences risquent d’en être fort sérieuses. Le dérèglement le plus fréquemment observé est l’absence ou l’insuffisance de l’enzyme qui transforme la phénylalanine en tyrosine ce qui entraîne l’apparition dans les urines dé phénylcétone (phénylcétonurie).

    L’origine de ce désordre se situe dans le mauvais codage à un endroit déterminé de l’A.D.N.. Le défaut de la formation de tyrosine à partir de la phénylalanine entraîne chez le jeune enfant l’absence des substances formées elle-même à partir de la tyrosine, telles la mélanine, I’adrénaline et la noradrénaline.

    acide folique

    Vitamine hydrosoluble du groupe B jouant un rôle fondamental dans la formation des cellules de l’organisme. L’acide folique, en intervenant dans la synthèse de l’A.D.N., joue un rôle capital dans la production de nouvelles cellules dans l’organisme. En particulier, il est indispensable à la formation des globules rouges du sang par la moelle osseuse.

    acides gras

    Les acides gras sont des composés organiques entrant dans la constitution des substances graisseuses du corps. Les acides gras libres supérieurs obtenus par l’hydrolyse de graisses ont des propriétés très semblables à celles des graisses elles-mêmes.

    acide urique

    Acide issu de la dégradation des acides nucléiques de l’organisme. L’acide urique contenu dans le sang est filtré par les reins, qui l’éliminent par les urines. Chez le sujet sain, les reins font en sorte que l’uricémie se maintienne dans les limites acceptables.

    acides gras essentiels

    Les acides qui peuvent ne pas être synthétisés par les tissus, mais ils sont d’une grande importance pour la croissance et pour un développement normal surtout pendant la grossesse.

    Les acides linoléique et linolénique doivent être présents dans les aliments. Dans le corps, ils sont transformés en acides gras non saturés tels que l’acide arachidonique.

    acidité

    Capacité d’un corps de libérer des protons en général, cette libération entraîne une diminution du pH, qui reste inférieur à 7. Le degré d’acidité dépend de la concentration en ions hydrogène (ions H+). L’organisme produit en abondance de l’acide chlorhydrique. En cas de sécrétion excessive dans le suc gastrique, une sensation de brûlure (pyrosis) apparaît, signe de l’hyperacidité. A l’inverse, l’organisme peut souffrir d’hypoacidité lorsqu’il ne produit pas l’acide chlorhydrique en quantités suffisantes.

    acidose

    Diminution de la capacité du sang à réduire les acides.

    acidose métabolique

    Ce trouble de l’équilibre acido-basique de l’organisme peut être provoqué par une production accrue d’acides dans l’organisme ou par une perte de bases.

    acidose respiratoire

    Un trouble de l’équilibre acido-basique de l’organisme qui se produit lorsque la respiration ne parvient pas à éliminer le gaz carbonique en quantités suffisantes; l’excès de gaz restant dans le sang s’y dissout en formant de l’acide carbonique, entraînant ainsi une élévation de l’acidité sanguine.

    acidose lactique

    Forme particulière d’acidose (acidité sanguine excessive) métabolique due à une accumulation d’acide lactique dans le sang. L’acidose lactique peut être la conséquence d’une diminution des quantités d’oxygène disponibles, comme au cours d’un collapsus ou d’une insuffisance respiratoire.

    acidose métabolique

    Diminution de la capacité du sang à réduire les acides. Augmentation d’acide fort et diminution des bicarbonates, résultant d’un déficit en oxygène à la suite d’une anomalie respiratoire, d’un arrêt du cœur, de troubles fonctionnels du rein, ou du diabète.

    acidose respiratoire

    Diminution de la capacité du sang à réduire les acides. Anomalie du système respiratoire dont le premier symptôme est la réduction de l’oxygénation par rapport à la production de gaz carbonique.

    acidurie

    Excès d’acides dans l’urine.

    acinésie

    Absence ou ralentissement de la capacité motrice.

    acme

    Période du maximum d’intensité des symptômes d’une maladie.

    acné

    Affection de l’orifice du canal de la glande sébacée et du follicule pileux. L’abouchement à la peau de ces deux organes est constitué par un conduit commun.

    acné juvénile

    Dermatose due à l’inflammation des follicules pilosébacés. L’acné juvénile est due à des désordres hormonaux: à la puberté, la sécrétion sébacée, qui dépend des androgènes et des oestrogènes produits par la glande surrénale et le testicule ou l’ovulaire, augment de façon importante.

    acné rosacée

    Dermatose due à l’inflammation des follicules pilosébacés. Les causes de l’acné rosacée sont controversées: certain l’attribuent à une hypochlorhydrie (diminution du taux d’acide chlorhydrique dans le suc gastrique); il semble que le café, le thé, les noix, le chocolat, le poivre, l’alcool et les épices jouent un rôle favorisant.

    aconit

    Plante généralement vénéneuse, dont on extrait divers alcaloïdes toxiques, notamment l’aconitine. En cas d’intoxication par ingestion, il faut aussitôt faire évacuer le poison (vomissements, purge) et consulter le médecin.

    acoumétrie

    Détermination de l’acuité auditive par des moyens classiques (voix, diapason, etc.) ou à l’aide d’appareils (acoumètre, audiomètre) émettant des sons d’intensité déterminée.

    acouphène

    Bruit perçu par le sujet seul: bourdonnement d’oreille, sifflement d’oreille.

    acquis

    Caractère, disposition, trouble non inné, congénital ou héréditaire.

    acrocyanose

    Cyanose des extrémités des membres. Le froid et l’humidité sont souvent à l’origine de déficiences circulatoires au niveau des extrémités, résultat d’un trouble vaso-moteur provoquant une asphyxie locale. Cette affection apparaît notamment chez les jeunes filles à la puberté.

    acrodynie

    Maladie rare, sans doute d’origine virale, survenant chez les enfants de 6 mois à 8 ans. Après une période de douleurs localisées aux extrémités, de troubles nerveux et psychiques, la maladie évolue favorablement.

    acromégalie

    Déformation articulaire chez des malades présentant des tumeurs évolutives de certaines cellules du lobe antérieur de l’hypophyse. Les articulations peuvent

    doubler de volume.

    acromion

    Extrémité de l’omoplate qui s’articule avec la clavicule. L’articulation acromio-claviculaire unit le bord interne de l’acromion et la pointe externe de la clavicule.

    acroparesthésie

    Douleurs nocturnes affectant les membres supérieurs, qui apparaissent chez la femme au cours de la ménopause. La sensation d’engourdissement est peut-être provoquée par la compression dans le cou de l’artère sous-clavière ou des racines du plexus brachial.

    acropathie ulcéromutilante

    Syndrome touchant les extrémités des membres (mains et, surtout, pieds), caractérisé par des ulcérations indolores de la peau associées à des mutilations osseuses.

    acropustulose infantile

    Maladie bénigne, non infectieuse, du nouveau-né et du nourrisson, caractérisée par un semis de petites pustules survenant sur les paumes et les doigts, la plante des pieds et les orteils, plus rarement dans une autre partie du corps.

    acrophobie

    Peur éprouvée par certaines personnes lorsqu’elles se trouvent sur un lieu élevé.

    acte médical

    Tout geste, action ou intervention pratiqué par un médecin ou un auxiliaire médical autorisé. La Sécurité Sociale tient une nomenclature officielle de tous les actes.

    a.c.t.h.

