e son histoire, on pourrait tourner un film. Il y a un peu plus de quarante ans, Andréas Mavrommatis débarquait à Paris avec 1 000 francs en poche, après avoir quitté ses six frères et sœurs, son village d’Agios Ioannis, sa maison familiale à 900 mètres d’altitude, avec l’absolution de ses parents. Chez les Mavrommatis, on est pauvres, mais riches d’amour. Une maman au foyer, passionnée de cuisine, qui s’occupe de son potager, de son verger, de ses bêtes et de ses enfants. Un papa, conducteur de bus. Là-bas, tout ce que l’on mange vient du coin, les légumes, le cochon que l’on tue à la ferme… Arrivé dans la patrie de Voltaire pour étudier la psychologie, il frappe à la porte de tous les restaurants grecs de la rue
Andréas Mavrommatis À PARIS
Jan 06, 2023
4 minutes
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