Changements Personnels

Par K C Wells

Rick Wentworth en a assez des coups d’un soir et des coups rapides dans les toilettes des clubs. Il lui faut une nuit d'hédonisme inhabituelle pour que Rick admette ce qu'il veut vraiment - quelqu'un qui l'aime. Mais pour que cela se produise, il doit procéder à quelques changements. Rick peut le faire. Après tout, quelle est l'autre alternative ? Et quand il rencontre un gars qui répond à toutes ses envies, il ne peut pas croire en sa chance. Son patron Blake Davis, et son fiancé Will Parkinson, cependant, ne sont pas convaincus. Ils veulent en savoir plus sur Monsieur Parfait, et leurs instincts sont plus exacerbés que ceux de Rick. Les deux hommes veulent le protéger. Mais il s’avère qu’ils n'ont pas besoin de s’inquiéter car Rick a déjà un ange gardien...

Quand Angelo Tarallo voit Rick pour la première fois, pour lui, c’est comme s’il est au ciel, dans la mesure où il est concerné. Et quand il sauve Rick du danger, cela lui offre l'occasion rêvée d'apprendre à connaître l'homme qui l'a captivé. En peu de temps, il est clair pour les deux hommes que cela pourrait les conduire quelque part. Mais quand la famille sicilienne traditionnelle d’Angelo découvre enfin ce qu'il leur cachait depuis si longtemps, un ultimatum posé risque de tout changer pour les amoureux - et pire encore.

• Langue: Français
• Éditeur: K C Wells
• Date de sortie: 30 juin 2014
• ISBN: 9781311760975

K C Wells

K.C. Wells lives on an island off the south coast of the UK, surrounded by natural beauty. She writes about men who love men, and can’t even contemplate a life that doesn’t include writing. The rainbow rose tattoo on her back with the words 'Love is Love' and 'Love Wins' is her way of hoisting a flag. She plans to be writing about men in love - be it sweet and slow, hot or kinky - for a long while to come. If you want to follow her exploits, you can sign up for her monthly newsletter: http://eepurl.com/cNKHlT You can stalk – er, find – her in the following places: Email: [e-mail] Facebook: www.facebook.com/KCWellsWorld KC’s men In Love (my readers group): http://bit.ly/2hXL6wJ Amazon: https://www.amazon.com/K-C-Wells/e/B00AECQ1LQ Twitter: @K_C_Wells Website: www.kcwellswrites.com Instagram: www.instagram.com/k.c.wells BookBub: https://www.bookbub.com/authors/k-c-wells

Aperçu du livre

Table des matières

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

A propos de l’auteur

Titres

Changements Personnelles

Copyright © 2013 par K.C. Wells

Éditeur: S.A. Meade

Artiste ayant réalisé la couverture: Meredith Russell

Traduit de l’anglais par  Bénédicte Girault

Relecture et corrections: Valérie Dubar et Caroline Favier

Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information.

Tous les personnages et les événements décrits dans ce livre sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnages réelles vivantes ou décédées serait purement fortuite. La couverture est utilisée à des fins d’illustration seulement ; toute personne représentée sur cette couverture est un modèle.

AVERTISSEMENT : Ce livre contient des situations qui peuvent être choquantes pour certaines personnes : langage graphique, situations adultes.

CHAPITRE 1

— Bonjour, patron.

Rick accueillit Blake avec son sourire jovial habituel. Il se servit un café dans la petite cuisine qui desservait leur étage.

— Je ne m’attendais pas à vous voir ici aujourd’hui.

Blake pencha la tête tout en remplissant deux tasses de café.

— Et pourquoi aurais-je dû prendre ma journée ?

Il regarda Rick avec amusement.

— Je ne me souviens pas que le deux janvier était un jour férié, la dernière fois que j’ai regardé.

Rick lui sourit.

— Ouais, mais après le réveillon de la Saint-Sylvestre, j’ai pensé que vous pourriez vouloir un peu de temps libre, Will et vous. Je veux dire… Vous êtes bien fiancés, non ?