    Abréviation anglo-saxonne de l’hormone corticotrope, secrétée par certaines cellules du lobe antérieur de l’hypophyse. Protéine contenant un groupe très actif de polypeptides, elle agit sur le cortex de la glande surrénale. L’administration régulière d’A.C.T.H. stimule la croissance.

    actinite

    Inflammation de la peau provoquée par les rayons solaires.

    actinodermatose

    Rougeur congestive de la peau s’étendant en nappes persistantes sur les parties découvertes du corps.

    actinomycose

    Maladie à évolution lente, d’origine bactérienne, qui se manifeste surtout sur le plancher de la bouche et au cou, dans un poumon ou dans la partie droite de l’abdomen.

    Traitements: administration de sulfamides et d’antibiotiques (pénicilline).

    actinothérapie

    Traitement au moyen de rayons lumineux artificiels, notamment les infrarouges et les ultraviolets.

    actinoréticulose

    Dermatose chronique de l’adulte, causée par une hypersensibilité de la peau à la lumière. L’actinoréticulose touche surtout d’homme après 50 ans. Elle semble due à l’association d’un terrain familial et personnel allergique à une photosensibilisation. Les lésions, très prurigineuses, prédominent sur les zones exposés à la lumière.

    action, courant d’

    Manifestation de l’activité électrique d’une cellule ou d’une fibre musculaire. Le courant, de faible intensité, apparaît à la suite d’une excitation extérieure. Ce courant d’action peut être enregistré dans l’électrocardiogramme. Les propriétés électriques des cellules nerveuses sont localisées surtout dans la membrane, mince paroi qui sépare la cellule de son environnement. La membrane est le lieu idéal pour des fonctions élémentaires comme l’excitation ou la conduction d’un stimulus.

    action, potentiel d’

    La transmission de messages par des cellules nerveuses, sous forme d’un code simple de signaux et d’impulsions, obéit à des lois communes à tout le règne animal, et dans une certaine mesure à l’homme. Ces signaux ou ces impulsions constituent un potentiel d’action. La conduite des stimuli, le long de la membrane des fibres musculaires, suit les mêmes processus.

    action en retour

    Technique grâce à laquelle un sujet prend conscience des modalités de fonctionnement d’une ou de plusieurs fonctions de son corps et en acquiert la maîtrise. Un rétrocontrôle (action en retour, contrôle en retour, rétraction, rétrorégulation) permet d’agir consciemment sur des fonctions inconscientes telles que la fréquence des battements du cœur (marquée par le pouls) ou la tension artérielle.

    La technique est utilisée dans le traitement des maladies liées au stress, comme certaines formes d’hypertension artérielle, par exemple.

    activation

    En neurologie, accroissement de l’excitabilité d’une structure nerveuse par une stimulation. Le phénomène inverse porte le nom d’inhibition.

    activité

    Faculté d’entrer en action; pouvoir d’une substance; au sens large, l’activité est synonyme d’énergie et de vitalité.

    acuité visuelle

    Mesure indiquant le plus petit angle que l’œil peut distinguer. L’acuité visuelle dépend de la netteté de l’image formée et du pouvoir séparateur de la rétine. Une image ne peut être discernée, c’est-à-dire distinguée en points de lumière et d’ombre, si elle tombe sur plus d’un cône rétinien à la fois. Une carte portant des lettres et des chiffres en lignes de taille décroissante permet de définir l’acuité visuelle. Les oculistes et opticiens utilisent de telles échelles optométriques.

    L’acuité visuelle est la meilleure dans la partie du champ visuel qui coïncide avec la tache jaune de la rétine, et diminue progressivement vers les bords extérieurs du champ visuel.

    acuité visuelle, anomalie

    Une anomalie du système de réfraction de l’œil peut provoquer des diminutions de l’acuité visuelle (myopie, nresbytie), et des affections peuvent atteindre la rétine, le nerf optique et les aires du cerveau ayant un rapport avec la vision.

    acupuncture

    Méthode thérapeutique chinoise par implants d’aiguilles. En principe, le champ d’application de l’acupuncture recouvre celui de toute la médecine et plus spécialement - autant qu’on a pu le vérifier en Europe - toutes les affections rhumatismales, le traitement de la douleur comme le mal de tête et le mal de dents, les névralgies, mais également un certain nombre de maladies psychosomatiques et fonctionnelles telles que l’asthme, jusqu’aux démangeaisons et a l’eczéma.

    Adam (pomme d’)

    Saillie formée par le cartilage thyroïde du larynx située dans la partie médiane du cou.

    adamantinome

    Tumeur, généralement bénigne, affectant le maxillaire et parfois le nez, et prenant naissance dans le tissu cellulaire (adamantin) qui produit l’émail des dents. La tumeur peut évoluer en un épithélioma.

    Adam-Stokes (syndrome d’)

    Il s’agit d’une attaque provoquant l’évanouissement avec disparition des pulsations et arrêt momentané de la respiration.

    adaptation

    Comportement qui conduit l’individu à se sentir à l’aise lorsque des stimuli créent une situation nouvelle. Il s’agit dans la plupart des cas d’une réaction quasi spontanée du sujet.

    adaptation, syndrome d’

    Le syndrome d’adaptation est constitué d’une série de réactions organiques en réponse à un traumatisme, une lésion, une perturbation extérieure.

    Sa première phase, ou réaction d’alarme comporte hypotension artérielle, hypothermie et ralentissement circulatoire dans les capillaires. La phase de résistance réagit contre les conditions initiales du stress. Enfin, au cours de la phase d’épuisement réapparaissent les signes de la réaction d’alarme. Le syndrome d’adaptation est, entre autres, sous la dépendance des hormones de l’hypophyse antérieure et du cortex surrénal.

    adaptation visuelle

    La faculté de l’œil de s’accommoder aux conditions d’éclairage (luminance) ou de couleurs du champ visuel. La rétine joue un rôle essentiel dans l’adaptation à l’obscurité lors du passage d’une zone éclairée a une zone obscure.

    Addis

    Epreuve d’Addis: examen des éléments figures de l’urine permettant de détecter une infection du rein.

