Vous n’en aviez jamais entendu parler ? Réjouissez-vous ! Car ceux qui ont déjà eu maille à partir avec le redoutable PV pour stationnement dangereux pourront vous le confirmer, il ne gagne pas à être connu. La sévérité des sanctions qui accompagnent ce PV dépasse en effet l’entendement pour une simple histoire de stationnement. Ainsi, pour s’être (très mal) garé au mauvais endroit et au mauvais moment, un automobiliste va écoper de 135 € d’amende et de… 3 points en moins sur son permis (vous avez bien lu !). Soit la même sanction que pour un excès de vitesse de 40 km/h. Il risque, en outre, l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière, voire une suspension de permis (jusqu’à 3 ans). Rien que ça! Alors, dans quelles conditions est-on susceptible de commettre une telle infraction? Comment contester le PV ? On vous dit tout.
L’auto garée ne doit pas constituer un danger
L’article R.417-9 du code de la route, qui régit l’arrêt ou le stationnement. Et de nommer des situations considérées comme dangereuses : Si la liste n’est pas exhaustive, on discerne bien ici la dangerosité à s’arrêter ou à se garer en de tels lieux. Reste qu’en dehors de ce type de contexte, on est en droit de s’interroger sur la pertinence de certains PV émis par les forces de l’ordre, qui tendraient parfois à considérer un arrêt ou stationnement “gênant” ou “très gênant” (pas de perte de point) comme dangereux.