Avec les beaux jours, l’envie de vous évader le temps d’un après-midi, d’un week-end ou davantage vous gagne sûrement. Mais le printemps ne doit pas vous faire oublier de rester prudent. Et d’ouvrir l’œil. Car, vous le savez trop bien, même le plus respectueux des conducteurs peut vite se faire “flasher” pour quelques kilomètres à l’heure de trop. D’autant que les radars pullulent. Cela va des cabines grises classiques aux tourelles, en passant par les discriminants, les radars autonomes (méfiance !), les hiboux et, surtout, les plus discrets et fourbes d’entre tous : les voitures radars.
Des voitures banalisées qui se fondent dans la circulation
Autant on peut redoubler de vigilance à l’approche de cabines automatiques annoncées – en règle générale – par des panneaux, autant il est quasi impossible de savoir où et quand on va croiser une voiture radar (appelée à ses débuts “mobile mobile”). D’abord, il s’agit toujours de modèles banalisés lambda, type Citroën Berlingo, Ford Focus, Peugeot 308 et 508, Seat Leon, Skoda Octavia, VW Golf ou. Ensuite, un flash infrarouge n’émet aucune lumière visible, et le radar est indétectable car planqué derrière la plaque d’immatriculation avant. A la rigueur, le doute peut être levé quand c’est un policier ou un gendarme en uniforme qui est au volant et que vous repérez une palanquée d’écrans sur le tableau de bord. Mais, lorsque le véhicule est conduit par un chauffeur “privé”, c’est une autre paire de manches. Or, depuis 2018, les voitures radars passent toutes progressivement entre les mains de prestataires, désormais seuls au volant et habillés en civil.