    Addison (maladie d’)

    Il s’agit d’une maladie due à une activité insuffisante ou à un arrêt de l’activité du cortex de la glande surrénale.

    additif alimentaire

    Substance naturelle ou chimique ajoutée dans les aliments dans un dessein scientifique ou technique précis.

    adduction

    Mouvement du muscle adducteur qui rapproche un membre ou un segment de membre de l’axe médian du corps.

    adénectomie

    Ablation d’un ganglion lymphatique ou de tissu glandulaire.

    adénine

    Substance, connue aussi sous le nom de vitamine B4 présente dans les acides nucléiques, qui joue un rôle important dans l’organisme, notamment comme stimulant de la production des globules blancs.

    adénite

    Inflammation, aiguë ou chronique, des ganglions lymphatiques qui accompagne des maladies infectieuses (rubéole, rougeole, typhoïde) et des maladies vénériennes.

    adénocarcinome

    Tumeur maligne naissant dans un tissu glandulaire.

    adénofibrome

    Tumeur bénigne qui se développe sur une glande et est constituée d’une prolifération d’éléments glandulaires (adénome) et de tissu conjonctif fibreux (fibrome).

    adénogramme

    Examen cytologique (étude des cellules) et bactériologique (recherche de germes) des ganglions superficiels. Un adénogramme est prescrit pour préciser l’origine infectieuse, hématologique ou tumorale d’une adénopathie.

    adénogramme

    Etude biologique, en laboratoire, des cellules d’un ganglion lymphatique prélevées par un frottis.

    adénoide

    Qui ressemble, par sa forme ou sa structure, à un ganglion lymphatique, à un tissu glandulaire. Les végétations adénoïdes, fréquentes chez les enfants, gênent la respiration et peuvent être responsables d’un faciès adénoïdien (nez aplati, yeux exorbités, bouche ouverte, voix nasillarde). Leur ablation chirurgicale (adénoïdectomie) peut s’effectuer sous anesthésie locale et sans toucher aux amygdales, et ne comporte pas de complications.

    adénomatose endocrinienne multiple, type I

    Syndrome caractérisé par la présence de tumeurs des parathyroïdes, des îlots pancréatiques et de l’hypophyse.

    Une hyperparathyroïdie est présente dans au moins 90 % des cas. Une hypercalcémie asymptomatique en est la manifestation la plus fréquente; environ 25 % des malades ont des signes de lithiase rénale ou de néophrocalcinose.

    Des tumeurs insulaires pancréatiques ont été décrites dans environ 80 % des cas, 40 % de ces tumeurs insulaires se sont développés aux dépends des cellules bêta.

    Des tumeurs hypophysaires ont été observées dans environ 65 % des cas. Dans environ de ces cas, on note une acromégalie cliniquement non discernable de la forme sporadique de la maladie.

    adénomatose endocrinienne multiple, type II

    Syndrome caractérisé par un cancer médullaire thyroïdien, un phéochromocytome et une hyperparathyroïdie. Les manifestations cliniques du NEM-II dépendent du type de la tumeur existante. Une délétion sur le bras court du chromosome 20 a été observée dans plusieurs familles, mais des études récentes concernant le linkage ont suggéré que l’anomalie génétique pouvait résider sur le chromosome 10.

    adénomatose endocrinienne multiple, type III

    Syndrome associé des neuromes muqueux multiples, un cancer médullaire thyroïdien et un phéochromocytome, avec souvent un aspect marfanoïde. Bien qu’environ 50 % des cas décrits aient toujours été des cas isolés plutôt que familiaux, il n’est pas certain que les familles aient été complètement explorées dans tous ces cas.

    Le caractère distinctif de ce syndrome est la présence de neuromes nombreux chez la plupart des patients atteints, mais pas chez tous. Les neuromes apparaissent sous la forme de petites saillies luisantes au niveau des lèvres, de la langue et de las muqueuse buccale, et bien souvent également au niveau des paupières, de la conjonctive et de la cornée.

    adénomyome

    Tumeur bénigne apparaissant à la fois dans un tissu musculaire et un tissu glandulaire.

    adénopathie

    Affection ou lésion d’un ganglion lymphatique.

    adénosarcome

    Tumeur maligne évoluant à partir d’un adénome par transformation du tissu conjonctif proche de la glande.

    adenovirus

    Groupe de virus, dont certains provoquent des affections fébriles aiguës caractérisées par une inflammation des muqueuses respiratoires et oculaire, et une hyperplasie du tissu sous-muqueux et du tissu lymphoïde régional.

    adhérence

    Accolement de deux surfaces (de tissus ou d’organes) contiguës normalement distinctes. La formation d’un tissu conjonctif fusionnant les deux surfaces peut être due à une inflammation, à un traumatisme. Elle est parfois congénitale. L’adhérence peut gêner les organes accolés.

    Adie (syndrome d’

    Affection bénigne des nerfs se manifestant par la disparition des réflexes des tendons des membres inférieurs et par une anomalie de la contraction de la pupille.

    Adie-Holmes (syndrome d’)

    Il s’agit d’un ensemble de symptômes se manifestant chez les jeunes femmes et donnant lieu à une réaction pathologique au niveau de la pupille, ou pupillotonie, et à l’absence de réflexes dans les membres inférieurs.

    A.D.N.

    Acide désoxyribonucléique, composé chimique complexe qui se trouve dans le noyau cellulaire et renferme le patrimoine héréditaire des organismes supérieurs. La composition chimique de l’A.D.N. d’une cellule gouverne la synthèse des éléments structuraux ou enzymatiques nécessaires à la vie.

    A.D.N., réplication de l’

    Le modèle spatial de l’A.D.N. met en évidence son rôle génétique. En effet, la double hélice se dissocie comme une fermeture-éclair, tandis que chacun des deux brins est copié séparément; les deux molécules filles comportent l’une et l’autre un brin complet provenant de la double hélice parentale. Cette autoduplication est catalysée par des enzymes de polymérisation.

    A.D.N., structure

    L’A.D.N. de tous les organismes est une double hélice constituée par l’enchaînement de plusieurs milliers de motifs, les nucléotides, comportant chacun d’une part soit une base purique:

    - adénine (A) ou guanine (G), soit une base pyrimidique:

    - cytosine (C) ou thymine (T);

    - d’autre part un sucre, le désoxyribose;

    - enfin un groupement phosphoryle.

    La nature de la liaison entre nucléotides a été étudiée aux rayons X; le groupement phosphoryle établit un pont entre deux sucres appartenant à deux nucléotides voisins:

    - phosphate-sucre-phosphate-sucre- etc. Les bases sont fixées sur les sucres et disposées à l’intérieur de la double hélice.

    La séquence des bases dans la molécule est déterminée par l’information génétique contenue dans l’A.D.N.: à chaque combinaison de trois bases (codon ou triplet) correspond au moins un acide amine.

    adipeux, tissu

    Tissu constitué de cellules chargées de graisses.

    adipositas osteoporetica endocrina

    C’est une maladie due à un trouble du lobe antérieur de l’hypophyse. Le syndrome est caractérisé par une obésité du tronc, une coloration foncée de la peau et la dégénérescence des glandes sexuelles.

    adiposo-génitale (syndrome d’)

    Le syndrome adiposo-génitale, associé à une atteinte de l’hypothalamus et de l’hypophyse, se manifeste par l’obésité du tronc et de la racine des membres, avec troubles concomitants des organes génitaux (impuissance chez l’homme, aménorrhée chez la femme).

    adolescence

    Période de la vie comprise entre l’enfance et l’âge adulte, dont la durée varie selon les individus, leur sexe et leur milieu, et qui débute par la puberté. Le bouleversement de l’organisme comporte une phase d’accélération au cours de laquelle l’adolescent prend conscience de ses transformations. Celles-ci provoquent une adaptation corporelle (maladresse des gestes, etc.) et surtout une insertion psychologique dans la société. La fin de l’adolescence correspond en général à la fin de la croissance.

    adrénaline

    Liquide sécrété par les surrénales et les nerfs adrénergiques. Ses effets sont analogues à ceux d’une excitation sympathique. L’adrénaline, administrée en comprimés ou en injection, est utilisée dans le traitement de l asthme dans les cas graves d’allergie et les spasmes des bronches.

    adrénocorticotrophine

    Hormone sécrétée par l’antéhypophyse. La corticotrophine (adrénocorticotrophine, corticostimuline, hormone corticotrope hypophysaire) agit principalement sur les zones fasciculées et réticulées des glandes corticosurrénales, en excitant leurs sécrétions (cortisol et androgènes).

