Les cheveux auburn attachés en arrière, une jeune femme tenant la main d’une petite fille s’avance derrière Nicolas Sarkozy en pleine séance de signatures. Il l’aperçoit du coin de l’œil et s’arrête net. Florence Cassez, sourire ému, lui adresse un . s’étonne-t-il. Visiblement ému, Nicolas Sarkozy se lève et salue la jeune femmeLeur fille Florence, condamnée à 96 ans de prison par la justice mexicaine en 2008, a passé sept ans et deux mois dans les geôles mexicaines avant d’être jugée innocente et de retrouver la liberté., glisse-t-elle à Nicolas Sarkozy, pour lui témoigner, une fois encore, sa reconnaissance. C’était entre 2005 et 2013. Nicolas Sarkozy, élu président, s’était saisi de l’affaire, déterminé à ne rien lâcher tant que la Française ne serait pas libérée. Quitte à provoquer une crise diplomatique. 2009, en visite officielle, il réclame devant les parlementaires mexicains la libération de Florence Cassez alors que le gouvernement du pays hôte lui avait expressément demandé de ne pas l’évoquer publiquement. Un an plus tard, en visite au Vatican, Nicolas Sarkozy plaide la cause de Florence Cassez devant le pape Benoît XVI. avait compati le Saint-Père. Le président français avait aussitôt téléphoné à Florence dans sa prison pour lui faire part du soutien officiel du pape., avait-elle hurlé dans le combiné, croyant à une blague déplacée. Nicolas Sarkozy se souvient que le sort de Florence Cassez était loin de faire consensus à l’époque, mais, lui, n’avait aucun doute :
