MAIN BASQUE SUR LA NATURE
» Kepa Akixo, alias Zigor, le fouet en basque, surnom qu’il acquiert en tant que militant pour un pays libre en pleine période franquiste, semble conjuguer les deux dans sa démarche artistique. D’un côté, les mystères des peintures pariétales, les traces laissées par les hommes et femmes il» Sur les murs blanchis de l’atelier, des croquis, des esquisses au brou de noix, sont éparpillés, sur le bureau, des livres annotés, et au bord de l’immense verrière, les premiers travaux veillent. « » Entré au petit séminaire de Saturraran à 11 ans, il découvre les textes sacrés et l’océan qui marqueront son parcours d’autodidacte. Il devient ensuite ajusteur-tourneur et roi de la pelote basque puis photographe pour l’agence Capa. Il parcourt le monde jusqu’en 1982, appareil à la main, avant de le délaisser pour la sculpture. La dextérité du geste de l’ancien artisan et sportif permet la monumentalité de ses pièces. Elles parlent de la terre, de l’air, de l’eau, du feu et se jouent de la lumière. « » Quand il renoue avec la pratique photographique, il est aussi question des éléments. Elles témoignent de l’instant précis où pointe l’aube. «» Face à la faillite des idéaux séculiers, il dessine un nouvel horizon métaphysique et s’inscrit dans le sillage de Nestor Basterretxea d’Eduardo Chillida, de Jorge Oteiza, de Remigio Mendiburu.
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