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Raisons et logiques d'état
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Raisons et logiques d'état
Livre électronique290 pages3 heures

Raisons et logiques d'état

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À propos de ce livre électronique

Les familles politiques de droite ou de gauche française se partagent le pouvoir depuis une quarantaine d’années en France. Selon un sondage d’opinion, la droite et la gauche représentent au mieux l’unité républicaine. Cette problématique pousse les électeurs à ne pas s’aventurer au-delà de ces deux formations politiques. Même s’ils s’égarent parfois en route en donnant leurs voix à d’autres formations politiques, c’est pour les sanctionner, pas plus. Mais souvent ils franchissent la ligne rouge en s’alliant définitivement aux extrêmes. De nos jours la manière de considérer l’appartenance à une famille politique change : en cause les nombreux scandales politiques, les abus sociaux, les promesses non tenues, et les politiques d’austérités, incitent certains électeurs à faire abstraction de ces deux formations politiques. La présidence menée par Hollande, et avant lui celle de Sarkozy, est représentative de la défiance du peuple envers l’homme politique : Sarkozy a essuyé de lourd revers d’impopularité dont il était le seul coupable, par sa trop grande exposition médiatique. Hollande qui était l’homme politique exemplaire, va tomber aussi dans le piège médiatique malgré lui. Comme Sarkozy, Hollande va connaitre une impopularité sans précédent. Assagi, Sarkozy a annoncé son retour dans l’arène politique au grand dam de certains. Son challenger Hollande semble avoir de nouveau la grâce de l’opinion publique.
LangueFrançais
Date de sortie10 sept. 2015
ISBN9782312034935
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    Aperçu du livre

    Raisons et logiques d'état - Désiré Kraffa

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    Raisons et logiques d’État

    Désiré Kraffa

    Raisons et logiques d’État

    Hollande-Sarkozy, approche comparative d’une politique

    Essai sociologie des politiques

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    « Regarder ma barbe… Couper c’est un signe »

    Nicolas Sarkozy

    « J’y suis, j’y reste »

    François Hollande

    © Les Éditions du Net, 2015

    ISBN : 978-2-312-03493-5

    Avant-propos

    Hollande, Sarkozy, deux hommes deux parcours : Sarkozy a été élu président de la république en 2007. Une victoire remportée face à Ségolène Royal. Par la suite Hollande a été le vainqueur de la présidentielle de 2012 contre Sarkozy. Ce tableau biographique de synthèse permet de mieux les cernés :

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    Analyse

    SARKOZY est née le 28 janvier 1955 à Paris. Ses parents ayant divorcé alors qu'il est encore un jeune enfant, il reste vivre avec sa mère et ses deux frères. Plus tard, il dira ne pas avoir aimé son enfance. Mal à l'aise, en rébellion, il aura une scolarité problématique : Elève du lycée Chaptal, il doit le quitter pour redoubler sa Sixième au cours Saint-Louis de Monceau, où il décroche un baccalauréat B (Economique et Social) en 1973. Il s'inscrit ensuite à l'université de Nanterre, où il obtient une maîtrise de droit et un DEA de Sciences Politiques. Il fera également deux années d'études à l'IEP de Paris, sans obtenir de diplôme. En 1981, il obtient le CAPA (Certificat d'aptitude à la profession d'avocat), qui lui permettra d'entamer une carrière professionnelle d'avocat spécialisé dans le droit immobilier.

    HOLLANDE est née le 12 août 1954 à Rouen, d'un père ORL et d'une mère assistante sociale. Il passe son enfance à Bois-Guillaume, où il est scolarisé au Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen. Au Football Club de la ville, il joue alors ailier droit. En 1968, sa famille déménage à Neuilly-sur-Seine, où il poursuit sa scolarité au lycée Pasteur. Les études supérieures de François Hollande sont ensuite celles d'un excellent élève, puisqu'il obtient une licence de droit à la faculté de droit de Paris, ensuite diplômé de Sciences Po et de HEC, puis intègre la prestigieuse Promotion Voltaire (1978-1980) de l'ENA, d'où il sort 7ème. C'est d'ailleurs à l'Ecole Nationale d'Administration qu'il rencontre Ségolène Royal.

    Service militaire

    SARKOZY a effectué son service militaire en 1978, à la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, dans le Groupe rapide d’intervention chargé de maintenance de l’hygiène. Plutôt, en 1976, HOLLANDE est exempté du service militaire à cause de ses problèmes de vue lors de ses trois jours au fort de Vincennes, mais obtient l’annulation de cette décision, car il insiste pour faire son service militaire.