    Une tumeur de l’hypophyse, responsable d’un excès de production de corticotrophine, va entraîner une hypersécrétion de corticostéroïdes surrénaliens (syndrome de Cushing). En revanche, une insuffisance de sécrétion de corticotrophine est rare; elle peut se rencontre dans le cadre d’une insuffisance hypophysaire (hypopituitarisme).

    adsorption

    Adhésion superficielle de substances et concentration de celles-ci à la surface d’une substance solide ou liquide. La substance adsorbante ne dissout pas le produit adsorbé et ne se combine pas avec lui.

    adulte

    Age de la vie succédant à l’adolescence et ne commençant vraiment qu’avec la fin de la croissance. L’âge adulte est la période de plein épanouissement des facultés et de l’activité maximum.

    adynamie

    Faiblesse musculaire extrême, qui se manifeste notamment lors de maladies accompagnées de fortes fièvres.

    aérateur transtympanique

    Système de drainage placé dans la membrane tympanique mettant en communication l’oreille moyenne et l’oreille externe.

    La mise en place d’un aérateur transtympanique, rare chez l’adulte, est fréquente chez l’enfant. Elle est indiquée en cas de surdité de transmission (due à une atteinte de l’oreille moyenne ou externe) importante liée à une otite séreuse ou à des otites moyennes aiguës à répétition.

    L’aérateur permet la ventilation de ‘oreille moyenne et l’élimination de ses sécrétions, donc la récupération auditive. La pose, qui implique une perforation du tympan, se fait à l’aide d’un microscope sous anesthésie générale. L’aérateur est habituellement laissé en place pendant une période allant de 6 mois à an. Sa présence interdit habituellement les baignades. Le risque essentiel des aérateurs transtympaniques est la non-fermeture de la perforation tympanique après la levée du drain, qui peut nécessiter une intervention chirurgicale.

    aériennes, voies

    Ensemble des cavités successives qui s’échelonnent depuis les fosses nasales jusqu’aux bronchioles, et qui constituent les voies respiratoires.

    aérobie

    Qui a besoin d’air ou d’oxygène libre pour vivre.

    aérobilie

    Présence d’air dans les voies biliaires (canal cholédoque ou vésicule biliaire).

    aérocolie

    Distension du côlon par un contenu gazeux surabondant. L’aérocolie entraîne un gonflement de l’abdomen ressenti par le patient. Elle peut être isolée, en cas de troubles fonctionnels intestinaux, ou associés à d’autres phénomènes pathologiques abdominaux:

    - colique hépatique;

    - colique néphritique;

    - péritonite.

    aéroembolisme

    Formation de bulles gazeuses dans les tissus et les vaisseaux sanguins, provoquée par le dégagement de l’azote dissous dans le sang lors d’une décompression trop rapide. Les plongeurs, les ouvriers travaillant en air comprimé y sont exposés.

    aérogastrie

    Présence excessive d’air dans l’estomac pouvant entraîner une distension de cet organe. L’aérogastrie est généralement la conséquence d’une déglutition excessive d’air, mais elle peut également témoigner de l’atteinte d’un organe proche. Sauf exception, l’aérogastrie ne requiert aucun traitement spécifique.

    aérophagie

    Déglutition d’air, généralement involontaire, due à une accumulation gazeuse dans l’estomac. Le ballonnement (ou aérogastrie) comprime le diaphragme, qui à son tour appuie sur d’autres organes (cœur, poumons).

    La douleur angoissante qui en résulte ne doit pas être confondue avec l’angine de poitrine. La libération de l’air s’effectue par des éructations, parfois avec rejet partiel d’aliments.

    Généralement, il suffit d’éviter la précipitation lors des repas, de ne pas boire en mangeant et d’éviter les boissons gazeuses. Des exercices respiratoires et des sédatifs favorisent la guérison rapide de cette affection sans gravité

    aérosol

    Dispersion de particules en suspension dans l’air, dans une solution ou dans un gaz. En médecine, les aérosols sont utilisés pour panser les blessures. Ils trouvent en outre de multiples autres utilisations (sinusites, trachéo-bronchites, acné, etc.).

    affection

    Atteinte quelconque de l’organisme, ou trouble d’une fonction physiologique ou psychique.

    affectivité

    Faculté de s’émouvoir, d’éprouver des émotions élémentaires (douleur, colère, plaisir, etc.) ou plus complexes (orgueil, jalousie, tendresse, etc.). Cette fonction psychique peut subir des modifications se traduisant par des troubles du comportement, des maladies mentales, accompagnés de troubles psychosomatiques.

    afférent

    Qui conduit à un organe ou mène de la périphérie vers le centre. Dans le système nerveux central, on parle de nerfs afférents si ceux-ci portent les impulsions à un centre nerveux déterminé.

    affinité

    Analogie ou proche parenté.

    affinité morbide

    La tendance de certaines maladies de se déclarer simultanément ou successivement.

    affrontement

    Mise en contact, bord à bord, des lèvres d’une incision ou d’une plaie, pour obtenir une cicatrisation régulière.

    affusion

    Procédé d’hydrothérapie consistant à verser des nappes d’eau sur le corps ou une partie du corps.

    afibrinogenémie

    Diminution importante du fibrinogène dans le sang.

    agalactie

    Absence de sécrétion de lait après l’accouchement.

    agammaglobulinémie

    Diminution importante ou absence des gammaglobulines, protéines du plasma sanguin. Cette absence prive l’organisme de l’un de ses moyens de défense: la formation des anticorps.

    agammaglobulinémie acquise

    Trouble hétérogène avec la même fréquence dans les deux sexes, caractérisé par l’apparition d’infections bactériennes récidivantes au cours de la 2e ou de la 3e décennie, dû à une nette diminution des taux d’Ig et d’Ac.

    agammaglobulinémie héréditaire

    Panhypogammaglobulionémie des nourrissons de sexe masculin caractérisée par des taux d’IgG < 1 g/l et d’autres faibles ou nuis, l’absence ou la raréfaction des lymphocytes B, l’intégrité de l’immunité cellulaire et l’apparition d’infections peu après l’âge de 6 mois après disparition des AC maternels.

    agammaglobulinémie liée au sexe

    Panhypogammaglobulionémie des nourrissons de sexe masculin caractérisée par des taux d’IgG < 1 g/l et d’autres faibles ou nuis, l’absence ou la raréfaction des lymphocytes B, l’intégrité de l’immunité cellulaire et l’apparition d’infections peu après l’âge de 6 mois après disparition des AC maternels.

    agar-agar

    Substance produite à partir de diverses algues rouges, dont les propriétés de mucilage sont utilisées comme laxatif.

