Vanity Fair France

L’AMÉRIQUE DANS LA PEAU

Trois petits coups de sifflet et c’est fini. Le 6 décembre 2011, l’équipe de football des Galaxy de Los Angeles vient de battre les mal nommés Melbourne Victory, à l’issue d’un match amical et terriblement ennuyeux. Sur le terrain, des vieilles gloires en nage s’échangent leurs maillots. Le spectacle peut enfin commencer : torse nu et perlant de sueur, les muscles encore chauds, David Beckham, 36 ans, parade sur le rond central. Applaudissements, pluie de flashs, objectifs braqués sur son pectoral gauche : un nouveau tatouage représente trois chérubins portant le corps du Christ de sa tombe vers le ciel. « Les angelots sont mes petits garçons », confiera le joueur à un journaliste du quotidien anglais London Evening Standard. Le motif biblique, figé à l’encre noire, est d’une finesse et d’un réalisme remarquables. Il n’est pas signé mais aucun spécialiste du tatouage ne s’y tromperait : c’est du Mark Mahoney tout craché.

Banane gominée

Voilà un nom aux consonances irlandaises que le Tout-Hollywood s’arrache depuis près de quarante ans. David Beckham n’est même pas le client le plus prestigieux du tatoueur installé sur le Sunset Boulevard de Los Angeles. Au

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