HOMMAGE AUX INTERPRÈTES LÉGENDAIRES
n nouveau Liszt. » C’est en ces termes qu’Alfred Cortot accueillit la victoire, en 1939, au concours de Genève d’un pianiste italien de dix-neuf ans qui, un an plus tôt, n’avait remporté que le 7e prix au Reine Elisabeth de Belgique. Il ne croyait pas si bien dire. Arturo Benedetti Michelangeli possédera lui aussi ces deux visages d’athlète du clavier et d’ascète. Maître d’une technique en or massif, ce grand seigneur solitaire mena une vie d’une simplicité