Caspar David Friedrich et la tragédie du paysage: Les premiers pas du romantisme allemand
Par Céline Muller, Anthony Spiegeler et 50 minutes
()
À propos de ce livre électronique
« Cet homme a découvert la tragédie du paysage. » C'est en ces termes qu'un sculpteur français décrit l'art de Caspar David Friedrich. À juste titre : dans une Allemagne où le romantisme en est à ses premiers balbutiements, Friedrich compose des paysages chaotiques brouillant les repères visuels du spectateur. Car ce qu'il cherche avant tout, c'est à montrer comment le divin s'impose à l'homme à travers la grandeur des paysages.
Ce livre vous permettra d'en savoir plus sur :
- Le contexte politique et culturel dans lequel Caspar David Friedrich s'inscrit
- La vie de l'artiste et son parcours
- Les caractéristiques et spécificités de son art
- Une sélection d'œuvres-clés de Friedrich
- Son impact dans l'histoire de l'art
Le mot de l'éditeur :
« Dans ce numéro de la série "50MINUTES | Artistes", Céline Muller se penche sur le parcours de Caspar David Friedrich, incarnation par excellence du génie romantique tourmenté. Marqué dès son enfance par la perte de plusieurs de ses proches, il crée une œuvre dominée par la mort et le mysticisme. L'auteure nous donne un bel aperçu, à travers une sélection d'œuvres variées, de toute la richesse de son art. Elle analyse notamment Le Voyageur contemplant une mer de nuages, Femme à la fenêtre ou encore La Mer de glace.»
Stéphanie Felten
À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Artistes
La série « Artistes » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante artistes qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, du Moyen Âge à nos jours. Chaque livre a été conçu à la fois pour les passionnés d’art et pour les amateurs curieux d’en savoir davantage en peu de temps. Nos auteurs analysent avec précision les œuvres des plus grands artistes tout en laissant place à toutes les interprétations.
Lié à Caspar David Friedrich et la tragédie du paysage
Titres dans cette série (38)
Paul Gauguin et le style primitif: Un peintre en quête d'exotisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGustav Klimt et la sensualité féminine: Entre symbolisme et Art nouveau Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEugène Delacroix et l'éclat de la couleur: Le chef de file du romantisme français Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Caravage et les jeux de lumière: L’enfant terrible du baroque italien Évaluation : 1 sur 5 étoiles1/5Edgar Degas, le peintre des danseuses: La passion du mouvement et de l'instantané Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationToulouse-Lautrec, l'âme de Montmartre: Du Moulin Rouge à l’art publicitaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNicolas Poussin et le classicisme: Un peintre Français à Rome Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationClaude Monet et l'impressionnisme: Au milieu des champs et au bord de l'eau Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVermeer de Delft et les scènes de genre: Le maître hollandais de la lumière Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGiotto et le souci du réel: Les premiers pas de la Renaissance italienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGustave Courbet, le peintre en sabots: Le chantre du réalisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationWilliam Blake, le peintre des ténèbres: Un romantique tourné vers l'invisible Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMasaccio, l'incompris: Le plus grand peintre de la première Renaissance Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFra Angelico, le peintre des anges: Un religieux à l'aube de la Renaissance italienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJean Fouquet, un artiste polyvalent: Entre ars nova et Renaissance italienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOdilon Redon, un artiste inclassable: Des Noirs au chant de la couleur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRaphaël, « le gracieux »: L’apogée de la Renaissance italienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJohn Constable et la mélancolie du paysage: La campagne anglaise à l’heure romantique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGustave Moreau, l'assembleur de rêves: De l’académisme au symbolisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGeorges de La Tour, un peintre énigmatique: De l’ombre à la lumière Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHolbein le Jeune, le maître du portrait: De l'art gothique à la Renaissance nordique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBruegel l'Ancien ou « paysan Bruegel »: Au cœur du folklore des anciens Pays-Bas Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCaspar David Friedrich et la tragédie du paysage: Les premiers pas du romantisme allemand Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFragonard ou l'art de la frivolité: Les dernières heures du rococo Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPaolo Uccello, le premier des surréalistes ?: De l’obsession de la perspective à la tentation fantastique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSir John Everett Millais et l'obsession du détail: Du préraphaélisme au portrait de salon Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAmedeo Modigliani, l'art du portrait et du nu: Entre tradition et avant-garde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFrancisco de Goya, un artiste visionnaire: Du faste de la cour à la critique sociale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRogier Van der Weyden, entre gothique et ars nova: Un primitif flamand en quête de réalisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGiuseppe Arcimboldo et les têtes composées: Un savant mélange de fantaisie et d’érudition Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Livres électroniques liés
Vermeer de Delft et les scènes de genre: Le maître hollandais de la lumière Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉdouard Manet et l'art de la provocation: Le précurseur de l’art moderne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJean-François Millet, le peintre des paysans: La nature pour unique bagage Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationWilliam Hogarth, le Shakespeare de la peinture: Vers la création d'un art national anglais Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDante Gabriel Rossetti et la volupté féminine: Le héros du préraphaélisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEugène Delacroix et l'éclat de la couleur: Le chef de file du romantisme français Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationToulouse-Lautrec, l'âme de Montmartre: Du Moulin Rouge à l’art publicitaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRembrandt et le clair-obscur: Le baroque dans toute sa splendeur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGustave Moreau, l'assembleur de rêves: De l’académisme au symbolisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Greco, un peintre grec à Tolède: La légende noire d'un artiste aux influences éclectiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHolbein le Jeune, le maître du portrait: De l'art