Il agita ses sourcils exagérément.

— Je suis sûr que vous vous êtes levés tard tous les deux et que vous avez fêté le Nouvel An au lit.

Un autre regard suggestif.

— Entre autres choses.

Blake suspendit son geste et se retourna pour lui faire face.

— Est-ce ce à quoi je vais avoir droit chaque matin ? Le troisième degré à propos de ma vie privée ?

Le petit sourire indiquait à Rick que son patron n’était pas réellement offensé, mais il connaissait bien Blake. Il était temps de faire marche arrière.

Sa voix s’adoucit.

— Désolé, Blake. Et pour la petite histoire, je pense que c’est merveilleux. Tous les deux, vous formez un beau couple.

C’était la pure vérité. Blake, avec ses cheveux noirs et ses étonnants yeux bleus et Will avec ses cheveux bruns et ses yeux couleur chocolat au lait – ils formaient une paire remarquable.

« Et j’essaie désespérément d’oublier le fait que je te lorgnais depuis six ans ».

La fête de Noël avait été la nuit de toutes les révélations. Surtout quand Rick avait alors eu le choc de sa vie en apprenant que non seulement son patron hétéro ne l’était pas, mais qu’il était amoureux de son assistant personnel, et sa première pensée avait été le regret. Lorsque Blake l’avait embauché pour faire partie de son équipe, Rick avait été attiré par lui très rapidement. Bien sûr, il n’avait jamais fait le moindre geste – Rick s’était déjà suffisamment brûlé les doigts en faisant des avances à des hommes hétéros pour savoir que faire un geste déplacé vers son patron lui aurait certainement valu la porte et un coup de pied au cul. C’était déjà assez pénible que Will connaisse son secret.

— Oh, c’est gentil.

Will entra dans la cuisine et sourit à Rick avant de prendre la tasse que Blake lui tendait.

— Merci, babe.

Blake adressa à Will un regard d’avertissement et son sourire faiblit, jusqu’à ce que Blake lui tapote le bras, leur adressant un sourire à tous les deux, avant de sortir de la cuisine avec sa tasse de café. Will le regarda partir, une expression indéchiffrable sur le visage.

— Et ce regard c’était pourquoi au juste ? demanda Rick qui sentait un peu de tension dans l’air.

Will soupira.

— Nous avons discuté ce matin, c’est tout… À propos de mon futur ici et au sujet de la manière dont les choses allaient se dérouler à partir de maintenant.

— Laisse-moi deviner : agir professionnellement et ne pas faire de câlins.

Will hocha la tête d’un air maussade.

Rick se mit à rire.

— Je suppose que cela signifie que vous avez passé en revue toutes les interdictions dans son bureau.

Will gémit.

— Oh, mon Dieu, ne m’en parle pas ! D’ailleurs, il marque un point. Je veux dire regarde ce qui s’est passé la dernière fois que lui et moi avons…

Il n’avait pas besoin de finir sa phrase. L’ancienne fiancée de Blake ne les avait pas exactement surpris en train d’avoir des relations sexuelles dans le bureau de Blake, mais en avait vu assez pour leur rendre la vie difficile. Au moins, elle était hors du chemin maintenant. « Et bon débarras ! ».

Quelque chose dans ce que Will avait dit, le percuta enfin.

— Attends une minute ! Que veux-tu dire par ton futur ici ? Tu ne nous quittes pas, n’est-ce pas Will ?

Rick se mordit la lèvre. Will n’était avec eux que depuis trois mois, mais durant cette courte période, ils étaient devenus de bons amis.

Will avala une gorgée de son café et poussa un petit gémissement de satisfaction. Blake préparait vraiment un bon café. Il réchauffa ses mains autour de la tasse.

— Disons simplement qu’il n’est pas heureux que je continue à être son assistant personnel maintenant que nous sommes fiancés.

Il fronça les sourcils.