    Débuts en politique : Sarkozy un jeune militant ambitieux

    SARKOZY s'engage tôt en politique, à droite. A son arrivée à la faculté de Nanterre, il devient membre de l'Union des Jeunes pour le Progrès (UJP) et adhère à l'UDR (ancien RPR) en 1974. Jeune militant, il s'investit dans la campagne présidentielle de Jacques Chaban-Delmas, en 1974, en animant la permanence de l'UDR à Neuilly, ne ménageant pas sa peine pour coller des affiches et distribuer des tracts. Mais sa révélation politique s'opère en 1975, alors qu'il n'a que 20 ans, lors du congrès de son parti à Nice. Devenu délégué départemental des jeunes de l'UDR, on lui donne deux minutes pour s'exprimer sur la tribune. Il y restera 20 minutes.commençant son discours par Etre jeune gaulliste, c'est être révolutionnaire, il captive rapidement la salle qui l'applaudit chaleureusement, et se fait repérer par les cadres du parti, comme Charles Pasqua et Jacques Chirac. En 1983 chargé de préparer la campagne de Charles Pasqua qui l'avait pris sous son aile pour l'élection à la mairie de Neuilly, il décide finalement de présenter sa propre candidature. À 28 ans SARKOZY devient un des plus jeunes maires de France.

    Carrière politique de Sarkozy: de la traversée du désert à la consécration

    SARKOZY n'a pas encore 30 ans, mais accumule déjà les mandats : maire de Neuilly, puis vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, conseiller régional d'Ile-de-France et député des Hauts-de-Seine. Nommé ministre du Budget du gouvernement Balladur, puis ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Mais alors qu'il soutient activement la campagne d'Edouard Balladur, c'est Jacques Chirac qui est élu à la fonction suprême.commence alors pour Nicolas Sarkozy une traversée du désert (il est traité de traitre) qui ne s'achèvera réellement qu'en 2002. Jacques Chirac est réélu cette même année à la présidence de la République. Il le nomme ministre de l'Intérieur. Alors qu'il convoitait le poste de Premier Ministre, Sarkozy va mettre à profit sa fonction pour affirmer et affiner son image. Il fait ainsi de la sécurité sa priorité, ne manque aucune occasion de passer à la télévision et fait publié des images de lui et sa famille dans la presse people. Après un bref passage à Bercy, devenu incontournable, il ne laisse d'autre choix à Jacques Chirac que de le laisser devenir président de l'UMP. En 2005, il est de nouveau nommé ministre de l'Intérieur, poste qu'il cumule avec la présidence de l'UMP. C'est l'époque des émeutes en banlieue, puis des manifestations anti-CPE et de l'affaire Clearstream. Sur fond de rumeurs sur ses déboires conjugaux, Sarkozy laisse de plus en plus clairement apparaître sa volonté de se présenter à l'élection présidentielle de 2007. En nombre 2006, il rend sa candidature officielle, avant que, le 14 janvier 2007, les militants de l'UMP le désignent finalement comme leur candidat.

    Débuts en politique de François Hollande: l'homme persévérant

    HOLLANDE s'engage dès ses années d'étudiant dans un parcours politique situé à gauche, puisqu'il préside la section de l’UNEF à Sciences Po et le comité de soutien à la candidature de François Mitterrand, lorsqu'il est à l’HEC. Il adhère au Parti socialiste en 1979. Deux ans plus tard, François Mitterrand est élu à la tête de l'État français. C'est justement en 1981 qu’il est envoyé pour la première fois en Corrège pour les législatives, à Ussel contre Jacques Chirac. Cette première campagne électorale est un échec pour François Hollande, qui ne récolte que 26 % des voix au premier tour, contre 50 % pour son adversaire. Mais Hollande ne s'avoue pas vaincu et montre au contraire sa persévérance. D'abord élu conseiller municipal d'opposition à Ussel, il finira par se faire élire député de Corrèze sept années plus tard. Parallèlement à ces mandats électoraux, Hollande, diplômé de l'ENA entame une carrière dans les cabinets de la République et enseigne également l'économie à Sciences Po jusqu'en 1991. En 1993, il travaillera aussi quelques mois comme avocat dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard. C'est aussi l'année où il perd son mandat de député de Tulle face au RPR, avant de le retrouver quatre ans plus tard.

