Paris, le 12 juin
A 35 ans, Alexandre Monteiro appartient désormais au Top 5 des meilleurs vendeurs français d’art urbain, guetté par les galeristes du monde entier. “Rien ne me prédestinait pourtant au milieu artistique, précise Alexandre. Mon père s’occupait de la voirie, ma mère d’un pressing. Des gros bosseurs qui partaient tôt le matin et rentraient tard le soir.” Au départ, le graffeur ne cherchait qu’à s’amuser, s’affranchir de toute légalité quand il peignait sur des trains. Mais très vite, il est repéré grâce à Facebook, son premier “attaché de presse”. “Entre 17 et 20 ans, j’ai commencé à avoir des commandes de municipalités pour décorer des salles, intérieur et extérieur, essentiellement des lettres et