Elle a un temps songé à enseigner l’allemand, une langue qu’elle apprécie pour son côté rigoureux et qui l’habite encore puisqu’il lui arrive de rêver dans la langue de Goethe. Mais c’est finalement son amour du français qui l’a emporté : Karine Dijoud est devenue professeure de lettres. « J’ai choisi les lettres classiques, parce que je suis passionnée d’étymologie et que j’aime la diversité: j’adore passer d’un cours à l’autre du français au latin, de l’initiation à la culture antique ou à celle du grec! », confie-t-elle.
Il y a eu aussi des figures inspirantes pour lui ouvrir la voie: sa mère, elle-même professeure de français puis cheffe d’établissement, qui lui a donné le goût de la lecture; ; ou avantmots préférés. Karine y avait glissé « soleil », « joie », « moelleux » – .