IL CONVIENDRA peut-être, à l’occasion, de se pencher sur la propension de certains artistes suédois à s’affubler d’un nom de groupe quand ce dernier se résume à leur seule et unique personne: Loney Dear pour Emil Svanängen, The Tallest Man on Earth pour Kristian Matsson. Une autre fois peutêtre. D’autant que, soyons honnête, on a un peu oublié de s’en enquérir auprès du second nommé.
The Tallest Man on Earth, donc. Quinze ans de carrière en solo, sept albums studio au compteur si l’on y lâché à l’air libre en cette mi-avril. Avec une… spécialité maison dans les thématiques abordées dans ses textes, une sorte de fil rouge dont notre natif de Leksand est le premier à s’amuser: des relations qui s’effritent inexorablement, des séparations douloureuses, les conséquences et contrecoups de ces séparations douloureuses. Enfin, ça, c’était avant!