Jamais ce couple sans histoire, la quarantaine, aurait imaginé vouloir s’armer pour se défendre eux-mêmes. Pourtant, Sandrine et Paul* reconnaissent qu’un récent traumatisme a changé leur vision des choses.
L’histoire se passe à Saint-Martin-Petit, bourgade paisible de 600 âmes en pleine campagne du Lot-et-Garonne. La fête de Léo*, dix-huit ans, tourne au cauchemar. La vingtaine d’invités, dont beaucoup sont issus du club de rugby du coin, achèvent leur soirée dans la bonne humeur quand trois inconnus font irruption sur le parking, derrière la salle des fêtes. Sans doute du trafic de drogue, murmure-t-on dans la région.raconte Sandrine dont le fils était sur place.Un quart d’heure plus tard, trois voitures sont sur place., poursuit la maman encore sous le choc. Ils sont déposés par une femme plus âgée ; les jeunes peinent à lui donner un âge. Les jeunes réussissent raconte cette maman. Un premier appel aux gendarmes n’est pas pris au sérieux. Le deuxième sera plus fructueux. Mais entre-temps, des parents appelés à la rescousse arrivent, interrompant le calvaire de ces jeunes, mineurs pour certains.