Dire des zones à faibles émissions (ZFE) qu’il s’agit d’un sujet sensible est un doux euphémisme. Dans toutes les métropoles où elles sont déjà en place, comme dans celles où elles se profilent (voir le numéro précédent d’Auto Plus), le bannissement des véhicules jugés trop polluants inspire la plus grande défiance et ne semble convaincre personne. Y compris chez certains écolos ! Pourtant, malgré cette fronde quasi unanime, les ZFE avancent. Pour preuve, l’appel d’offres “relatif au développement, à l’acquisition et à la maintenance d’équipements de contrôle automatisé pour l’accès aux zones à faibles émissions-mobilité” (ZFE-m) vient d’être publié. L’Etat, représenté par le Département du contrôle automatisé, la Sécurité routière et le ministère de la Transition écologique, y détaille les clauses techniques particulières que les sociétés candidates à ce marché public devront respecter.
Comment ça marche ?
Concrètement, les radars de ZFE seront des équipements fixes, capables de contrôler au moins deux voies de circulation par sens, de jour comme de, qui sera chargée, au terme de la procédure, d’éditer l’avis de contravention et de l’adresser au titulaire de la carte grise. Voilà pour les grandes lignes. Voyons maintenant les petites.