peine a-t-on franchi la porte que l’on découvre l’alignement des planètes imaginé pour le restaurant Sphère par le duo d’architectes Anégil. Dans notre champ de vision, derrière une grande banquett e centrale, on distingue de loin avance ainsi Gilles Spriet, moitié de l’agence Anégil. terracotta », poursuit-il, tout en évoquant Le camaïeu de verts, rehaussé ponctuellement de touches de jaune, leur est venu naturellement en goûtant le menu carte blanche (en 4, 6 ou 7 étapes) de Tetsuya Yoshida, qui livre sa version de la cuisine française traditionnelle. Les teintes naturelles reflètent ainsi les selon Anne Haloche, seconde moitié du studio d’architecture. Loin de prendre toute la place, les protéines animales se parent de garnitures savamment travaillées, à l’image d’une sériole, un poisson à chair ferme, travaillée crue avec du fromage blanc au raifort, du jus de grenade, de l’huile d’aneth et des feuilles de shiso rouge. C’est aussi le cas du filet de bœuf servi avec une purée de pommes de terre, des salsifis confits, du radicchio rouge, le tout lié par une sauce à la betterave et parsemé de poudre d’olive. Les quilles sont quant à elles sélectionnées dans une élégante cave à vins imaginée telle une galaxie œnologique au fil du chantier.
Sphère : une mise en orbite gastronomique
Jan 20, 2023
1 minute
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