Jeudi dernier, un quart des 1 000 agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) – dont la moitié des officiers de protection qui font passer les entretiens aux demandeurs d’asile – ont répondu à l’appel à la grève lancé par leurs organisations syndicales pour dénoncer « la politique du chiffre » du gouvernement. La dernière grève au sein de cette administration remonte à la présentation de la loi Asile immigration, en 2018. La date de celle-ci n’a pas été choisie au hasard :. Côté ministère de l’Intérieur, aucun commentaire. Mais la réduction des délais est une ambition assumée de cette loi. Elle est vue comme une nécessité pour intégrer au plus vite les personnes bénéficiant de la protection, comme pour éviter que la majorité d’entre eux, déboutés, ne s’installent trop longtemps en France. Et ce pour une raison simple : le mariage, la naissance d’enfants, leur scolarisation, le travail sont autant de raisons qui rendent l’éloignement quasiment impossible.
Grève à l’Ofpra
Oct 29, 2023
3 minutes
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