    Montée en grade au PS : l'homme patient

    En novembre 1994, François Hollande devient secrétaire national du Parti socialiste, en charge des questions économiques.commence alors son ascension vers le sommet du parti. Proche de Jacques Delors, il tente de prendre du recul par rapport aux querelles qui déchirent alors le parti de gauche en créant en 1984 le nouveau courant de ceux qui ne se rattache à aucun courant’’. La suite de sa carrière au PS montrera également un désir de rassembler, et une certaine patience. Porte-parole de Lionel Jospin durant la campagne présidentielle de 1995, il est ensuite élu Premier Secrétaire du Parti Socialiste, face à Jean-Luc Mélenchon. Suite au retrait de la vie politique de Lionel Jospin en 2002, il prend les rênes du parti. Les différents courants socialistes réapparaissent et l'ambiance est à la bataille. La préparation de la campagne présidentielle de 2007 n'y arrange rien, alors que François Hollande pouvait sembler légitime en tant que Premier secrétaire du parti, il cède finalement la place à Ségolène Royal, sa compagne d’alors.françois Hollande, toujours patient, ne renonce pas... Elu en 2008 conseiller général de Corrèze, il perd 10 kilos (une stratégie pour améliorer son image) et lance les groupes de travail Répondre à Gauche et Démocratie 2012" pour réfléchir sur les enjeux de la future campagne. Le 16 octobre 2011, il sera finalement choisi par les militants socialistes pour les représenter à la présidentielle, face à Martine Aubry… qui lui avait succédé au poste de Premier secrétaire.

    Introduction

    De famille politique différente, Hollande et Sarkozy auront les mêmes mésaventures dans le champ politique: Hollande connaîtra des problèmes d’ordres privés et une politique budgétaire impopulaire. Pour Sarkozy, au début, la crise monétaire va affaiblir son action politique et va s’ajouter l’exposition de sa vie privé. Hollande élu sous de bons hospices comme l’homme providentielle, va se prendre dans son propre piège, à commencer par « l’affaire Cahuzac », désabusant la moralité que le groupe socialiste voulait représenter. Confortant aussi l’idée pour certains électeurs que « les politiques sont tous pareil ». Les déçu d’Hollande vont le sanctionner lors des municipales et à l’européenne, légitimant les voix du Front national et de l’opposition. Ces deux formations vont s’accaparer les communes autrefois gérer par la gauche. Face à cela, Hollande va changer de gouvernement. Pendant ce temps Sarkozy après sa défaite face à Hollande, va se muer en homme sage de la politique, négligeant même de se raser la barbe, comme si en dehors de la politique il n’avait plus le temps de s’entretenir ? (Nous avons l’image d’un homme rasé toujours de près). Ces supporters de droite se demandaient s’il allait un jour revenir dans le champ politique ? Hollande défaitiste avait déjà annoncé la couleur : En visite dans une usine Michelin à Clermont-Ferrand (le 18 avril 2014), il a assuré sagement et honnêtement n’avoir « aucune chance d’être réélu » et « aucune raison d’être candidat » à la prochaine présidentielle si la courbe du chômage ne s’inverse pas. Parallèlement, Sarkozy a fait entrevoir un signe : « Regarder ma barbe… Couper c’est un signe », comme d’une présomption prophétique. Mais Sarkozy ne savait pas que son hypothétique retour allait précipiter aussi les nombreuses affaires en Stand-by. Car c’est dans sa famille politique qu’il devra commencer.

    Selon un sondage IFOP pour Le Journal du Dimanche, 6 Français sur 10 rejettent sa candidature et celle de François Fillon en vue de la prochaine élection présidentielle de 2017. Mais auprès des sympathisants de droite, Sarkozy est pourtant largement plébiscité. Sarkozy devra composer avec deux leaders de la droite : Fillon et Juppé. Déjà François Fillon et Nicolas Sarkozy sont tous les deux rejetés par 6 Français sur 10 en vue de la présidentielle 2017. Selon un autre sondage de l’IFOP, publié par le même journal du Dimanche, seuls 40 % des Français souhaitent que l’ancien président de la République « soit candidat à la prochaine élection présidentielle », contre 60 % qui ne le veulent pas. L’ex-Premier ministre le talonne avec 38 % de pour et 62 % de contre. Du côté des sympathisants UMP, 46 % souhaitent sa candidature contre 87 % à Nicolas Sarkozy, et 71 % d’entre eux le voient même comme celui qui a la « capacité de remporter l’élection présidentielle ». D’ailleurs, sur les qualités des deux hommes, c’est Sarkozy qui est plébiscité pour son « dynamisme » (à 94 %), son autorité (90 %) mais aussi pour sa sympathie, son sérieux ou sa sensibilité (55 ou 56 %).françois Fillon ne devance son rival que sur le plan de « l’honnêteté » (47%) contre (44 %). Mais selon un sondage BVA pour Le Parisien, le meilleur des candidats pour l’UMP n’est pas à chercher auprès de ces deux-là mais plutôt du côté de Bordeaux. Il s’appelle Juppé... En dehors de Nicolas Sarkozy, 54 % des sympathisants de UMP (maintenant les Républicains) voient Alain Juppé comme le meilleur candidat à la présidentielle de 2017, loin devant Fillon (31 %) et Copé (8 %). Même vainqueur des primaires de l’UMP, Sarkozy aura sur son chemin Valls si Hollande ne se représente pas : car si Manuel Valls et lui venaient à s’affronter dans une élection présidentielle, Valls devancerait de cinq points l’ancien président, selon un sondage Harris Interactive. A la question « Pouvez-vous indiquer laquelle des deux personnalités vous souhaitez voir élue président de la République », 49 % des personnes interrogées ont répondu Manuel Valls, 44 % se prononçant pour l’ex-chef de l’État. 7 % ne se prononcent pas. Un mois plus tôt, une enquête similaire, mais avec l’hypothèse d’un duel Manuel Valls-François Fillon, donnait le ministre de l’Intérieur à 37 % (de l’époque), devancé de quatre points par l’ancien Premier ministre UMP (de l’époque) (41 %). 22 % NSP. Deuxième scénario testé en juillet, celui d’une finale présidentielle Nicolas Sarkozy/Jean-Luc Mélenchon. Dans ce cas l’ancien chef de l’Etat (55 %) distancerait largement l’ex candidat du Front de gauche (37 %). 8 % NSP.

