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Ed spécial: (Special Edward)
Ed spécial: (Special Edward)
Ed spécial: (Special Edward)
Livre électronique81 pages57 minutes

Ed spécial: (Special Edward)

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À propos de ce livre électronique

Edward est paresseux. Il se contente de la note de passage. Lorsqu'il découvre que les élèves admis en éducation spéciale ont plus de temps pour faire leurs examens, il croit avoir trouvé la combine parfaite. Il ne s'attend pas à devoir faire autant d'efforts pour manipuler son entourage.

Edward is a classic slacker. He's got better ways to spend his time than toiling over homework, and as long as he gets passing grades he's happy. When his fifty percent average is threatened he has to find a way to pull up his grades without applying himself. Edward discovers that special education students get more time to complete tests, and he thinks he's found the perfect scam. Little does he know that manipulating everyone around him will take more work than he ever imagined.
LangueFrançais
Date de sortie1 mai 2011
ISBN9781459800243
Ed spécial: (Special Edward)
Auteur

Eric Walters

Eric Walters is a Member of the Order of Canada and the author of over 125 books that have collectively won more than 100 awards including the Governor General’s Literary Award for The King of Jam Sandwiches. A former teacher, Eric began writing as a way to get his fifth-grade students interested in reading and writing. Eric is a tireless presenter, speaking to over 100,000 students per year in schools across the country. He lives in Guelph, Ontario.

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    Okay, this was a little bit too let's-teach-the-reader-a-lesson for my taste, but I can totally see something like this happening in real life, and Edward was a charming little rascal. It's also quite age-appropriate for middle schoolers, which I think is the demographic Orca Currents books are supposed to target.

Aperçu du livre

Ed spécial - Eric Walters

Chapitre un

Je risque un œil inquiet dans la classe par la petite fenêtre de la porte. Tous les élèves sont penchés sur leur examen de math. Si je m’étais rappelé qu’il y avait un examen, j’aurais fait un effort pour arriver à temps. En fait, si je m’étais rappelé qu’il y avait un examen, j’aurais étudié. Bon, je vous l’accorde, étudier est peut-être un terme mal choisi, une exagération, mais au moins j’aurais fait un peu de révision… sûrement… enfin, peut-être. D’accord, je me fais des illusions. Il y a peut-être cinquante pour cent des chances que je n’aie pas étudié, même en sachant qu’il y avait un examen.

Je regarde ma montre. La période a commencé il y a douze minutes. Je suis officiellement en retard, en tout cas pour le cours de math. Certains enseignants ne tiennent pas compte d’un retard de dix ou quinze minutes. M. Mathews, lui, tient compte de tout. Il est comme ça.

Les profs de math sont toujours plus à cheval sur la ponctualité. Peut-être parce qu’ils sont spécialistes des chiffres et veulent prouver qu’ils savent lire l’heure.

Moi aussi, je sais lire l’heure, mais je ne vois pas pourquoi l’heure contrôlerait ma vie. La montre m’appartient. Je n’appartiens pas à la montre.

Ma prof d’art dramatique, Mme Collins, est beaucoup plus relax au sujet de la ponctualité. On peut arriver dans sa classe à la moitié du cours pourvu qu’on ait une bonne histoire à raconter pour justifier son retard. J’adore inventer des histoires. Des fois j’arrive en retard exprès. C’est assez incroyable qu’on puisse arriver en retard et que le prof applau­disse. Mais ça ne risque pas d’arriver ce matin.

J’ouvre la porte et me glisse dans la classe. Le silence est tel qu’on enten­drait une mouche voler. Presque tous les élèves lèvent la tête.

— Edward, dit M. Mathews sur un ton sévère, tu es en retard.

— Vous en êtes certain, monsieur? Je pensais que vous étiez peut-être tous en avance.

Quelques élèves rient. Pas M. Mathews.

— As-tu un billet de retard? demande-t-il.

— Non, désolé. Je ne me croyais pas à ce point en retard.

— Tu l’es et tu dois me présenter un billet.

— Est-ce que je peux aller le chercher après la classe? Si je fais l’aller-retour au bureau, j’aurai encore moins de temps pour l’examen. J’ai vraiment besoin de tout le temps qui me reste.

— Ta logique est irréfutable.

— Alors je peux y aller plus tard?

Il me tend un examen.

Je le prends et me traîne les pieds jusqu’au pupitre vide dans le coin arrière où je m’assois habituellement, près de mon ami Cody. Il m’aperçoit et me fait un petit signe de la tête lorsque je m’assois.

Je prends connaissance de l’examen. Il n’y a que de l’algèbre sur la première page ― des problèmes dont il faut documenter toutes les étapes de la solution. Je déteste ça. N’est-ce pas déjà assez difficile de trouver la bonne réponse sans avoir à démontrer comment on y est parvenu? Ça élimine le facteur chance et ce facteur, pour moi, est le plus important.

Je tourne la page. Toutes les questions sont à choix multiple. J’adore. La plupart du temps, une ou deux réponses sont carrément fausses. Ce qui me donne cinquante pour cent de chances de succès. Et cinquante pour cent est justement la note que je vise.

Troisième page : problèmes avec de longs énoncés. Ça, c’est cruel. C’est un examen de math, pas de langue. Si c’était un examen de langue, je pourrais au moins bluffer et m’en tirer. En math, il n’y a pas moyen de bluffer ou de baratiner, on l’a ou on ne l’a pas.

Ça ne m’avance à rien de me plaindre. Il faut que je m’y mette. Je fouille dans mon sac à dos pour trouver un crayon. Je cherche dans tous les compartiments. Pas de crayon. Pas de stylo. Même pas un crayon à colorier. Je regarde dans la salle.

Simon est assis de l’autre côté de Cody. Il utilise un crayon pour faire son examen. Il y en a deux autres sur le coin de son pupitre, avec une règle et une gomme à effacer dont il ne s’est jamais servi. J’imagine que Simon ne fait jamais d’erreurs. Simon est brillant, mais il n’embête personne avec ça. Il est cool.

Je lève la main.

— M. Mathews, je n’ai pas de crayon.

— Ça ne m’étonne pas, Edward, dit-il en soupirant.

M. Mathews est une des seules personnes au monde à m’appeler Edward, lui et une de mes grands-tantes. Et ma mère quand elle est en colère. Elle m’appelle alors Edward Philip Wilson. Là je sais que j’ai fait une bêtise et je commence tout de suite à m’excuser. C’est plus rapide et plus facile. Tous les autres m’appellent Ed ou Eddy, ou par mon surnom :

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