gothique à la Renaissance nordique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSir Joshua Reynolds ou le portrait dans tous ses états: À l’aube de la Royal Academy of Arts Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAlbrecht Dürer, un artiste humaniste: La Renaissance dans le Nord de l'Europe Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationIngres, un néoclassique français: À la recherche de l'idéal esthétique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationManiérisme: Les Grands Articles d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCamille Pissarro, le patriarche de l'impressionnisme: Des paysages ruraux aux scènes urbaines Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRembrandt Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNicolas Poussin et le classicisme: Un peintre Français à Rome Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVan Gogh, peintre de la folie: Un artiste maudit en quête de sens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGeorges de La Tour, un peintre énigmatique: De l’ombre à la lumière Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDürer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationThéodore Géricault, le père du romantisme français: La fougue et la passion au bout du pinceau Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJohn William Waterhouse, le préraphaélite moderne: Un univers de mythes, de légendes et de passions Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Romantisme Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Diego Vélasquez ou le baroque à l'heure espagnole: Un souffle de modernité dans l’art du portrait de cour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRogier Van der Weyden, entre gothique et ars nova: Un primitif flamand en quête de réalisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Gréco Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVelázquez Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnthony Van Dyck Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAntoine Watteau et le style rococo: De la commedia dell’arte à la fête galante Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Artistes et musiciens pour vous
Léo Ferré. Artiste de vie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJérôme Bosch, le faiseur de diables: Du Jardin des délices aux tourments de l'Enfer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFrédéric Chopin: L'âme du piano Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5FAME Madonna: La Biographie De Madonna Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa musique des années hippie: de Good Vibrations à Dark Side of the Moon Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBeatles de A à Z: L'encyclopédie Beatles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Age Du Rock : Alice Cooper Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFAME Taylor Swift: La Biographie De Taylor Swift Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGuitar Talk: Entretiens avec 40 des plus grands guitaristes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRock Vibrations: la saga des hits du rock Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNelly Arcan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGustave Courbet, le peintre en sabots: Le chantre du réalisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe Gary à Ajar, le voyage de Romain: Biographie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVie de Beethoven: édition intégrale avec correspondance Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationYves Saint Laurent: Un avant-gardiste de la mode du XXe siècle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMozart: Une petite musique de vie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Beatles: De Liverpool à la conquête du monde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Age Du Rock : MÖtey CrÜe Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Brassens - Le dictionnaire piquant: Vocabulaire musical Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCoco Chanel: Une couturière à contre-courant Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFrida Kahlo: Les ailes froissées Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationWilliam Turner, le peintre de la lumière: Le sublime au coeur du romantisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPaul Cézanne, précurseur du cubisme: Quand la couleur crée la forme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMichel-Ange, un artiste qui fascine: Le génie de la chapelle Sixtine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Age Du Rock : Ozzy Osbourne Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Michael Jackson: Black or White Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFragonard ou l'art de la frivolité: Les dernières heures du rococo Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBruegel l'Ancien ou « paysan Bruegel »: Au cœur du folklore des anciens Pays-Bas Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAntigone de Jean Anouilh (Analyse approfondie): Approfondissez votre lecture des romans classiques et modernes avec Profil-Litteraire.fr Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Caspar David Friedrich et la tragédie du paysage
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Caspar David Friedrich et la tragédie du paysage - Céline Muller
CASPAR DAVID FRIEDRICH
Naissance ? Né le 5 septembre 1774 à Greifswald (Allemagne).
Mort ? Décédé le 7 mai 1840 à Dresde.
Contexte ? Friedrich est considéré comme le plus important peintre paysagiste du romantisme allemand.
Œuvres majeures ?
Le Retable de Tetschen (1808)
Le Moine au bord de la mer (1808-1810)
L’Abbaye dans une forêt de chênes (1809-1810)
Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1817)
Falaises de craie sur l’île de Rügen (1818)
Femme à la fenêtre (1822)
La Mer de glace (1824)
Incarnation parfaite de l’idéal romantique du génie créatif à la sensibilité exacerbée, Caspar David Friedrich est l’auteur d’une œuvre empreinte de son histoire personnelle, marquée par le deuil et les épreuves.
Friedrich rend ses lettres de noblesse au genre du paysage, dont il fait même, par certains aspects, l’égal de la peinture d’histoire. Si ses toiles ne manquent pas d’un certain naturalisme, c’est avant tout son paysage intérieur que Friedrich met en couleur. S’adressant directement à l’imagination du spectateur, il l’invite à entrer dans ses compositions pour en découvrir le sens par lui-même. Ses nombreux paysages émergeant dans le lever ou la tombée du jour, recouverts de brumes et ponctués de personnages souvent représentés de dos, témoignent de son intérêt pour la thématique de la révélation. En effet, à travers le caractère sublime de la nature, l’artiste cherche inlassablement à approcher le divin.
Après avoir suivi des études à l’académie de Copenhague, Friedrich s’établit à Dresde, qu’il ne quittera plus. Fervent partisan du développement d’un art typiquement allemand, il s’oppose au rationalisme des Lumières et à la fascination néoclassique pour l’Antiquité gréco-romaine, au profit d’œuvres aux accents gothiques caractéristiques du romantisme naissant. S’il connaît momentanément le succès – certains de ses tableaux