Faute de statistiques officielles, on ne pouvait jusqu’à présent s’en remettre qu’à une intuition… au final trompeuse. A première vue, la logique voudrait qu’en s’affranchissant de la manipulation de la boîte de vitesses, l’apprenti conducteur ait la tâche plus facile: pas d’embrayage à gérer, pas de redoutés démarrages en côte accompagnés de la bonne odeur de “chaud” qui va avec, aucune hantise de caler… Débarrassé de la pédale de gauche, on doit pouvoir fixer toute son attention sur la route… Et, au final, décrocher la timbale sans trop de soucis. Bah, en fait, non ! C’est l’un des enseignements, pour le coup contre-intuitif, que l’on peut tirer du bilan 2022 des examens du permis de conduire, qui, pour la première fois, nous en apprend plus sur les taux de réussite du permis “boîte auto.” (1).
Surtout en ville
L’an dernier, sur près de 1,6 million de (plus ou moins) jeunes qui se sont présentés à l’épreuve du permis B, 219 789 ont opté pour la formule “boîte à embrayage automatique” (BEA).