    La politique ressemble parfois à un jeu d’échec: le politique doit savoir pousser ces pions, sachant qu’une erreur ne lui sera pas permise et le « Mat » signifie sa mort politique. Désavoué, le politique sait qu’il mettra du temps à parfaire de nouveau son image et sa crédibilité. Les familles politiques de droite ou de gauche française se partagent le pouvoir depuis une quarantaine d’année en France. Selon un sondage d’opinion, la droite et la gauche représentent au mieux l’unité républicaine. Cette problématique pousse les électeurs à ne pas s’aventurer au-delà de ces deux formations politiques. Même s’ils s’égarent parfois en route en donnant leurs voix à d’autres formations politiques, c’est pour les sanctionner, pas plus. Mais souvent ils franchissent la ligne rouge en s’alliant définitivement à d’autres formations politiques. De nos jours la manière de considérer l’appartenance politique change : en cause les nombreux scandales politiques, les abus sociaux, les promesses non tenues, et les politiques d’austérités, incitent certains électeurs à faire abstraction de ces deux formations politiques. La présidence menée par Hollande, et avant lui celle de Sarkozy, est représentatif de la défiance du peuple envers l’homme politique. Sarkozy a essuyé de lourds revers d’impopularités qu’il était le seul coupable par sa trop grande exposition médiatique. Hollande qui s’était proclamé « président normal » va tomber aussi dans le même piège médiatique (malgré lui).comme Sarkozy, Hollande va connaitre une impopularité sans précédente à cause de sa politique de rigueurs économiques. Sarkozy, assagit après un long repos hors du champ présidentiel a annoncé son retour dans l’arène politique au grand dam de certain. Son challenger Hollande semble avoir de nouveau la grâce de l’opinion publique. Même si Hollande n’est pas directement le responsable (Affaire Cahuzac) il est implicitement coupable dans les démêler conjugaux qui l’opposa à sa compagne Valérie Trierweller et les conséquences que cela va susciter dans l’opinion publique et international. Sarkozy après sa rupture d’avec sa compagne dès sa prise de pouvoir en 2007, va annoncer son mariage dans la foulé avec Carla Bruni, trois mois après leur rapide rencontre. À l’opposé, Hollande a démarré dès sa prise de pouvoir avec le tweet de Valérie Trierweller qui soutenait ouvertement l’adversaire de Ségolène Royal (ancienne compagne) aux législatives. Puis intenable encore, quand dans le magazine « Closer » paru ces escapades amoureuses avec l’actrice française Julie Gayet (des photos montrent Hollande un casque de motocycliste dissimulant son visage dans la rue du Cirque aux environs du Palais présidentiel). Par la suite par vengeance Valérie Trierweller va publier un mémoire (best-seller) de sa vie avec Hollande, révélant sans retenu la face cachée de notre président fraichement élu (Hollande va démentir les dires de sa compagne désavouée, mais le mal est fait). Par la suite, le magazine « Voici » va publier une photo volée à l’Élysée montrant Hollande et sa nouvelle amie Julie Gayet en tête à tête amoureux (problème interne à l’Elysée). Après tout ce n’est pas un mal, les Français préfèrent leur président marié. Bien avant, les défaites électorales et européennes de la gauche française conséquence de son impopularité, vont pousser Hollande à changer de gouvernements successivement. Son nouveau vice-président Manuel Valls ne connaitra pas non plus d’embelli. Les grands gagnants seront la droite et le parti d’extrême droite (deux candidats du FN se trouvent pour la première fois au Sénat). A l’UMP les soupçons de fraudes ont fait surface, faisant craindre l’éclatement de la droite et le retour de Sarkozy se confirma.

    C’est maintenant une réalité : en politique tout comme en sport le champion en titre fini par perdre un jour son trône: les futurs adversaires du champion finissent par connaître ces failles. Pour Sarkozy, c’est son passif présidentiel.

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