« Aérés » et agencés en profondeur plutôt qu’en largeur, les dispositifs romains permettent de maintenir une formation de combat cohérente en dépit des accidents de terrain, et donc de rechercher et livrer bataille ailleurs que dans les plaines dégagées auxquelles comme des piques, les rangs suivants lancent leurs javelots plus légers (), tandis qu’un neuvième rang d’archers à pied auxiliaires et un dixième d’archers à cheval accablent les Alains d’une pluie de projectiles. Frappés de traits avant de parvenir au corps-à-corps et ne réussissant ni à briser ni à contourner le mur d’acier des premiers rangs, les Alains sont défaits. Face à des adversaires à pied mais disposés en ligne simple, sans profondeur, les Romains peuvent adopter le , où plusieurs cohortes disposées chacune en colonne et avançant de manière concentrique se jettent sur un point de la ligne adverse pour le faire craquer. Employée en 69 pour mater la révolte de la Legio I Germanica ainsi qu’à la première bataille de Crémone, cette tactique semble avoir été particulièrement employée face à des adversaires mal disposés, mais bien disciplinés et dotés d’une bonne cohésion, ou quand les attaquants sont en forte infériorité numérique.
Souplesse dans les formations
Jul 12, 2023
1 minute
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