pour ainsi dire immobile, le plus souvent à genoux, au cœur de l'élément, qu'il soit végétal ou minéral. Pour le trentenaire diplômé de l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris et, depuis, exposé d'est en ouest, de décrit la critique d'art Marie Maertens en évoquant le travail de Yann bagot. Dans cette quête du souffle affleure aussi la conscience d'un sol témoin des batailles, des guerres, des aïeux ayant vécu là, eux aussi. Pour donner un titre à son exposition dédiée aux arbres, Yann Bagot s'est inspiré d'une phrase de l'écrivain chercheur en écologie végétale Jacques Tassin, qu'il admire au même titre que le poète François Cheng, . Une sensibilité à la beauté dans laquelle l'artiste se reconnaît totalement face à ce qui nous entoure et nous constitue. Qui l'habite à tel point que chacun de ses corps-à-corps avec le paysage, , ainsi lors de cette résidence, au printemps dernier, sur invitation de la Fondation sud-africaine pour l'art contemporain (Saffca), portée par la présence de l'abbaye, nous invite à percevoir, au-delà de la trame du papier, la respiration de l'univers. Au travers du feuillage, vitrail vivant, l'union merveilleuse de l'air et de l'arbre, .
LE SOUFFLE DE L'ARBRE
Dec 14, 2022
1 minute
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