Ils étaient arrivés presque sur la pointe des pieds. En tout cas, en toute « humilité », assurent-ils en chœur. Attirés par des responsabilités parlementaires et soucieux de prouver leur loyauté, la plupart des députés démissionnaires des Républicains (LR) devenus membres de Renaissance, trouvent pas à pas leurs marques… sans pour autant renoncer à leurs convictions de droite. Et au prix, parfois, de quelques désillusions.
Éric Woerth, lui, ne semble pas dépaysé. Il ne cesse de comparer le de la majorité présidentielle à l’UMP, le parti prédécesseur des Républicains. Et de se féliciter de la coexistence de au sein de la Macronie. L’ancien ministre, qui s’y sents’est imposé comme orateur régulier et respecté dans les réunions de groupe. Voilà qui tient peut-être aussi à son premier geste de nouveau député Renaissance : avoir renoncé, en juin, à présenter sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale.