Pour célébrer cette bonne idée née en 1973, tous les acteurs des foires aux vins (grande distribution, ventes en ligne, cavistes à succursales) ont pris le virage de la diversité. Si les vins sont toujours blancs, rouges ou rosés, on trouve désormais des vins orange, c’est-à-dire macérés sur les peaux des raisins blancs, d’où la couleur. Si l’événement a longtemps été le temple des Bordeaux, la place qu’ils concèdent aux autres est devenue immense. On trouve des vins de toute provenance géographique : les autres appellations françaises, bien sûr, les vins de toute l’Europe, d’Amérique, de l’hémisphère sud… Jamais le choix n’a été aussi vaste, à l’image des goûts des amateurs français. On veut découvrir, s’étonner, se cultiver puisque le vin est une culture. Quand on aime les pinots noirs de Bourgogne, on a envie de savoir ce qu’il se passe avec le même cépage en Alsace ou dans la Loire. On préfère le cabernet sauvignon ? On va voir en Provence comment il s’assemble avec la syrah. On aimerait essayer les vins issus des cépages trousseau, négrette, grolleau…
La curiosité prend le pas sur l’habitude ou la culture familiale. La cave de papa a vécu, on part en voyage. Même