Dans la nuit de dimanche à lundi, un violent séisme a ravagé la zone frontière déjà meurtrie par la guerre. Les morts se comptent par milliers
Face à l’ampleur de la dévastation, les rares tractopelles semblent dérisoires
Par habitude d’une guerre civile qui dure depuis 2011, certains ont d’abord cru à des bombes. Les trois quarts de la population réfugiée sur cette terre montagneuse du nord-ouest de la Syrie ont fui les conflits. Ils survivent dans des conditions précaires : 91 % d’entre eux dépendent d’aides humanitaires. Des centaines de milliers se sont installés dans des immeubles délabrés. Déjà, les hôpitaux sont surchargés. Reste à affronter la pluie, la neige et le manque d’équipements, dans une région coupée du monde où aucun sauveteur ne se sentira en sécurité.
Au milieu du chaos, la solidarité fait des miracles
Dans cette zone déjà meurtrie par la