    âge

    Temps écoulé depuis la naissance. L’âge anatomique tient compte du développement du système osseux, tandis que l’âge biologique correspond au degré de vieillissement de l’organisme. L’âge mental est fonction du quotient intellectuel.

    agglutination

    Groupement en amas de cellules ou de micro-organismes portant un antigène en présence d’un anticorps spécifique (l’agglutinine) et d’un agglutinogène.

    agglutinine

    Anticorps naturel ou acquis, du sérum sanguin, qui réagit en présence de l’agglutinogène pour provoquer l’agglutination des micro-organismes et des globules rouges.

    agglutinogène

    Antigène capable de provoquer l’agglutination en présence de l’agglutinine spécifique.

    agitation

    Augmentation anormale de l’activité, caractéristique de certaines affections mentales. Les cas d’agitation forcenée et paradoxale traduisent un déséquilibre psychologique.

    Traitement: la réalisation d’une atmosphère calme et détendue sera complétée, dans les cas les plus graves, par l’administration de neuroleptiques et de tranquillisants.

    aglobulie

    Diminution du nombre des globules rouges.

    agnosie

    Impossibilité de reconnaître les objets; cette affection, due à une lésion située dans le cortex du cerveau, se répercute sur tous les organes des sens.

    agonie

    Dernière phase de la vie précédant la mort. L’organisme lutte avec ses fonctions encore intactes contre les atteintes irrémédiables subies par le cerveau, le système circulatoire, etc.

    agoraphobie

    Peur du sujet qui se trouve dans un espace découvert ou doit le traverser.

    agrafe

    Petit crochet en métal inoxydable. Posé pour réunir les lèvres d’une plaie.

    agranulocytose

    Affection caractérisée par la disparition plus ou moins importante de certains globules blancs, notamment en cas d’intoxication médicamenteuse.

    Après avoir suspendu l’administration de tout médicament, on enrayera l’infection par les antibiotiques.

    agraphie

    Incapacité de s’exprimer par écrit. Les centres nerveux de l’écriture étant plus ou moins affectés, le malade peut présenter une agraphie littérale (touchant les lettres isolées) ou verbale (touchant la formation des mots).

    agrégation plaquettaire

    Phénomène consécutif à d’adhésion des plaquettes entre elles et au collagène, sou l’effet de l’adénosine diphosphate que celles-ci libèrent. L’agrégation plaquettaire constitue l’étape préalable.

    agressivité

    (1)   Tendance à attaquer, à combattre, dans le sens de l’hostilité et de la destruction.

     (2)   Tendance à l’activité caractérisée par l’affirmation de soi, dans un sens possessif et constructif.

    agueusie

    Absence partielle ou totale de sensibilité gustative.

    aigreur

    Sensation désagréable d’acidité ou de brûlure dans la bouche, généralement due à un excès d’acide chlorhydrique dans le suc gastrique.

    aigu

    Se dit d’une douleur vive, atteignant un maximum d’intensité.

    aiguille

    Instrument métallique, effilé et pointu, utilisé en médecine et en chirurgie à divers usages: injection, ponction, suture.

    aile

    Une des deux parties latérales d’un organe, d’un os, symétrique par rapport à l’axe médian.

    aine

    Partie de l’abdomen située immédiatement au-dessus de la cuisse et délimitée par une ligne allant du pubis à la hanche. Au-dessus du pli de l’aine, le canal inguinal est parcouru par le cordon spermatique chez l’homme et par le ligament rond de l’utérus chez la femme. Sous le pli de l’aine, un autre passage est traversé par les gros vaisseaux sanguins vers la jambe. C’est à cet endroit qu’une saillie d’anses intestinales peut provoquer une hernie.

    air

    Mélange de gaz formant l’atmosphère terrestre, composée d’azote, d’oxygène, d’argon, d’anhydride carbonique, de gaz rares et de vapeur d’eau. L’air est d’une importance vitale pour couvrir les besoins en oxygène de l’homme.

    aire

    Surface délimitée d’un organe ou du corps.

    aisselle

    Région située sous l’épaule et limitée par le muscle grand pectoral, le muscle grand dorsal, la partie supérieure du bras et la cage thoracique. Chez l’adulte, la peau de l’aisselle est recouverte de poils relativement longs, épais et drus, et contient de nombreuses glandes sudoripares et sébacées. Outre les gros vaisseaux sanguins et les nerfs du bras, l’aisselle contient dans sa partie profonde un groupe de ganglions lymphatiques.

    akinésie

    Paralysie partielle, d’origine neurologique, affectant les muscles par une lésion de la moelle épinière ou du cerveau.

    akrokératose

    Dermatose caractérisée par un épaississement de l’épiderme touchant essentiellement la paume des mains et la plante des pieds.

    alactasie

    Diarrhée et distension abdominales provoquées par l’incapacité à digérer les glucides par suite de l’absence d’une ou plusieurs enzymes. La symptomatologie est la même quelle que soit l’enzyme en cause. Un enfant qui ne tolère pas un sucre aura de la diarrhée et ne prendra pas de poids.

    alastrim

    Maladie infectieuse, apparentée à la variole, mais distincte de celle-ci, caractérisée par des éruptions de la peau. Si la vaccination anti-variolique protège de l’alastrim, l’inverse n’est pas vrai.

    Albers-Schoenberg (maladie d’)

    (Ostéopétrose) C’est une maladie qui touche le squelette. Les radiographies révèlent des bandes transversales de condensation dans la diaphyse et un grossissement des épiphyses terminales. On observe, en outre, des épaississements au niveau du trou occipital de la base du crâne. Les anomalies du squelette provoquent des troubles secondaires tels que: facilité de fractures, anémie, thorax en carène et nanisme. S’y associent en général des anomalies oculaires et auriculaires. La maladie est de caractère familiale et héréditaire. Aucun traitement efficace n’a été trouvé jusqu’ici.

    albinisme

    Absence de pigment au niveau de la peau, des cheveux, des yeux et des ongles. La peau contient une matière colorante, la mélanine qui est la base de notre pigmentation. Le pigment est produit au niveau de la couche cellulaire profonde, le derme et de là se répand dans la couche voisine, l’épiderme.

    albinisme partiel

    Certaines parties de la peau ou une mèche de cheveux ne contiennent pas de pigment, ou le pigment est en plus faible quantité dans l’ensemble de l’organisme.

    albinisme total

    Toutes les cellules manquent de pigment, quoiqu’on puisse détecter des traces de pigment dans la peau.

    albumine

    Protéine composée d’azote, de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et parfois d’acide phosphorique. Des albumines de divers types sont présentes dans la nature et dans l’organisme: sérumalbumine dans le sang, myoalbumine dans les muscles, etc. La décomposition des albumines par l’eau produit des acides aminés et d’autres substances qui interviennent dans le métabolisme. La recherche de l’albumine par l’analyse de l’urine permet de déceler des taux anormalement élevés, caractéristiques de certaines affections du rein ou du système circulatoire.

