Depuis le coup d’État qui a destitué le président Mohamed Bazoum, les esprits s’enflamment contre l’ancienne puissance coloniale
Malgré les menaces d’intervention militaire, les putschistes du général Tiani ne lâchent pas le terrain
Ils trônent aux marches du palais. Ces rebelles y ont même incarcéré son occupant légitime, le président Mohamed Bazoum. Ils justifient leur rébellion par la « dégradation continue de la situation sécuritaire ». Parmi eux, pour le moment, de hauts gradés des armées de l’air et de terre, de la gendarmerie, de la police… Le chef d’état-major général les a ralliés. La France compte 1 500 militaires sur place, « à la demande des autorités légitimes du pays, pour aider à la lutte contre le terrorisme », rappelle Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères. Des accords dénoncés par la junte, qui refuse tout son de cloche dissident, au point de couper le signal de Radio France internationale (RFI) comme celui de France 24.
« Personne ici