’orsqu’un véhicule a soufflé sa dernière bougie, suite à un sinistre, parce qu’il a rendu l’âme ou lorsqu’il est sacrifié sur l’autel de la prime à la conversion, la législation impose de le confier à un centre VHU (pour véhicules hors d’usage) agréé *. Une fois l’épave démantelée, le professionnel doit alors déclarer la destruction à la préfecture, l’immatriculation étant alors radiée du fichier des cartes grises. Combien sont ainsi passées de vie à “très plates”, l’an dernier? Selon AAA Data, il y en a eu 673 176, en net recul (- 20,6 %) par rapport à 2021 **. Et si l’on considère les chiffres d’avant crise sanitaire, le gadin est encore plus spectaculaire. En 2019, 1 million d’autos avaient été “revalorisées”, c’est-à-dire démontées pour approvisionner le marché de la pièce de réemploi. En trois ans, la dégringolade est donc supérieure à 36 % ! Les