    albuminorachie

    Présence excessive d’albumine dans le liquide céphalorachidien, notamment dans le cas de plusieurs affections du système nerveux central.

    albuminurie

    Présence d’albumine dans l’urine, que l’on observe dans certaines maladies graves du rein, celui-ci transférant les protéines du plasma sanguin dans l’urine.

    alcali

    Composé chimique, aussi appelé base dont les propriétés sont de libérer des ions OH (en solution aqueuse) et de former un sel lorsqu’il est neutralisé par un acide. Les substances alcalines contribuent à réduire l’acidité gastrique. La réserve alcaline est constituée par toutes les substances du sang qui peuvent neutraliser les acides.

    alcaloïde

    Substance azotée, d’origine végétale, à composition chimique extrêmement variable, et présentant en général des propriétés alcalines. Solubles dans l’alcool, les alcaloïdes à très faibles doses ont des propriétés thérapeutiques; à doses élevées, ils sont toxiques. La morphine, l’atropine, la nicotine, la cocaïne, la quinine etc. sont des alcaloïdes.

    alcalose

    Augmentation de la capacité du sang à s’associer à un acide par une augmentation de la réserve alcaline. Il s’agit d’une rupture de l’équilibre acido-basique, qui peut s’accompagner d’autres troubles. Le phénomène inverse est l’acidose.

    alcool

    Substance organique, dérivée des hydrocarbures, renfermant un groupement oxhydryle qui se fixe sur un noyau aromatique. L’alcool éthylique, ou éthanol, est le plus connu et entre dans toutes les boissons alcoolisées. Il est la cause de l’alcoolisme. On utilise également l’alcool à 90% pour la désinfection de la peau et des plaies, pour la stérilisation des instruments médicaux ou chirurgicaux, ainsi que comme solvant dans nombre de préparations pharmaceutiques.

    alcoolémie

    Taux d’alcool éthylique dans le sang, indice de i’état d’ivresse, mesurable au moyen de l’alcootest.

    alcoolisme

    Ensemble de troubles physiques et psychiques, de manifestations pathologiques, liés à l’abus régulier de boissons alcoolisées. L’alcoolisme, qui affecte l’individu, doit aussi être étudié comme fléau social. La structure de la personnalité de l’alcoolique, tout autant que les facteurs sociaux et le rôle que l’alcool joue dans la société occidentale, interviennent dans l’existence du phénomène-alcoolisme.

    L’alcoolique a une personnalité vulnérable, assaillie par des sentiments de tension, de peur et de malaise, qu’il ne peut ni supporter, ni surmonter, ni contrôler.

    alcotest

    Appareil destiné à mesurer la teneur en alcool de l’air expiré par un sujet. Les éthylotests, diffusés dans le grand public, permettent à chacun de mesurer son imprégnation.

    aldostérone

    Hormone sécrétée par le cortex des glandes surrénales agissant au niveau du rein en provoquant la réabsorption du sodium et l’élimination du potassium.

    alexie

    Incapacité de comprendre les signes écrits ou imprimés. Trouble de la lecture, qui se caractérise par le fait que le malade voit des signes écrits, mais ne peut en saisir la signification, l’aspect symbolique. Elle répond à une lésion au niveau de la partie postérieure de l’hémisphère cérébral dominant. On peut considérer cette alexie comme un aspect de l’aphasie.

    algidité

    Etat où le malade éprouve une sensation de froid, surtout aux extrémités, sans que la température centrale ait diminué.

    algie

    Douleur diffuse et mal définie.

    algie faciale

    Douleur de la face. Toute douleur locale, régionale ou viscérale, sans préjuger de sa cause.

    algie rectale

    Douleur de l’anus ou du rectum.

    algie vasculaire de la face

    Douleur de la face. Toute douleur locale, régionale ou viscérale, sans préjuger de sa cause. L’algie vasculaire de la face, due à une anomalie du fonctionnement des vaisseaux, se manifeste par une douleur intense atteignant la moitié du visage, le plus souvent en arrière de l’œil, accompagnée d’une rougeur nasale, du même côté.

    algodystrophie

    Syndrome douloureux d’une main, d’un pied ou de tout un membre, avec troubles vasomoteurs et trophiques, et déminéralisation osseuse prononcée.

    L’algodystrophie résulte vraisemblablement d’une perturbation du fonctionnement des nerfs sympathiques d’un membre.

    algophilie

    Attrait qu’éprouve un sujet pour la douleur physique.

    algophobie

    Peur de la souffrance physique.

    alienation

    Terme utilisé autrefois pour désigner la maladie mentale et traduisant une attitude de méfiance ou d’agressivité à l’égard de l’aliéné, dangereux pour la société.

    aliment allégé

    Aliment de valeur calorique réduite. Les aliments allégés sont des produits dont la teneur en glucides et/ou en lipides a été réduite, de façon à proposer au consommateur des aliments de moindre valeur énergétique et à éviter ainsi une éventuelle prise de poids.

    alimentation

    Action de se nourrir. L’alimentation normale peut être remplacée, chez certains malades, par l’alimentation artificielle, au moyen de perfusions intraveineuses ou de lavements par voie rectale. On appelle aliment toute substance végétale, animale ou minérale, assimilable par l’organisme. La diététique conseille les régimes alimentaires équilibrés et adaptés aux sujets, en fonction de leur âge, de leur état de santé et de leurs activités.

    alimentation entérale

    Alimentation par voie digestive. L’alimentation, ou nutrition, entérale est utile pour des malades chez qui les apports alimentaires sont impossibles, insuffisants ou inefficaces par voie orale, mais dont l’intestin reste fonctionnel.

    alimentation parentérale

    Alimentation par voie intraveineuse. L’alimentation, ou nutrition, parentérale est utile pour les malades chez qui les apports alimentaires sont impossibles, insuffisants ou inefficaces par voie orale ou entérale (par voie digestive). Son efficacité est prouvée ou suggérée en gastro-entérologue, en réanimation et en chirurgie lourde.

    allaitement

    Mode d’alimentation du nourrisson au moyen du lait, et plus particulièrement du lait maternel, celui-ci étant généralement considéré comme la nourriture idéale du nourrisson (bien que les enfants nourris au biberon s’épanouissent aussi bien).

