Au moment de souffler les vingt bougies de Rock-en-Seine, les souvenirs se bousculent dans la tête de l’actuel directeur du festival francilien, Matthieu Ducos : l’éblouissant concert de Radiohead, le nez dans les baffles, en 2006, le dernier concert des Rita Mitsouko avec Fred Chichin un an après, la spectaculaire entrée sur scène de Rage Against the Machine, vêtus dans la tenue orange des prisonniers de Guantanamo en 2008, Arcade Fire achevant d’embraser le public sous une pluie diluvienne — et pieds nus ! — en 2010. Sans oublier bien sûr deux événements funestes qui continuent cependant d’orner la légende d’un des festivals les plus courus en Europe : la défectionqui fixera à jamais la séparation de l’emblème britpop Oasis., relate, encore sidéré, le chef d’orchestre de ce grand raout se tenant aux portes de Paris, dans le majestueux parc de Saint-Cloud.
