E TOUTES LES PROFESSIONS que l’intelligence artificielle (dite IA) est susceptible de tuer, celle de traducteur littéraire paraît a priori ne concerner qu’une infime particule au sein d’un microcosme. Son sort devrait pourtant interpeller tous les lecteurs lorsqu’on sait qu’environ 20 % des nouveaux romans paraissant en librairie ont été écrits à l’origine dans une langue étrangère. Dans cette perspective, c’est peu dire que les traducteurs littéraires sont d’indispensables passeurs. Mais qu’en serait-il aura-t-elle encore quelque chose d’humain sinon de véritablement kafkaïen?
Les traducteurs littéraires seront-ils les prochaines victimes de l’IA?
Jun 29, 2023
2 minutes
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