    Le lait maternel contient tous les éléments nutritifs nécessaires au nourrisson, de même que les anticorps de la mère; il ne recèle par contre aucun agent pathogène, et est facile à digérer. La mère qui allaite a besoin d’un régime riche en protéines, en vitamines et en sels minéraux. Elle doit éviter de fumer et de consommer des substances stimulantes, de même que certains médicaments. L’allaitement au sein, ou lactation est ordinairement interrompue entre le quatrième et le neuvième mois dans les sociétés occidentales.

    allaitement artificiel

    L’allaitement au biberon. A la naissance, l’arrêt de la lactation peut être obtenu par l’administration de bromocriptine. La mère doit éviter de boire en trop grandes quantités. Elle peut être amenée exceptionnellement à bander sa poitrine avec une large bande Velpeau.

    allaitement maternal

    L’allaitement au sein. Le lait maternel est l’aliment le mieux équilibré pour le nourrisson (teneur en graisses, éléments minéraux, oligo-éléments et vitamines). Il lui apporte les anticorps indispensables pour lutter contre les infections, notamment les gastro-entérites. En outre, alimenter un nourrisson au sein crée un rapport physique et effectif privilégié entre la mère et l’enfant.

    allantoïde

    Membrane extra-embryonnaire reliant l’embryon au placenta.

    allergéne

    Substance susceptible de provoquer une allergie.

    allergide

    Toute éruption cutanée d’origine allergique.

    allergie

    Réaction de l’organisme à l’égard de substances ne provoquant aucun effet particulier sur la majorité des sujets. La réaction allergique est toujours précédée d’une période où le corps réagit normalement: c’est la période de sensibilisation. Personne ne devient allergique à une substance sans y avoir été exposé. Certaines substances rendent presque tout le monde allergique, d’autres ne sensibilisent que quelques individus. Dans ce dernier cas, l’allergie peut être due, en partie, à des facteurs héréditaires: il existe alors un terrain allergique. L’intensité, la durée et la nature de l’exposition déterminent en grande partie l’apparition d’une allergie et son importance.

    allergologie

    Science qui étudie les manifestations pathologiques (allergies) survenant lors de l’exposition d’un organisme à certaines substances sensibilisantes.

    allopathie

    Mode de traitement symptomatique faisant appel à des médications dont l’activité est contraire aux symptômes, par opposition à l’homéopathie.

    alopécie

    Chute temporaire des cheveux ou des poils. A la différence de la calvitie, la repousse est normale. L’alopécie se présente sous des formes diverses: par plaques, en clairières, etc.

    alopécies cicatricielles

    Les alopécies caractérisées par une destruction définitive des follicules pileux, souvent d’origine inflammatoire. Le cuir chevelu est alors lisse, brillant. Ces alopécies peuvent être soit congénitales (aplasie du cuir chevelu, kératose pilaire décalvante et atrophiante), soit acquises, et alors dues à certaines maladies infectieuses (favus), auto-immunes ou métaboliques.

    alopécies non cicatricielles

    Dans les alopécies non cicatricielles, la pousse des cheveux est inhibitée sans qu’il y ait lésion du cuir chevelu. Elles peuvent donc, selon leur cause, être réversibles. En fonction de l’étendue de la chute des cheveux, on distingue les alopécies localisées et des alopécies diffuses.

    Alpers (maladie d’)

    Maladie se manifestant chez l’enfant, après une période de développement normal, par une dégénérescence de la substance grise du cerveau et du cervelet.

    alpha-adrénolytique

    Substance capable de s’opposer à certains effets de l’adrénaline. Les médicaments alphabloquant sont utilisées contre l’hypertension artérielle et administrés par voie orale (ou sont injectables, en cas d’urgence).

    alpha-bloquant

    Substance capable de s’opposer à certains effets de l’adrénaline. Les médicaments alphabloquant sont utilisées contre l’hypertension artérielle et administrés par voie orale (ou sont injectables, en cas d’urgence).

    alpha-stimulant

    Substance capable de reproduire certains effets de l’adrénaline.

    Alport (syndrome d’)

    C’est une maladie caractérisée par un processus inflammatoire du rein associé à la surdité. Elle est héréditaire et s’installe, généralement lentement, touchant les corps malpighiens du rein (glomérulonéphrite).

    alternant

    Se dit d’un pouls marqué par l’alternance régulière d’une pulsation forte et d’une pulsation faible.

    altitude

    Mal de l’altitude, ou mal de la montagne ensemble de troubles dus à la raréfaction de l’oxygène, à la diminution de la pression atmosphérique et de la température: vertiges, maux de tête, palpitations, etc.

    aluminose

    Affection pulmonaire due à l’inhalation de poussières d’aluminium.

    alvéole

    Petite cavité de l’organisme: alvéoles dentaires, alvéoles pulmonaires. Les alvéoles sont exposées à des inflammations, appelées alvéolites.

    alvéolite allergique extrinseque

    Pneumopathie granulomateuse interstitielle diffuse provoquée par une réaction d’hypersensibilité après inhalation de poussières organiques ou, moins souvent, de produits chimiques simples.

    alvéolite dentaire

    Infection de l’alvéole dentaire; complication des pulpites et de la pyorrhée alvéolo-dentaire, pouvant aboutir au déchaussement et à l’expulsion de la dent, ou se compliquer d’abcédation maxillaire.

    alvéolite pulmonaire

    Cavité naturelle présente dans le tissu du lobule pulmonaire.

    Alzheimer (maladie d’)

    Affection neurologique chronique, d’évolution progressive caractérisée par une altération intellectuelle irréversible aboutissant à une état démentiel.

    Alzheimer démence

    Affaiblissement progressif de l’ensemble des fonctions intellectuelles, dû à une lésion des cellules nerveuses cérébrales. On observe des troubles intellectuels tels qu’une diminution de la mémoire, de l’attention, du jugement, du raisonnement. Assez rapidement, des troubles de l’affectivité, du langage et du comportement apparaissent:

    - indifférence;

    - altération du langage;

    - conduite violente ou impudique.

    amaigrissement

    Perte de poids due à une diminution des graisses dans l’organisme, conséquence de la sous-alimentation ou symptôme d’une maladie perturbant le métabolisme: troubles de la thyroïde, diabète, insuffisance gastrique ou intestinale. Tout amaigrissement devrait être signalé au médecin.

    amalcame

    Alliage au mercure utilisé pour les obturations dentaires.

    amanite

    Nom générique de certains champignons toxiques.

    amaurose

    Cécité complète, passagère ou définitive, consécutive à de graves désordres des organes sensoriels et du cerveau.

    ambidextre

    Individu qui se sert indifféremment et également des deux mains.

    ambivalence

    Etat psychique caractérisé par une situation de conflit entre des sentiments contraires éprouvés simultanément: haine et amour, désir et crainte, affirmation et négation, etc.

    amblyopie

    Réduction congénitale ou résultant d’une intoxication, de l’acuité visuelle. Les enfants nés amblyopes peuvent apprendre à lire et à écrire, et leurs capacités intellectuelles sont rarement affectées.

    ambulance

    Véhicule automobile équipé pour le transport de malades et de blessés. La rapidité de l’intervention d’une ambulance en cas d’accident est essentielle et permet de sauver quotidiennement de nombreuses vies humaines.

    aménorrhée

    Absence de règles durant la période normale de fécondité de la vie d’une femme, sous l’effet d’un choc psychologique, d’un trouble du fonctionnement de l’hypophyse, d’une affection ovarienne ou de la sous-alimentation.

    amétropie

    Trouble de la vision dû à une mauvaise réfraction de l’œil, les rayons lumineux ne convergeant pas sur la

    rétine.