— Le verdict n’a pas encore été rendu cependant, sur le fait que je parte ou non. Je ne veux pas… J’ai toujours mes prêts étudiants à rembourser après tout… Mais il m’a dit que c’était quelque chose que nous devions envisager sérieusement.

Rick tapota le bras de Will.

— Pour l’instant, tu n’as pas besoin de te préoccuper de ça.

Non pas qu’il puisse envisager les choses autrement entre les deux hommes. Les regarder ensemble à la veille de la fête du Nouvel An, il y a quelques nuits, avait été tout simplement magnifique. Rick devait l’admettre, les deux hommes se complétaient vraiment bien. Peu importe que cela ne fasse que trois mois que Will soit apparu aux Éditions Trinity et dans la vie de Blake, « lorsque vous savez, vous savez », raisonna-t-il. « Et le cœur sait toujours ce qu’il veut ».

Will sourit.

— Ne t’inquiète pas pour nous. Nous allons régler le problème, crois-moi.

Il regarda Rick intensément.

— Mais, et toi ? Tu as pris de nouvelles résolutions au Nouvel An ?

Il pencha la tête.

— Et tu sais que je te parle de ta vie amoureuse là.

Son expression s’adoucit.

— Nous devons te trouver un homme, Rick. J’en fais ma mission pour l’année.

Il fit un geste déterminé et Rick renifla.

— Bonne chance avec ça.

Will releva les sourcils.

— Que veux-tu dire ?

Rick poussa un soupir et but une gorgée de son café.

— Je n’ai pas été aussi chanceux que Blake et toi dans ce domaine. Il semble que j’ai plutôt mauvais goût en matière d’hommes.

Will le regarda attentivement.

— Tu en as cherché ? Et si oui, où as-tu été ?

Rick réfléchit pendant un moment, puis se dirigea vers la porte qu’il ferma avant de s’adosser contre le panneau. Will le regardait avec curiosité.

— Écoute, commença Rick à voix basse, la plus longue relation que j’ai eue a duré trois mois. Les hommes ne semblent pas vouloir s’attarder autour de moi, donc maintenant, je prends ce que je trouve.

— Et qu’est-ce que ça veut dire ?

La voix de Will était soudain aussi basse que celle de Rick qui poussa un profond soupir.

— Cela signifie que je suis allé dans beaucoup de clubs et que j’ai beaucoup de rapports sexuels occasionnels, d’accord ?

Ses yeux rencontrèrent ceux de Will.

— Ce que j’ai dit tout à l’heure, au sujet d’être dans les toilettes avec des gars ? Je ne plaisantais pas.

Il baissa les yeux.

— Oh, Rick, je ne savais pas que c’était ce que tu faisais.

Will s’approcha plus près et adressa à Rick une brève, mais ferme étreinte. Rick ferma les yeux, cela faisait un moment depuis que quelqu’un l’avait serré contre lui. Lorsqu’il les rouvrit, Will fit un pas en arrière et lui adressa un regard sévère.

— Je n’ai pas besoin de te demander si tu fais les choses bien, je veux dire, tu joues la carte de la sécurité, hein ?

Le cœur de Rick se serra, Will était vraiment un bon ami.

— Non, pas besoin. Je suis peut-être un salaud, mais je ne suis pas stupide.

Le pli entre les yeux de Will s’approfondit.

— Je n’aime pas ça quand tu parles de toi de cette façon.

Rick haussa les épaules.

— Je suis honnête, c’est tout. J’aime le sexe, je n’ai pas honte de l’admettre, et oui, chaque vendredi et samedi, tu pourras probablement me trouver dans un club ou un autre, en train de bavarder avec un gars anonyme, avant de le suivre chez lui ou bien de le ramener chez moi.

Il croisa le regard de Will.

— Mais si jamais, je trouvais quelqu’un qui voudrait faire un bout de chemin avec moi, être monogame et que nous soyons sérieux l’un avec l’autre, je quitterais ces clubs si vite que tu aurais le coup du lapin à me regarder partir ! enchaîna-t-il en souriant

Son cœur était lourd.

