DANS LES VIGNES
COUP D’ŒIL
• AOC : Mâcon, Mâcon-Villages et Mâcon suivi d’une dénomination géographique (27 au total).
• COULEURS : blanc, rouge et rosé.
• SUPERFICIE : 4 223 hectares, en majorité de blancs.
• CÉPAGES : chardonnay pour les blancs, gamay et pinot noir pour les rouges et rosés.
• ALTITUDE : de 165 à 350 m.
• CLIMAT : continental.
• À TABLE : les blancs sont parfaits à l’apéritif, bien sûr, mais aussi avec viandes blanches en sauce ou un risotto crémeux. Les rouges accompagnent à merveille charcuteries de qualité, pâté en croûte et lapin rôti. Quant aux rosés, pizzas, burgers et quiches seront de bons compagnons.
Territoire bourguignon le plus sudiste, le Mâconnais se dévoile au fil des collines, des vallées – celles de la Grosne à l’ouest et de la Saône à l’est – et de roches monumentales au sud, dont celles de Vergisson et de Solutré. Là, les vignes s’accrochent aux pentes, dès que le sol ou l’ensoleillement le permettent. Peut-être encore plus que dans d’autres parties de la Bourgogne, les moines, et plus particulièrement ceux de l’abbaye de Cluny, ont créé leurs propres vignobles en suivant le principe « Ora et labora », prie et travaille.
80 % de vins blancs
Ici, le chardonnay est roi et ses grappes dorées sont omniprésentes puisqu’il représente 80 % de l’encépagement du Mâconnais. Heureusement, des pieds de pinot noir et de gamay persistent et rappellent que la région produit quelques rouges gouleyants et fruités. Mais ce qui fait la diversité – et la complexité – de l’appellation, ce sont les nombreuses dénominations géographiques complémentaires. Car certes, on trouve du mâcon, mâcon-villages, mais aussi du mâcon suivi du nom d’un village. Ils sont 27 à pouvoir en bénéficier, d’Azé à Vinzelles, de Fuissé à Milly-Lamartine, de Pierreclos à Solutré-Pouilly pour ne citer qu’eux.
Trois années difficiles
À la tête de l’Union des producteurs de vins de Mâcon, Jérôme Chevalier se bat depuis 2013 pour que les vins de l’appellation obtiennent la reconnaissance qui leur est due.