    amibe

    Organisme unicellulaire se déplaçant à l’aide de pseudopodes et vivant généralement dans les eaux. Certaines amibes, présentes dans l’intestin, sont responsables de divers troubles, notamment de la dysenterie amibienne.

    amibiase

    Infection due à une amibe: dysenterie amibienne, amibiase hépatique.

    amidon

    Substance constituant un des aliments essentiels de l’homme, qui le consomme dans le blé, le riz, le maïs et la pomme de terre. La salive et le suc pancréatique transforment l’amidon cuit en maltose, puis en dextrose ce dernier étant hydrolysé en glucose, la principale source d’énergie de l’organisme.

    amitose

    Division directe des cellules apparaissant surtout dans les tissus jeunes ou en cours de régénération.

    ammoniac

    Gaz toxique, soluble dans l’eau, avec laquelle il forme l’ammoniaque. Dans l’organisme, l’ammoniac du à la dégradation des acides amines est synthétisé par le foie en urée. Les vapeurs d’ammoniac peuvent provoquer une intoxication grave dans les voies respiratoires. Elles ont en outre un effet caustique sur les yeux.

    amnésie

    Perte partielle ou complète de la mémoire dans certains troubles cérébraux. Une perte soudaine de la mémoire - suivie généralement d’une restauration progressive, mais incomplète - survient à la suite d’une hémorragie cérébrale, de lésions du cortex du lobe temporal du cerveau d’une intoxication au gaz carbonique ou d’une occlusion des artères cérébrales terminales.

    amniocentèse

    Ponction de la cavité amniotique en vue d’un prélèvement aux fins d’analyse. Celle-ci permet de détecter un trouble du métabolisme chez le fœtus.

    amnios

    Membrane interne enveloppant l’embryon et entourant le cordon ombilical. La cavité amniotique qui constitue l’espace vital de l’embryon, est remplie par le liquide amniotique. Elle éclate lors de l’accouchement, laissant alors s’écouler le liquide dans la filière pelvienne.

    amnioscopie

    Exploration de la cavité amniotique à l’aide d’un amnioscope dans le but de surveiller l’état du liquide amniotique et de suivre une toxicose éventuelle, ainsi que l’évolution d’une grossesse prolongée.

    amphétamine

    Stimulant du système nerveux central et sympathique, classé depuis 1971 au tableau B des stupéfiants. L’amphétamine est utilisée pour réduire l’appétit des obèses; les sportifs et les étudiants l’emploient comme dopant courant ainsi le risque d’accoutumance et de dépendance dont seule une cure de désintoxication permet de sortir. Outre les complications qu’il subit, le drogué à l’amphétamine devient agressif et asocial.

    amphiarthrose

    Articulation semi-mobile, unissant des os qui peuvent seulement glisser l’un sur l’autre.

    amphibole

    Se dit du stade intermédiaire que connaît une fièvre continue avant la défervescence: la température est alors très élevée le soir et quasi normale le matin.

    amphotonie

    Manifestation simultanée d’une excitabilité excessive des systèmes sympathique et parasympathique.

    ampliation

    Accroissement du volume du thorax au cours de l’inspiration.

    ampoule de Vater

    Portion de la paroi duodénale où s’abouchent le canal cholédoque (canal biliaire principal, véhicule de la bile) et le canal de Wirsung (canal pancréatique, véhicule du suc pancréatique).

    amputation

    Ablation d’une partie du corps, le plus souvent d’un membre, mais aussi d’un poumon, ou d’un autre organe interne. Il y a lieu d’amputer lorsqu’il n’y a pas d’autre moyen de lutter contre l’infection d’une partie du corps, ou pour améliorer

    amygdale

    Petit organe formé de tissu lymphoïde, situé sous l’épithélium des cavités buccale, nasale et pharyngienne. A la partie supérieure du rhinopharynx se situe l’amygdale nasale (amygdale pharyngienne); à droite et à gauche de cette région, au niveau de l’orifice d’entrée des trompes d’Eustache, on distingue des formations de tissu similaire, clairement dessinés (amygdales tubaires).

    amygdale nasale

    Petit organe formé de tissu lymphoïde, situé sous l’épithélium nasal. Cet amygdale est fréquemment infectée. Cet état se rencontre toute particulièrement chez les enfants d’âge scolaire. L’amygdale nasale développée de façon excessive prend l’aspect d’une tumeur bénigne (végétations adénoïdiennes).

    Ordinairement, l’amygdale nasale disparaît pendant l’adolescence. Les symptômes rencontrés résultent surtout de sa situation voisine des trompes d’Eustache (diminution de l’audition, voire surdité).

    L’amygdale nasale s’infecte facilement, car elle est exposée aux nombreux germes infectieux et impuretés présents dans l’air. Ordinairement, les conséquences sont anodines, sauf l’obstruction déjà mentionnée des trompes d’Eustache. Seule une ablation de l’amygdale nasale (adénoïdectomie) est alors susceptible de soulager l’enfant.

    amygdalectomie

    Ablation chirurgicale des amygdales. L’amygdalectomie est indiquée en cas d’infection amygdalienne chronique ou à répétition, ou lorsque des amygdales hypertrophiques gênent la respiration.

    amygdalite

    Inflammation aiguë ou chronique, d’origine infectieuse, des amygdales palatines ou linguales. Les amygdalites sont fréquentes chez l’enfant de mois de 9 ans, plus rares chez l’adolescent et l’adulte. Une amygdalite provoque des douleurs du pharynx et des difficultés à déglutir.

    amylase

    Enzyme notamment celui de l’orge (maltine) digérant l’amidon. La présence de nombreuses amylases dans l’organisme permet la décomposition de sucres par l’eau et accélère la digestion.

    amyloïde

    Substance amorphe ne comportant pas de cellules, et qui se dépose dans les espaces intercellulaires, sur les parois des vaisseaux sanguins et les fibres collagènes. La présence d’amyloïde en quantités excessives peut provoquer une amylose généralisée ou limitée à certains organes.

    amyotrophie

    Diminution du volume des muscles striés, survenant entre autres chez les malades observant un repos prolongé au lit. Une autre forme d’atrophie musculaire progressive, due à des lésions de la moelle épinière, atteint les petits muscles des pieds, des jambes et des bras chez les enfants.

    anabolisme

    Phase ascendante du métabolisme, correspondant à l’assimilation, et qui peut être stimulée par des substances anabolisantes.

    anaérobie

    Micro-organisme apte à la vie dans un milieu dépourvu d’oxygène libre.

    analeptique

    Substance stimulant le système nerveux central.

    analgésie

    Perte de la sensibilité à la douleur. L’analgésie peut être provoquée par des médicaments analgésiques.

    analogue de la gonadolibérine

    Substance médicamenteuse de synthèse dont la structure est proche de celle de la gonadolibérine (hormone hypothalamique agissant sur l’hypophyse pour stimuler la synthèse des gonadotrophines, qui stimulent elles-mêmes les glandes génitales).

    analyse

    Etude et recherche, par voie microscopique ou chimique, des substances, des cellules, des tissus de l’organisme.

    anamnèse

    Ensemble

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1