— Pour l’instant, il semble que personne ne veuille de moi à ce point là, donc en attendant, je continue à faire attention en quittant mon appartement avec une bonne dose de préservatifs.

Will avait l’air triste lorsque Rick ouvrit la porte pour sortir de la cuisine, prêt à commencer à travailler, sa tasse de café toujours à la main.

— Je vais continuer à te surveiller, tu sais ? dit sincèrement Will.

Rick lui envoya un baiser.

— Tu es quelqu’un de bien, Will et Blake est un homme très chanceux.

Il fit une pause sur le seuil de sa porte.

― Merci, mon pote. Je suis content que nous soyons amis.

— Pour toujours.

Son ton était sérieux.

— Et tu peux venir me parler n’importe quand, tu sais ça ?

Rick hocha la tête.

— Très bien ! Au travail, paresseux !

Ses yeux brillaient de bonne humeur.

Rick porta la main à sa tête, dans un geste servile.

— Oui, monsieur. Tout de suite, monsieur.

Il cligna de l’œil.

— Je dois obéir au petit ami du patron, après tout.

Il se baissa comme Will prenait un torchon et le jetait sur lui, le manquant de quelques centimètres. Rick se mit à rire et s’engagea dans le couloir menant à son bureau.

« Il est temps de se mettre au travail ». Il avait une foule d’exemplaires de livres prêts à être envoyés à des sites pour des reviews, sans mentionner le fait qu’il devait organiser des rencontres d’auteurs avec leurs lecteurs sur la page Facebook de Trinity. Il pourrait en faire une bonne partie avant la réunion matinale de l’équipe de Blake. « Pas de répit pour les mauvais ». Et que ressentait-il pour l’instant ? Lorsque vendredi soir serait là, il avait bien l’intention de se montrer très mauvais, en effet.

***

Le « G-A-Y » était plein et la piste de danse bondée. Rick voyait des couples danser si près l’un de l’autre, qu’il aurait eu beaucoup de mal à glisser un papier à cigarette entre eux. Puis il renifla de dépit – « aucune différence, un vendredi soir comme un autre ».

— Seigneur, je ne sens plus mes pieds ce soir, s’écria Erroll en passant devant Rick, tenant en hauteur un plateau lourdement chargé de verres de tailles et couleurs différentes.

Il aimait bien Erroll, il n’était pas du genre minets, mais le serveur était vraiment mignon, avec ses grands yeux bleus. Rick avait un gros faible pour les yeux bleus.

— Toujours occupé, alors ? demanda-t-il en souriant.

Erroll leva les yeux au ciel.

— Chéri, c’est comme si la moitié des gays de Londres avait décidé de venir ici ce soir.

Il agita sa tête vers la scène.

— Bien sûr, cela doit avoir quelque chose à voir avec ça, vu le nombre de tracts que j’ai vu partout annonçant la venue de ces garçons, personne n’a pu les éviter.

Rick suivit son geste vers l’endroit où de mignons jeunes hommes, à peine vêtus d’un short minuscule, tournoyaient autour de barres verticales, l’un d’entre eux ayant particulièrement l’intention de prouver à tous à quel point il était souple.

Il se mit à rire.

― Oh, mon Dieu ! Il va y avoir la queue pour les danses privées ce soir.

Il tapota Erroll sur le dos.

― Je te laisse retourner à ton travail.

Le jeune homme lui adressa un signe reconnaissant et poursuivit son chemin en ondulant des hanches, flirtant outrageusement avec les clients en les servant, agitant son petit popotin ferme. Rick en profita pour admirer la vue.

— Je ne t’ai jamais vu ici avant, dit une voix basse à côté de lui.

Rick se retourna pour voir un jeune homme, probablement dans la mi-vingtaine, vêtu du jean le plus serré qu’il avait jamais vu, avec un tee-shirt représentant un homme moustachu dans une tenue en cuir et un sweat-shirt de couleur sombre avec une capuche bleue. Il avait de pétillants yeux bruns sur un beau visage.

