Fondée en 1666 pour répondre au développement de la Compagnie des Indes orientales, la ville de Lorient, chantier naval devenue port de commerce, a vu transiter épices, café, soieries, porcelaines… avant d’être en grande partie détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Reconstruite à partir des années 1950, elle est aujourd’hui une ville colorée, admirablement bien située, non loin de la campagne bretonne et des grandes étendues de plages blanches le long de l’océan Atlantique.
La ville aux cinq ports, mais pas seulement
Paradis des marins, on parle souvent de Lorient comme « la ville aux cinq ports ». En effet, depuis la mer, lorsqu’on la longe, on découvre tour à tour son port de commerce, son port militaire, son port de transport maritime, son port de pêche et son port de plaisance. En réalité, leur nombre ne se limite pas à cinq. S’ajoute à ceux-là, le pôle course au large, situé à Lorient La Base, d’où proviennent quelques-uns des Formule 1 des mers qui s’alignent sur les courses mythiques du Vendée Globe ou de la Route du Rhum et qui font qu’on l’englobe souvent dans ce que l’on nomme la « Sailing Valley ».
Une destination gourmande à part entière
Mais au-delà de cette identité maritime, Lorient est en train de devenir un spot pour les gourmands pointus. Partout dans la ville de la langoustine et alentours, des enseignes se créent, des restaurants changent de main. Ici, les enfants du pays ou d’ailleurs s’installent et bousculent la carte gastronomique de la région. Chefs, restaurateurs, boulangers, pâtissiers, artisans, agriculteurs, éleveurs… Ils sont nombreux à enrichir de leurs compétences une agglomération qui s’enorgueillit d’accueillir, chaque