— Alors, je ne sais pas où tu étais, déclara Rick avec un sourire qu’il espérait sexy.

— Je suis souvent ici.

Il tendit la main.

— Je m’appelle Rick.

— Salut, Rick.

Les yeux bruns pétillaient avec appréciation.

— Je suis Oli.

Il fit un signe de tête pour indiquer le bar.

— Et le morceau magnifique là-bas avec le tee-shirt noir avec une femme dessus est mon autre moitié, Ben.

Rick suivit le mouvement de tête et retint son souffle lorsqu’il vit Ben. Le gars était musclé et le petit haut noir ajusté ne faisait rien pour le cacher. Sa peau était foncée par rapport au teint crème d’Oli, mais ils formaient un beau couple.

— Putain, baise-moi, murmura Rick entre ses dents en regardant les mouvements félins de Ben qui se déhanchait au son de la musique qui pulsait dans le club. « Ça, c’est un mec chaud, d’ailleurs, ce sont deux gars sexys… ».

À sa grande surprise, Oli se rapprocha jusqu’à ce que son souffle soit sur son cou.

— Oh, crois-moi, babe, c’est exactement ce que j’ai à l’esprit.

Il glissa sa langue dans l’oreille de Rick et un frisson d’excitation parcourut sa colonne vertébrale.

— N’es-tu… N’êtes-vous pas tous les deux… Je veux dire, est-ce que…

Le lent mouvement de la langue d’Oli sur le lobe de son oreille, puis dans son cou l’empêcha d’exprimer toute pensée cohérente. Le jeune homme arrêta ses taquineries et se pencha vers lui.

— Nous aimons jouer, babe. Jamais chacun de notre côté, mais toujours ensemble, dit-il en caressant son bras, le touchant d’une manière très sensuelle. Et lorsque nous partageons un mec ? Il peut devenir vraiment sauvage.

Il fit une petite pause.

— Est-ce que cela pourrait t’intéresser ?

Les mots chatouillaient son oreille et il hocha la tête en frissonnant.

— Que dirais-tu si nous allions nous asseoir là-bas, dans ce box pour faire plus ample connaissance ?

Rick n’eut pas besoin d’une seconde invitation.

— Allons-y.

Oli ouvrit la voie et poussa Rick sur la banquette, tournant le dos à la salle et s’assit à côté de lui, se penchant pour lui parler à voix basse.

— Tu es vraiment mignon, tu sais. Qu’est-ce que tu aimes ?

Il fit courir sa main sur le torse de Rick, frottant son mamelon à travers le coton mince de son tee-shirt. Rick se mordit la lèvre, il aimait ça lorsqu’un homme jouait avec ses mamelons.

Oli sourit.

— Oh, tu aimes ça, n’est-ce pas ?

— Je dirais que c’est un grand oui, dit une voix profonde, avec un accent des antipodes et Rick réussit à détacher son attention d’Oli pour regarder Ben.

Des yeux brun foncé le scrutaient, accompagnés d’un sourire sexy.

— Salut toi.

— Salut.

C’était tout ce que Rick put sortir avant que sa bouche soit prise dans un lent baiser, Ben taquinant ses lèvres avant de l’obliger à les séparer et de plonger à l’intérieur. Rick gémit dans sa bouche, s’abandonnant complètement, se penchant vers lui pour le serrer plus fort. Il était vaguement conscient du fait qu’Oli recule, mais se raidit lorsque son membre fut pressé à travers son jean.

— Oh, joli ! murmura Oli et Rick eut le souffle coupé par un nouveau baiser de Ben tandis qu’il sentait le jeune homme glisser sous la table à côté d’eux, ouvrir son pantalon et sortir son érection qui durcit encore.

Rick recula, s’éloignant de l’attaque de Ben sur ses lèvres pour regarder Oli écarter ses genoux et s’agenouiller entre eux, léchant le pourtour du gland avant de le prendre profondément dans sa gorge.

— Oh, putain de merde !

Rick se noyait sous les sensations. Entre les mains de Ben partout sur lui, le caressant et le